Château BEAUREGARD (POMEROL) Directeur : Vincent Priou 73, rue de Catusseau 33500 Pomerol Téléphone :05 57 51 13 36 Email : contact@chateau-beauregard.com Site : www.chateau-beauregard.com Cette belle propriété d’un seul tenant bénéficie d’un emplacement privilégié sur le versant sud du célèbre plateau de Pomerol, sur un sol de graves argileuses, de sables, de graviers et de crasse de fer en sous-sol. La famille Moulin a repris en 2014 cette propriété. Vincent Priou nous raconte que “pendant les vendanges de 2021, nous nous sommes battus contre le gel, nous pensions qu’on s’en était bien sorti mais il y a des dégâts insidieux du gel sur la vigne. Ce qui a donné une faible sortie de grappe avec beaucoup de coulure. Potentiel de récolte faible, nous avons eu par la suite quelques attaques de mildiou que nous avons contenues car, étant en Bio depuis 12 ans, nous avons une vigne résistante. Le bel été que nous avons eu a permis de bien faire mûrir les raisins avec une hétérogénéité de vendange importante. Cela nous a demandé beaucoup de moyens, notamment humains, il fallait passer souvent dans les vignes pour surveiller, nettoyer, arranger, tout cela suivi d’un gros tri au chai. Nous avons eu une perte de 40% au total sur notre récolte. En Lalande-de-Pomerol concernant le Pavillon de Beauregard nous avons complètement gelé, nous n’avons pas fait de vin. Sur le domaine, nous continuons à développer l’œnotourisme avec deux nouvelles visites, une première avec des dégustations à la barrique par cépages et une autre visite que l’on appelle “symbiose”, environnementale et liée à notre démarche Bio diversité, elle se déroule avec un tour dans les vignes en expliquant comment nous travaillons. A la vente cette année, nous sommes sur plusieurs millésimes de 2016 à 2019 sur Beauregard et 2019 pour le Benjamin de Beauregard.” Vous allez adorer ce Pomerol 2019, 70% Merlot, 30% Cabernet franc, 50% en barriques neuves pendant 18 mois, et élevage en partie réalisé en jarres en terre cuite, avec une bouche suave et veloutée, délicatement parfumée (fruits rouges surmûris, cannelle), c’est un vin riche en couleur comme en charpente, ample, d’une belle finale. Le 2018, mêlant couleur et matière, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien soyeux, de bouche ample avec cette saveur poivrée persistante. Le 2017, intense en couleur comme en arômes, fleure bon les fruits mûrs et les épices, aux tanins bien fermes et soyeux à la fois, auquel il faut laisser du temps pour s’exprimer. Très beau 2015, parfumé en bouche, avec ces notes subtiles de pruneau confit, qui allie structure et velouté, un vin dense, tout en harmonie, riche au nez avec ces notes de mûre et d’humus, et des nuances de cuir et de prune en bouche. Le 2014, de robe intense, de bouche persistante avec ces arômes d’épices, de cuir et de myrtille, est d’une belle complexité au palais, aux nuances de fumé. Le 2013, parfumé en bouche, avec ces notes subtiles de pruneau confit, qui allie structure et velouté, est un vin tout en fruit, tout en charme. Le 2012, plus dense, associe charpente et distinction, au nez caractéristique où se devinent les fruits mûrs, l’humus et les épices, un vin racé, très typé, volumineux. Beau 2011, coloré, alliant charpente et velouté aux papilles, très parfumé, très complexe, au nez comme en bouche, un grand vin qui poursuit son évolution et développe des arômes très séduisants de truffe et de groseille surmûrie au palais, à déboucher sur un carré d’agneau persillade ou des magrets de canard aux cèpes. Grandissime 2010 (75% Merlot et 25% Cabernet franc, vignes de 35 ans en moyenne), où la complexité est exacerbée, avec des nuances de cuir, de violette, de griotte confite, un vin aux tanins fermes et ronds à la fois, gras et corsé, racé, d’une très belle finale. Le Second Vin, le Benjamin de Beauregard Pomerol 2019, 80 % Merlot, 20% Cabernet franc, élevage en barriques pendant 12 mois avec 25% neuves, est une réussite, de bouche puissante et dense, aux tanins bien fondus, au bouquet complexe où s’entremêlent des notes de petits fruits rouges bien mûrs et une pointe de réglisse, de jolie garde. Le 2018, est de robe grenat, c’est un beau vin ample, aux notes de petits fruits rouges frais (griotte, prune), aux tanins d’une grande suavité. Goûtez également le Lalande-de-Pomerol Château Pavillon Beauregard 2019, 75% Merlot, 25% Cabernet franc, élevé 14 mois en barriques dont 20 % de bois neuf, il est coloré, aux arômes d’épiceset de myrtille, d’une belle complexité, suave et harmonieux, des notes fondues en finale. |
Château BELLEGRAVE (POMEROL) Jean-Marie et Pascale Bouldy 1, Lieu-dit René 33500 Pomerol Téléphone :05 57 51 20 47 Email : chateaubellegrave@orange.fr Site : www.chateaubellegravepomerol.com Les grands-parents paternels s’installent en Gironde à la fin du XIXe siècle. Les grands-parents maternels arrivent quant à eux vers 1925. Originaires du Périgord et de Corrèze, ils se consacrent à l’agriculture et à la viticulture, à Arveyres une commune près de Libourne où l’on fait du Bordeaux Supérieur. Le fils, Jean Bouldy, et sa femme Andrée, achètent Château Bellegrave en 1951. Le couple s’attelle à la tâche en bon vigneron, ne comptant pas son temps aussi bien dans la vigne que dans le chai. Sur la seconde partie du XXe siècle, les Bouldy sont les dignes représentants de ces familles qui ont donné un nouvel essor à l’appellation Pomerol, avec courage, humilité, persévérance et sur des propriétés à l’image de leur discrétion et de leur abnégation. Jean-Marie Bouldy reprend la propriété en 1980, rejoint par sa femme, Pascale en 1995. Leurs enfants viennent aussi travailler à la propriété, Aurélie en 2014 et Jean-Baptiste en 2015, perpétuant ainsi la vocation très familiale. Cette belle propriété de 8,5 ha, 75% Merlot et 25% Cabernet franc, bénéficie d’un terroir de graves caillouteuses de surface, d’argile et de sable et d’un sous-sol riche en oxyde de fer, également appelé “crasse de fer”. En 2009, Château Bellegrave fait son entrée officielle en conversion à l’agriculture biologique contrôlée par Ecocert. Coup de cœur pour ce Pomerol 2019, il est très typé, qui dégage un nez subtil où dominent la prune et les sous-bois, mêlant rondeur et structure, avec, en bouche, ces nuances de cerise et de cannelle, il est d’un bel équilibre, tout en nuances. Remarquable 2018, belle attaque ronde et charnue, aux arômes prononcés de fruits (fraise, cerise, myrtille), un grand vin suave et harmonieux, très séduisant, d’un beau volume en bouche souligné par des tanins fins, d’une grande persistance raffinée. Le 2017, au nez dominé par les fruits rouges à noyau et des notes de fumé, ample, racé et volumineux, avec, en bouche, des connotations de cannelle et de petits fruits rouges macérés, complexe et savoureux, de grande évolution. Typicité et séduction dominent ce très grand 2016, avec ces petites nuances d’humus et de fraise des bois mûre, tout en bouche, de couleur pourpre, aux tanins présents et délicieusement fondus. Superbe 2015, épicé, généreux, distingué, suave, dense, avec des nuances de mûre et d’humus, de bouche complexe. |
Château Le CAILLOU (POMEROL) Famille Giraud 41, rue de Catusseau 33500 Pomerol Téléphone :05 57 51 06 10 Email : giraud.belivier@wanadoo.fr Site : www.giraud-belivier.com Au sommet. Le château appartient depuis plus d’un siècle à la famille Bélivier de Pomerol qui le transmet, en 1975, à la famille Lucien Giraud. “Quel Millésime !!! Après avoir lutté contre le gel et contre le mildiou, le Millésime 2021 fait partie des vins frais, équilibrés et structurés et dont le vieillissement révèlera toute sa complexité, nous précise Sylvie Giraud…” Superbe Pomerol 2019, développant un nez complexe où dominent la fraise des bois mûre et l’humus, très bien élevé, de robe profonde, de bouche classique, un vin corsé et gras, aux tanins bien présents et fondus à la fois, séducteur, de belle garde. Le 2018, est racé, de couleur grenat profond, un grand vin très équilibré, au nez comme en bouche, avec des nuances de groseille, de cassis et de truffe, avec des tanins riches, à la fois puissants et savoureux. Magnifique 2016, il est parfumé, harmonieux, au nez subtil et intense à la fois, avec des notes épicées, charnu et concentré, de bouche ample aux notes de pruneau et de sous-bois. Le 2015, est un vin, parfumé et complexe, avec des arômes de fruits noirs, de cuir, d’épices, gras, c’est un grand vin très harmonieux, puissant, savoureux, de garde. Voir le château La Tour du Pin Figeac à Saint-Émilion. |
Château CERTAN de MAY de CERTAN (POMEROL) Jean-Luc, Patrick et Isabelle Barreau 33500 Pomerol Téléphone :05 57 51 41 53 Email : chateau.certan-de-may@wanadoo.fr À la tête des Premiers Grands Vins Classés. “Nous cultivons en Terras Vitis, nous explique Jean-Luc Barreau, donc de façon très raisonnée et parcimonieuse, nous avons d’ailleurs beaucoup d’insectes dans le vignoble. Nous avons la volonté de préserver ce patrimoine et de le faire perdurer. Je suis très concerné par la culture bio, cela fait déjà longtemps que nous sommes certifiés Terra Vitis avec un cahier des charges à respecter. Il faut parfois jongler et accepter de faire tomber quelques grains, l’exposition des vignes… plusieurs paramètres ont joué en notre faveur. Depuis 20 ans, nous avons tous les moyens pour mieux maîtriser nos vignes et il faut être raisonnable sur les rendements, c’est fondamental pour la qualité des Vins. Tout se joue avec l’équilibre par pied de vigne: dimension des grappes, vendanges vertes, état sanitaire, aération pour éviter les maladies… Il faut savoir prendre les bonnes décisions et réagir vite. Je travaille avec passion en pratiquant une politique volontariste de qualité. Pour moi, ce qui importe dans le vin, c’est le fruit, le bois booste un peu le vin mais c’est le fruit qui prime. Nous avons refait le cuvier à Pomerol car je souhaite avoir l’infrastructure pour faire du parcellaire, j’ai fait faire des recherches sur le sous-sol (carottage de 1,5 m) de chaque parcelle de Certan de May par la Chambre d’Agriculture. C’est surprenant, il y a des graves tellement compactes que les racines ont du mal à descendre.” “2021 a été une année difficile pour le viticulteur, nous raconte Jean-Luc Barreau. Tout d’abord, le gel entre le 4 et 8 Avril, le thermomètre est descendu jusqu’à – 3, heureusement que nous sommes équipés de deux éoliennes qui protègent le vignoble. L’éolienne provoque un mouvement d’air, cela associé aux bougies, et a eu pour effet de bien protéger les vignes, notamment celles du plateau. Il y a eu aussi une importante pluviométrie, +500 mm, ce qui est considérable mais nous avons bien résisté au mildiou avec plusieurs passages successifs, l’impact n’est que de 5%. C’est moi qui surveille les maturités et effectue les prélèvements, goûte les raisins régulièrement. Nous avons vendangé les Merlots du 27 Septembre au 1er Octobre, grâce à une météo très clémente, nous avons eu beaucoup de chance, la maturité s’est brusquement accélérée. Nous avons adapté la récolte en fonction de chaque parcelle, j’ai pu amener les Cabernets à bonne maturité, nous les avons rentrés le 3 Octobre. C’est l’un des avantages du réchauffement climatique, maintenant, nous vendangeons les raisins à parfaite maturité, ce qui n’était pas le cas il y a une quinzaine d’années. J’ai pris garde à bien préserver le fruit au moment des vinifications, je n’ai pas fait de cuvaison trop longue et tout s’est très bien passé. J’ai opté pour ne pas monter trop haut en température, je ne voulais pas extraire de tanins trop agressifs. Quant à l’élevage, j’ai diminué le pourcentage de barriques neuves, 25 % seulement afin que le boisé ne s’impose pas de trop dans le temps, masquant le fruit. Je goûte régulièrement le vin qui évolue très bien, ce 2021 a beaucoup de charme, d’élégance, il a un joli fruit, il est bien équilibré, je suis agréablement surpris. J’ai regardé mon historique d’un point de vue climatique et d’après ce que je goûte, je retrouve dans mes notes, des similitudes avec 2014, certes, ce ne sera pas un grand millésime mais, franchement, ça sera très agréable, le vin est très charmeur. Si on compare 2019 et 2020, personnellement je préfère 2019, c’est un vin charnu, d’une grande finesse, un vin “dentelle” comme je les aime, gras en bouche, plein, précis. Je trouve 2019 supérieur au 2020, en tout cas chez moi. Le 2020 est magnifique aussi, avec de beaux équilibres, des tanins bien fondus, soulignés par un joli boisé, un très beau millésime, nous avons eu quelques très jolis millésimes cette fin de décennie.” Formidable Pomerol 2019, il est parfumé, harmonieux, savoureux et corsé mais tout en délicatesse, au nez subtil, intense, avec des notes d’épices douces, de bouche ample où se développent des nuances de pruneau et de sous-bois. Le 2018, au nez de petits fruits rouges mûrs et de cuir, avec des tanins veloutés, est un vin ample, complexe, très typé, tout en distinction. Le 2017, tout en séduction, au nez où prédominent les fruits surmûris, avec des nuances en bouche où l’on retrouve la framboise, la violette et le poivre, est un vin velouté. Beau 2016, de couleur intense, au nez puissant et subtil à la fois, aux senteurs de fruits mûrs (cassis, griotte) et de truffe, un vin qui commence à peine à se fondre, d’excellente garde. Superbe 2015, au nez dominé par les fruits rouges à noyau et des notes de fumé, ample et volumineux, avec, en bouche, des connotations de cannelle et de petits fruits rouges macérés (fraise, myrtille), complexe et savoureux, de grande évolution. Le 2014, avec ces notes de fruits mûrs (cerise noire, myrtille), et de réglisse, est très structuré en bouche, puissant mais tout en élégance, parfumé au palais. Le 2013, est de belle teinte rouge intense, au nez marqué par des arômes de mûre et de réglisse, un vin ample (plus de Cabernet), persistant en bouche. Le 2012, se goûte particulièrement bien, d’un joli pourpre foncé, un vin solide, complexe et corsé, avec ces notes subtiles de cerise et de pruneau confits, typé. Le 2011, est fin, de très belle robe d’un grenat profond, aux arômes de fruits rouges avec des notes fumées subtiles. Splendide 2010, d’une belle complexité aromatique fruité et élégant, bouche croquante, beaucoup de chair, un vin concentré en matière, aux tanins puissants et mûrs à la fois, très parfumé, dense et savoureux. Exceptionnel 2009, à la fois puissant et velouté, concentré et parfumé, aux connotations typiques de mûre et de sous-bois, de belle structure, de couleur grenat intense, distingué, aux nuances de cerise confite et d’humus en finale, un vin d’un grand équilibre, de garde. Quant au 2008, il est dense et puissant, où dominent les saveurs de sous-bois et de fruits cuits, savoureux au palais, c’est un vin qui commence à se fondre, tannique, très typé du millésime, parfait sur un filet de veau en croûte de cèpes ou un pigeon rôti. Vous allez aimer aussi leur Lussac-Saint-Emilion Château Poitou, également à la tête de son appellation. “Notre Lussac Château Poitou vieillit en barriques 12 mois, précise Jean-Luc Barreau, ce qui lui donne une belle aptitude de garde. Je tiens à valoriser mes Vins qui sortent toujours parmi les premiers en dégustation à l’aveugle. Je pars du principe que dans le temps les bons Vins se vendent toujours, donc mon objectif reste toujours la qualité. Je vais présenter ce vin en bouteilles lourdes, changer l’étiquette, des efforts qui soulignent la qualité des Vins.” Le 2019, typé, charpenté, riche et parfumé en bouche, avec ces notes subtiles de pruneau confit, allie structure et velouté, un vin gras, de garde. Beau 2018, où s’entremêlent les saveurs de sous-bois et de fruits surmûris, charnu et coloré, c’est un vin qui demande à se fondre, vraiment prometteur. Le 2017, qui réunit amplitude et suavité, de couleur grenat soutenu et intense, au nez de fruits surmûris et d’humus, bien corsé, est idéal sur, notamment, une souris d’agneau ou un filet de bœuf rôti. Tout en bouche actuellement, le 2016, qui sent la mûre, les épices et l’humus, de bouche persistante, de très bonne base tannique, mais c’est un vin tout en souplesse, plein de charme, que l’on apprécie sur des cotelettes d’agneau aux aubergines frites ou une rognonnade de veau. Le 2015 , associe couleur et matière, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien soyeux, de bouche ample avec cette saveur poivrée persistante. Quant au 2014, il est remarquable, c’est un vin très typé, aux tanins mûrs, très équilibrés, alliant charpente et souplesse, avec des arômes complexes de prune, de sous-bois et de réglisse, ample en bouche, et se débouche, notamment, sur un tournedos Rossini. |
Clos RENÉ (POMEROL) Jean-Marie Garde Scea Garde-Lasserre 33500 Pomerol Téléphone :05 57 51 10 41 Email : clos-rene-pomerol@wanadoo.fr Une propriété familiale de 15 ha (60% de Merlot, 30% de Cabernet franc et 10% de Malbec). Toujours ce grand Pomerol 2016, typé et particulièrement savoureux, de belle robe pourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, d’une grande harmonie, parfumé, séveux, un vin généreux. Le 2015, puissant en bouche, corsé, charpenté, avec des arômes intenses (cassis, sous-bois, cuir), d’un beau rouge profond, est un vin dense, mais aux tanins fins, qui mêle structure et distinction. Goûtez également le Château Moulinet Lasserre 2016, un vin gras, corsé, aux tanins puissants et mûrs, qui allie une belle structure tannique à une grande expression aromatique avec ce goût fumé, de bouche suave et velouté, de fort bonne évolution. |
Château LAFLEUR du ROY (POMEROL) Laurent Dubost Catusseau 33500 Pomerol Téléphone :05 57 51 74 57 et 06 84 54 52 88 Email : sarl.dubost.l@wanadoo.fr Site : fr.chateaux-dubost.com Un domaine situé à 60 m d’altitude, exposé sud-ouest, avec des vieilles vignes d’environ 40 ans, et encépagement à prédominance de Merlot noir (85%), de Cabernet franc (10%) et de Cabernet-Sauvignon (5%). Le vignoble bénéficie d’un sol de sable graveleux comportant une sous-couche abondante d’alios, appelée plus couramment dans la région “crasse de fer”. Le vignoble n’est pas désherbé chimiquement mais travaillé régulièrement. Enfin, dans le souci de préserver la qualité de nos vins, les vendanges sont intégralement faites à la main, avec égrappage total. Les Châteaux de la famille Dubost ont été créés dès 1957 par Pâquerette et Yvon Dubost, ancien maire de Pomerol, fin connaisseur de l’histoire de la commune. Aujourd’hui, c’est Laurent Dubost, leur fils, diplômé d’école d’agriculture, qui gère l’exploitation. Belle réussite avec ce grand Pomerol 2019, coloré et charnu, aux tanins fermes et soyeux à la fois, d’une jolie concentration, aux notes de groseille, d’humus et d’épices, un millésime ferme en bouche, de garde, naturellement. Le 2018, équilibré et dense, a des tanins fondus, très agréable avec ce nez de violette et de fruits rouges mûrs, qui associe distinction et richesse, ample et gras en bouche, il se goûte déjà très bien. Vous allez adorer son 2017, il est excellent, de bouche puissante et dense, aux tanins bien fondus, c’est un vin où s’entremêlent des notes de petits fruits rouges à noyau bien mûrs, d’humus et de réglisse. Très savoureux 2016, issu d’un terroir typique de sable graveleux comportant une sous-couche de crasse de fer (alios), aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, il a des tanins soyeux, c’est un vin à la fois charnu et distingué. Même propriétaire que le Bordeaux Supérieur Château Bossuet. |
Château MAZEYRES (POMEROL) Direction : Alain Moueix 56, avenue Georges-Pompidou 33500 Libourne Téléphone :05 57 51 00 48 Email : info@mazeyres.com Site : www.mazeyres.com Au sommet. Un vignoble de 25,5 ha de vignes sur des parcelles morcelées qui apportent leur complexité et leur complémentarité. Sols de graves et de sables de la terrasse de Pomerol et sous-Sols de graves ou de molasse riche en crasse de fer. L’encépagement a été repensé lors de l’achat récent d’une parcelle de 4 ha : 73% Merlot, 24,4% Cabernet franc et 2,6% Petit Verdot pour sa fraîcheur. Mazeyres est un magnifique manoir du XVIIIe siècle, entièrement restauré et parfaitement mis en valeur dans un bel écrin constitué d’arbres et de magnolias centenaires. Des fouilles ont permis d’exhumer de très belles poteries datant du IIIe siècle, vestiges de l’époque gallo-romaine et précieusement conservés au château. Quatrième génération de viticulteurs et négociants libournais, Alain Moueix dirige la propriété et apporte son expertise et son savoir-faire issus du terroir. Conscient de ce potentiel unique, dès 1992, il décide de mettre en valeur ce vignoble afin que celui-ci puisse révéler son authentique expression. Il opte, dans un premier temps, pour une viticulture raisonnée et met en place une gestion parcellaire pointilleuse afin de révéler la diversité et la complémentarité de ces différents terroirs. Enrichi de son expérience au sein du château Fonroque (100% en biodynamie depuis 7 ans), Alain Moueix a pu constater des changements notables en matière d’interaction entre la plante, le sol, le sous-sol et l’environnement produisant ainsi un effet d’authenticité et de finesse dans l’expression du terroir au sein des vins produits. Alain Moueix a apporté à Mazeyres son expertise et surtout une ouverture d’esprit certaine. La conversion à la Biodynamie a débuté par quelques parcelles en 2011. En 2012, la totalité de la propriété a été convertie. Grâce à la Biodynamie, les vins ont, en plus de cette fraîcheur assez caractéristique, un côté aérien et une belle verticalité. La propriété est certifiée Bio depuis 2015. Alain Moueix nous dit que “les vendanges 2021 me rajeunissent, je suis là depuis 1991 ! J’ai bien connu cela à l’époque… des périodes estivales chaudes puis froides… Nous avons attendu la maturité pour vendanger. Le 2021 est un millésime assez tardif. Les degrés d’alcool étaient assez faibles, nous allons produire des vins à 12,5-13°, il y a de bonnes acidités qui se tiennent, une belle fraîcheur, une jolie matière tannique assez fine, nous n’avons peut-être pas la richesse des derniers millésimes, mais, ce sont de jolis vins tout de même, qui seront prêts à boire plus rapidement que certains autres millésimes plus riches et, qui souvent, ont tendance à se refermer pendant 2 ou 3 ans. 2019 : l’été a été très chaud avec des périodes de canicule, la concentration qui augmentait rapidement, il a fallu se précipiter pour vendanger afin de conserver l’équilibre. 2019 a les caractéristiques des millésimes en 9 comme 1999, 2009. Beaucoup de richesse, tanins souples et suaves. La biodynamie a été extrêmement utile dans ces étés chauds, elle permet de préserver la fraîcheur et la vivacité des vins. Si on compare 2019 avec le 2020, je dirais que 2020 est plus classique, l’été a été plus marqué par la grosse chaleur, le vin présente une belle richesse, beaucoup de finesse dans les tanins, c’est un vin très agréable, très réussi, un grand millésime.” Il a raison et on s’en aperçoit notamment avec ce splendide Pomerol 2019, c’est un vin riche en matière, au nez de violette et de sous-bois, tout en couleur, avec en bouche ces notes subtiles et intenses de kirsch et de fruits rouges surmûris, aux tanins puissants mais bien fondus, très harmonieux et prometteur. Beau 2018, fin, gras, bien charnu, un vin très parfumé (violette, cerise noire), riche et subtil, où l’on retrouve au palais la groseille et les sous-bois en finale. Le 2016, où, comme d’habitude, la finesse prédomine, de robe intense, au nez complexe où s’entremêlent les fruits cuits, alliant structure et élégance en bouche. Le 2015, au nez de fruits mûrs (griotte) avec quelques arômes de cuir et, en bouche, on retrouve les nuances de fruits rouges avec un côté soyeux et une belle longueur, c’est un grand vin alliant structure et velouté. “L’augmentation de la part de Cabernet franc (21%, colonne vertébrale) et l’arrivée du Petit Verdot (4%, acidité naturelle) dans l’assemblage, associées à la biodynamie (pécision, éĺégance et fraîcheur) marquent une étape importante dans la définition tannique et aromatique de ce cru.” |
Clos du PÈLERIN (POMEROL) Norbert et Josette Égreteau, et Laeticia Bühler-Égreteau 3, chemin de Sales 33500 Pomerol Téléphone :05 57 74 03 66 et 06 87 38 35 87 Email : egreteau.norbert@orange.fr Le vignoble est dans la famille depuis 3 générations (3,50 ha, essentiellement plantés de Merlot à 80%, le Cabernet franc et le Cabernet-Sauvignon se partageant à parts égales les 20% restants). Laeticia Bühler-Égreteau considère que “malgré le gel et le mildiou qui ont diminué la récolte, ce qui reste est qualitatif. Elle propose à la vente cette année les 2016, 2018, 2019 puis les 2020 auxquels s’ajoutent les vins produits par ses parents soit : 2004, 2007, 2012, 2013, 2014 et 2015.” Vous allez adorer comme nous ce très beau Pomerol 2019, il est riche en couleur comme en matière, au nez de fruits rouges à noyau et d’épices, très élégant, charmeur et typé, de belle garde. Superbe 2018, de bouche ronde, tout en harmonie, riche en couleur comme en matière, aux tanins structurés, que l’on peut commencer à savourer. Le 2016, qui allie une finesse tannique à une rondeur en bouche persistante, est particulièrement charmeur, velouté, d’une très jolie finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Remarquable 2015, charmeur, au nez subtil où dominent le cuir et le pruneau confit, d’une très jolie concentration en bouche, aux tanins bien réels et fins, légèrement épicé, de garde. Beau 2014, corsé et gras, riche en couleur comme en matière, au nez de cerise et d’humus, très équilibré, classique, que vous pouvez commencer à déboucher avec un rôti de veau farci aux truffes ou un bœuf braisé aux carottes. |
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Château PLINCE (POMEROL) Scev Moreau 37, chemin de Plince 33500 Libourne Téléphone :05 57 51 68 77 Email : chateauplince@gmail.com Site : www.chateauplince.fr Un vignoble discret qui possède un charme et une typicité indéniable, à des prix doux. “Nous sommes en restructuration de vignoble. 2022 : nouvelle plantation de 3890 m² (toujours d’un seul tenant aux vignes actuelles), ce qui agrandi notre vignoble qui passe de 8 ha 66 a 35 ca de vignes plantées à 9 ha 05 a 25 ca et modifie le pourcentage de cépage. Quand toute la propriété Château Plince sera en production (d’ici 2024 et 2026) nous serons à 87% de Merlots et 13% de Cabernets francs. La moyenne de notre production annuelle n’est plus de 50 000 bouteilles mais de 55 000 bouteilles.” Après une cuvaison en cuves ciment équipées d’un système de thermorégulation, la vinification (sous le contrôle de M. Toutoundji, œnologue) se fait pendant quinze mois en barriques de chêne dont un tiers est renouvelé chaque année. Le vin qui se caractérise par son moelleux et sa souplesse est un vin “qui plaît beaucoup aux dames”. Franchement, ce Pomerol 2019 est vraiment remarquable, il est parfumé, harmonieux, au nez subtil, intense, avec des notes d’épices douces, charnu, de bouche ample où se développent des nuances de pruneau et de sous-bois. Superbe 2018, de couleur pourpre, au nez confit, aux tanins très harmonieux, c’est un grand vin typé, avec des nuances de cassis et de cuir, d’une grande richesse, que l’on vous conseille sur une terrine de perdreau ou un foie gras de canard pané, poêlé aux poires. Le 2016, médaille d’Or à Paris, est charnu, c’est un vin riche en bouquet comme en matière, tout en bouche, aux tanins équilibrés, complet, élégant, aux notes de truffe, d’une grande harmonie. Le 2015, c’est un vin très harmonieux, complet, au nez de prune et de violette, une pointe d’épices, charnu en bouche mais tout en subtilité. |