En Champagne, une bonne dizaine de vignerons et (petites) maisons font leur entrée dans la catégorie des Premiers Grands Vins Classés. D’autres suivront prochainement.
Pour trois raisons principales :
– l’omniprésence historique et marketing d’un bon nombre de grandes (dans le sens d’importance) maisons commence à avoir bon dos. A l’heure où certaines continuent de déverser gracieusement ou pas, l’une du mobilier sur une plage, l’autres des magnums lors d’évênements sportifs ou de festivals, eh bien, les “petits” vignerons, eux, ont visiblement compris ce qu’il fallait faire : aller se présenter eux-mêmes aux restaurateurs (c’est quand même plus sympa qu’un représentant), expliquer leur savoir-faire, partir au Japon ou en Russie, conforter leur présence sur le Net et les réseaux sociaux, se montrer…
– la qualité des cuvées des vignerons que l’on déguste depuis une bonne dizaine d’années est nettement plus passionnante que des cuvées de grands groupes qui ont toujours le même goût : elle apporte une originalité des sols, fait ressortir ici le Pinot meunier, là un territoire spécifique de Grand ou Premier Cru, la Byodynamie, le respect de la Nature, le traitement des sols à la charrue, tout cela exacerbe ce que l’on attend d’un vrai grand vin : son originalité. C’est le résultat d’une persévérance hors-normes de la part de ces vignerons.
C’est le plus beau paradoxe français : quand des régions entières uniformalisent leurs vins, en Champagne, on a pris le contresens en valorisant enfin son terroir !
– les prix. Entre 20 et 50 € (c’est-à-dire aux prix des cuvées de base de beaucoup de marques), on accède donc à des cuvées formidables. Bien sûr, certaines sont plus chères mais toujours bien moins que les plus connues. Comment ne pas encourager cela ?
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La force des sols est omniprésente, et on ne doit s’intéresser qu’aux vignerons dignes de ce nom, ceux qui pratiquent l’amour du terroir associé à une convivialité exemplaire, et c’est ce qui compte ici, tant cela peut manquer dans d’autres régions. Car ici, le vin est avant tout un art de vivre. On partage un moment (et on boit un “canon” en même temps) avec ces vignerons talentueux et passionnés, souvent très discrets, mais avec lesquels on partage, quand on les connaît, une convivialité rare.
En blancs, on le sait, c’est ici que l’on excite ses papilles avec quelques-uns des plus grands vins du monde, de Meursault à Chablis, de Puligny à Corton. Les rouges sont tout aussi formidables, dans une série de millésimes particulièrement savoureux, pratiquement sans discontinuer depuis les années 2000, même si, le gel et la grêle n’ont pas facilité la tâche des vignerons.
Bien sûr, il s’agit de savoir faire le bon choix, tant la complexité des classements en crus, clos, climats, et le fait qu’un vigneron puisse posséder une multitude de crus dans un périmètre très restreint (quelques ares…) ne peuvent que multiplier les différences. La Bourgogne est un paradoxe à l’état pur, où la nature, au travers des terroirs et des microclimats, est omniprésente. Tout concourt ici, dans un “mouchoir de poche”, à faire la différence entre un bon vin et un vin sublime. Du grand art.
Nos dégustations pour la sélection du prochain GUIDE (Edition 2022, parution à la rentrée) viennent de commencer. Pour l’instant, voici les Bordelais retenus dans l’édition actuelle, toutes appellations confondues. Faites-vous plaisir, ce sont des références !
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Il n’y a que des millésimes plus délicats que d’autres. Les techniques ont évoluées dans le bon sens, les vignerons savent parfaitement anticiper, gérer leur vignoble. Néanmoins, il faut savoir expliquer la spécificité de telle ou telle année. Quand on goûte des 2002 ou 2004 en Médoc, ils sont meilleurs que le 2003 pour lequel tout le monde s’enthousiasmait ! C’est la même chose avec les 2014 ou 2011, souvent remarquables actuellement.
2019 et 2018 : ce sont deux très grands millésimes dans la majorité des régions.
A Bordeaux, le 2019 est peut-être le plus grand millésime des dix dernières années, encore supérieur au 2018. En Médoc, les tanins sont fondus, la matière est là, et l’état sanitaire était remarquable. En Graves et Pessac-Léognan, c’est la même haute qualité, peut-être avec une quantité moindre. Dans le Libournais, de Pomerol à Saint-Émilion, on a également une récolte optimale, malgré certaines attaques de mildiou, que les meilleurs vignerons ont parfaitement maîtrisées, qu’ils soient en Bio ou pas. Toutes les autres appellations suivent, la qualité est donc omniprésente, en blancs comme en rouges, et même à Sauternes où la quantité est moindre.
En Bourgogne, malgré quelques gelées (Chablis, Puligny…), le millésime est également formidable en blancs, en qualité comme en quantité, la Côte de Beaune sort donc des vins au top avec une belle acidité et de la concentration, on frise la perfection!
Pour les rouges, on atteint les sommets, certains rapprochant le millésime 2018 du mythique 1959 ! Un millésime avec beaucoup de couleur, des tanins soyeux, un grand équilibre.
Le Beaujolais suit avec des vendanges magnifiques et souvent précoces, quantité et qualité sont au rendez-vous, des vins équilibrés et puissants.
Dans la Loire, en blancs, Sancerre et Pouilly-Fumé en tête, l’équilibre est parfait : degrésv élevés, belle acidité, fruité, Idem en Anjou, en Touraine oiu dans le Muscadet. Pour les rouges, la qualité est également de haut niveau avec des arômes de fruits noirs mûrs et une belle maturité.
Dans le Rhône, attaque de mildiou (donc souvent quantité moindre) et dendanges plus délicates mais qualité exceptionnelle grâce à la vigilances des meilleurs vignerons, en blancs comme en rouges.
Même situation en Languedoc avec une attaque sévère de mildiou et des pluies, mais la sécheresse de l’été et la tramontane ont permis de rentrer une vendange au meilleur niveau, qui frise l’excellence.
La Provence a connu les mêmes aléas climatiques (mildiou, grêle) mais ici c’est le Mistral qui a été bénéfique et, si la quantité et moindre, la qualité est excellente avec une belle matière pour les rouges, et superbe pour les blancs et rosés.
L’Alsace a connu l’une des plus belles réussites avec ce millésime 2018, avec de la concentration, une belle acidité et de forts degrés naturels qui laissent présager de superbes vendanges tardives.
Le Sud-Ouest n’est pas enn reste, grâce à une très belle arrière-saison, maturité, matière vont apporter des rouges de garde, quand les blancs sont particulièrement vifs.
En Champagne, c’est une année vraiment magnifique : on a rentré des raisins très sains, dorés à souhait, maturité, état sanitaire, volume… tout y est !
2017 : l’année a souvent été difficile, notamment à cause du gel ou de la grêle. Quand les vendanges se sont déroulées parcelle par parcelle afin d’essayer d’avoir la meilleure maturité, le millésime est très réussi, notamment à Bordeaux, et l’on peut le rapprocher du 2015, avec, néanmoins, un peu moins de puissance.
En Bourgogne, les blancs sont très bien réussis, avec une tension classique, des vins ronds qui sentent les agrumes (Chablis, Meursault, Puligny…), non loin des 2016. Les rouges (Gevrey-Chambertin, Fixin..) le sont tout autant, issus de vendanges précoces et d’une belle arrière-saison, qui ont grandement sauvées le millésime, les meilleurs se rapprochant du très grand 2010.
En Champagne, la “patte” du vigneron a été primordiale pour sortir une belle année, qualitativement et quantitativement, et les sélections ont du être rigoureuses, comme en Alsace
En Languedoc, très beau millésime 2017 pour les rouges, semblables aux 2015 et 2011. Comme dans le Rhône, où les blancs sont remarquables, très bien équilibrés en acidité, et les rouges garants d’un beau potentiel d’évolution.
Dans la Loire, l’attention des vignerons a été déterminante : les blancs (Sancerre, Pouilly-Fumé, Saumur) sont superbes, très séduisants, particulièrement élégants, avec beaucoup de minéralité. Les rouges sont tout aussi réussis, similaires au 2016.
2016 : partout, c’est un très grand millésime, supérieur au 2015 pour son homogénéité. La Bourgogne a signé l’une des plus belles années qui soient, dans les deux couleurs, comme Bordeaux, où la matière et la couleur sont omniprésentes et que l’on peut rapprocher du magnifique 2009. Beau potentiel de garde, comme dans le Rhône. Beau millésime également en Alsace.
2015, c’est un très grand millésime depuis cinq ans, toutes régions confondues.
– À Bordeaux, des pluies quand il le fallait, un bel ensoleillement, d’où sa couleur très fonçée, tirant sur le noir. Il a de bons degrés, est équilibré et long en bouche, ce sera un millésime de garde.
– En Bourgogne, les rouges sont d’une très belle maturité, aucune pourriture et un excellent équilibre entre sucre et acidité. Les vins sont soyeux, ont des tanins ronds avec une belle concentration. Les blancs sont gras, tirant sur le fruit.
– Dans le Rhône, pour les blancs comme pour les rouges, Quantité et qualité se rejoignent, les vins ont des degrés magnifiques et ont bénéficié d’une parfaite maturité. Le rouge peut être comparé aux 2010 : belle maturité, avec beaucoup de fruit, des tanins veloutés, un vin chaleureux, puissant, équilibré, très long en bouche.
La Provence (beaux rouges concentrés, rosés très fruités, avec beaucoup de finesse, blancs très expressifs, subtils et denses à la fois), la Corse, la Loire, l’Alsace et le Languedoc (équilibre et fraîcheur, acidité modérée, des vins très aromatiques, de belle évolution), le Sud-Ouest (rouges plus souples que le 2014), sont aux mêmes niveaux qualitatifs.
2014 : comme les 2008 ou 2011, il pâtit de sa position historique entre les deux millésimes qui l’encadrent.
– En rouges, il est pourtant excellent, classique : volume, structure, fruité, concentration, c’est un bon millésime de garde à Bordeaux (vraiment de très jolis vins, très belle couleur profonde, structure importante, sur le fruit, des tanins très mûrs, un très bel équilibre et un très bon potentiel de garde), en Bourgogne (belle année, sur le fruit grâce à un raisin bien mûr, avec une belle matière, facile à boire), et dans le Rhône ou le Sud-Ouest (où les tanins sont particulièrement équilibrés, un vin de garde).
La Loire (bel équilibre et des tanins soyeux, traduisant la bonne maturité du Cabernet franc, des vins fruités, précis) et la Provence suivent, et le Languedoc a signé un excellent millésime, où la fraîcheur se mêle au velouté, très agréable à déguster rapidement.
– En blancs, les liquoreux sont exceptionnels en Alsace, dans la Loire ou à Bordeaux, dans la lignée de l’extraordinaire 2007. Les blancs secs de ces mêmes régions sont très séducteurs : à Bordeaux, des taux records de sucre et de puissance se sont alliés à une fraîcheur séductrice, en Bourgogne, on est sur un vin minéral avec une belle tension, gras, d’une belle couleur claire.
2013 : c’est le plus difficile des 10 dernières années, c’est comme cela, et ce n’est pas de la faute des vignerons. Néanmoins, toutes les régions ne sont pas à la même enseigne. Les réussites sont dans le Guide, et, dans ce cas, ce sont de vrais vins “plaisir”.
– En rouges, le Languedoc, suivi de la Corse et de la Provence (beaux vins gourmands), ont réussi un excellent millésime. La Bourgogne et le Rhône s’en sortent relativement bien, Bordeaux et la Loire sont les deux entités qui ont le plus souffert. Les vins réussis dans ce (très) petit millésime se révèlent être assez délicats, et à boire rapidement. Globalement (les exceptions existent, naturellement), la région libournaise et Pessac-Léognan ont mieux réussi que le Médoc.
– En blancs, la Bourgogne et Bordeaux ont sorti un excellent millésime, comme l’Alsace ou la Vallée du Rhône.
2012 : c’est le plus surprenant, car on ne s’attendait pas à une telle évolution. C’est un millésime très homogène. S’il est déjà très bon à boire maintenant, grâce à sa belle acidité, il peut aussi se conserver.
– En rouges, il est superbe à Bordeaux comme en Bourgogne, un beau millésime classique et très équilibré. Le Rhône et la Loire peuvent en dire autant, même si les vins sont moins structurés, et la Provence a sorti des vins tout en finesse et souplesse, particulièrement charmeurs.
– En blancs, l’ensemble des régions proposent un beau millésime avec, un cran au-dessus, l’Alsace, Bordeaux, la Bourgogne (très grand millésime, à Chablis comme dans la Côte de Beaune), et le Rhône. Les liquoreux ne sont pas bien enthousiasmants.
2011 : c’est une réussite partout, une très grande année en Languedoc, en Provence, dans le Rhône (parfaitement équilibré, belle couleur, tanins souples et structurés, semblable aux 2008 et 2000, qui était un beau millésime qui a très bien évolué), ou en Bourgogne, en blancs comme en rouges (beaucoup de fruit, des vins soutenus et assez tannique, de garde). Les liquoreux d’Alsace et de la Loire atteignent les sommets.
À Bordeaux, en rouge, un printemps chaud et sec, un été frais et ensuite, puis un très bel automne ont donné ce millésime séducteur, à la fois mature et distingué, on peut le rapprocher du beau 2008, tout aussi classique. C’est un très grand millésime en blanc sec comme en liquoreux.
2010 : il fait partie, avec 2015 et 2009, de la splendide trilogie de ces vingt dernières années ! Très proche du 2009, il est plus fermé, et demande de la patience.
À Bordeaux, les rouges ont tout : belle robe rouge sombre, arômes de fruits noirs intenses, jolie fraîcheur en bouche, des tanins aux grains raffinés, une très belle structure, beaucoup d’ampleur, d’élégance, de finesse, un très grand millésime, très prometteur.
En Bourgogne, pour les rouges, vendanges fin septembre, très belle arrière-saison et des rendements très faibles, expliquent ces couleurs profondes et cette très bonne structure, des vins d’une grande maturité. En blancs, des vins bien équilibrés, qui se caractérisent par une belle minéralité, très charmeurs.
En Rhône, des vins colorés, avec de la mâche, une belle texture, beaucoup de fruité, de la puissance.
Les blancs secs comme les liquoreux sont à un très haut niveau en Alsace, dans le Sud-Ouest et dans la Loire, quant les rouges associent matière et distinction dans toutes les régions, particulièrement en Languedoc.
2009 : actuellement, c’est certainement le plus beau millésime qui soit, classique, à l’inverse d’un 2005, grand, certes, mais aussi atypique à cause de la chaleur intensive. En 2009, l’acidité est également présente, ce qui apporte cet équilibre entre la puissance et l’élégance, cette fraîcheur naturelle qui signe les vrais grands vins.
A Bordeaux, en Bourgogne, en blancs secs ou en liquoreux, ce millésime est réussi dans toutes les déclinaisons et dans l’ensemble des appellations.
– En rouges, Bordeaux et la Bourgogne atteignent vraiment les sommets, Le Rhône est également à l’origine d’un grandissime millésime.
– En blancs, la Bourgogne a sorti l’un de ses plus grands millésimes, dans la lignée du 2008 (garant d’une exemplaire monéralité), mais d’un style différent, les deux de garde, le 2009 provenant d’une année “solaire”, des vins racés, mûrs, remarquables, très sur le fruit, avec des notes toastées, grillées, un peu moins minéral. Le Rhône suit.
Dans la Vallée du Rhône, comme toujours, les vins retenus bénéficient d’un splendide rapport qualité-prix-plaisir. En blancs comme en rouges, les sols ont une grande influence, de beaux Châteauneuf-du-Pape (galets, bien sûr, mais aussi des sables) ou un Côte-Rôtie (terrasses granitiques et oxyde de fer) à 35 euros valent largement leur prix, sans parler de la multitude d’appellations : Beaumes-de-Venise (calcaire tendre et molasses), Rasteau (sols bruns et calcaires), Cairanne (terrasses argileuses et molasses sableuses) ou “simples” Villages (Séguret, Visan…) que l’on trouve entre 7 et 12 euros. Voilà des vins typés et à prix doux !
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En Languedoc, de Faugères en Minervois, des Corbières à Saint-Chinian, en passant par les Languedoc ou les Vins de Pays (IGP)… on soutient encore et toujours ces producteurs passionnés qui élèvent des vins racés, historiquement marqués par des cépages spécifiques… le tout donnant de vrais beaux vins typés, même si les conditions climatiques peuvent créer des vins trop alcoolisés. Les rosés sont de mieux en mieux faits.
Satisfecits Famille Bouchard (Abbaye Sylva Plana) Benjamin Delpech (Argentiès) Pierre et Jean-Michel Mégé et Philippe Pons (Reynardière) Caryl et Jan Panman (Rives-Blanques)
Nous commençons les dégustations de Champagne pour le prochain GUIDE. Voici le Top Vignerons de l’année actuel, qui évoluera, bien sûr, en fonction des dégustations.
À la tête des Premiers Grands Vins Classés, en blanc comme en rouge. Exploité par la famille Duveau depuis plusieurs générations, le vignoble s’étend aujourd’hui sur 50 ha. Ce terroir bénéficie de conditions climatiques particulièrement favorables à la culture de la vigne. Sur ce solargilo-calcaire, les cépages s’épanouissent pour donner des Vins expressifs et de caractère, bien typés, qui collectionnent les récompenses. Pour Patrice Duveau, “les vendanges 2019 ont été limitées par les dégâts causés par le gel, cependant les vignes protégées n’ont pas subi de stress, d’où une récolte honorable par rapport à ce qui s’est passé dans d’autres vignobles, avec une qualité remarquable qui laisse présager de belles dégustations, seul hic, je le regrette, la quantité n’a pas suivi. En cette année 2020, nous mettons en vente le Saumur Blanc les Perruches 2017, le Saumur Blanc Elégance 2018 puis 2019, le Saumur Champigny Tradition 2018, le Saumur Champigny les Loges 2016 puis 2017, et le Crémant De Loirebrut.” Voilà un remarquable Saumur-Champigny cuvée des Loges 2016, issu de vieilles vignes qui donnent un vin puissant et très harmonieux, bien typé, aux arômes très persistants de fruits rouges cuits (mûre, fraise), complexe. Agréable Saumur-Champigny rouge cuvée Affinité 2017, de roberubis, classique et parfumé, de bouche ample aux notes de violette et de framboise. Le Saumur-Champigny Tradition 2017, de couleur soutenue, aux notes de cassis mûr et d’épices, franc et savoureux en bouche, parfumé et bien typé. Goûtez également le Saumur Blanc Les Perruches 2017, qui sent les agrumes, un vin de bouche franche, alliant charpente et vivacité, très fruité, tout en élégance. Et cet autre Saumur Blanc Élégance 2018, un vin qui mêle distinction et structure, une bonne rondeur et un bouquet très aromatique aux notes subtiles de poire et d’amande fraîche. Le Crémant De Loirebrut (Chenin et Chardonnay), dense et fruité, avec des notes florales persistantes, d’une jolie finesse en bouche, de mousse crémeuse.
Les Clos MAURICE (SAUMUR-CHAMPIGNY) Mickaël Hardouin 18, rue de la Mairie 49400 Varrains Téléphone :02 41 38 80 02 et 06 88 15 01 14 Email : closmaurice@orange.fr Site : www.clos-maurice.com
À la tête des Premiers Grands Vins Classés, en blanc comme en rouge. Mickaël Hardouin, chaleureux, passionné, est une référence dans l’appellation. Vigneron depuis 1997 aux côtés de son père, il a repris l’exploitation de 20 ha, lors du départ à la retraite de celui-ci. La majeure partie des vignes des Clos Maurice est située sur des terroirs qui ont une vraie personnalité. Ils sont en Clos pour beaucoup (Clos Maurice, Clos Poinçon, Clos de Dards, Clos Prieur…). Ces terroirsargilo-calcaires (le calcaire est ici la pierre de tuf) confèrent au vin une structure harmonieuse et veloutée. “Les ventes cette année se fixent, nous indique Mickael Hardouin sur les Saumur Champigny 2019, les Vieilles vignes 2018, le Clos du Midi 2018, et en blanc le Saumur Licorne du Clos 2019 en juin 2020. Malgré le gel du 4 Avril 2019 qui a diminué de 60 à 70 % la récolte, nous avons eu ensuite une nouvelle sortie de raisins sur les bourgeons secondaires, et cette petite récolte nous a dotés de Vins flatteurs, aux arômesfruités avec peu d’acidité et des degrés oscillants entre 13 , 13,5°, le terroir s’est bien exprimé aussi bien en rouge qu’en blanc. Nous avons davantage de volume en rouge, et nous sommes satisfaits de ce millésime 2019.” Toujours ce superbe Saumur-Champigny Vieilles vignes 2017, 100% Cabernetfranc, réel vin d’expression variétale et de terroir (élevage en cuves béton), il est riche en couleur comme en arômes, avec ces notes caractéristiques de framboise mûre et d’épices, intense au nez comme en bouche, de garde. Le Saumur-Champigny Voltige des Clos rouge 2018, 100% Cabernetfranc, classique, de bouche corsée, c’est un vin complexe, très parfumé, tout en bouche, concentré, aux tanins mûrs, charnu. Il y a aussi ce formidable Saumur-Champigny La Cabriole 2018, 100% Cabernetfranc, 100% barriques dont un tiers neuves, de couleur grenat intense, au nez dominé par les épices et les petits fruits rouges à noyau, il est très parfumé en bouche, avec ces notes de pruneau confit. Splendide Saumur Blanc Licorne du Clos 2018, 100% Chenin, riche au nez, aux notes de rose et d’aubépine, intense, à la fois charpenté et distingué, d’une finale intense. Et ce remarquable Crémant De Loire Volupte des Clos, 90% Chenin et 10% Chardonnay non dosé, l’élevage du vin de base en barriques permet d’atteindre cet équilibre incomparable. On retrouve des arômes de fleurs blanches, de poire et de noisette.
Domaine de la PETITE CHAPELLE (SAUMUR-CHAMPIGNY) Laurent et Chantal Dézé 4, rue des Vignerons 49400 Souzay-Champigny Téléphone :02 41 52 41 11 Email : deze.laurent@orange.fr Site : www.domainepetitechapelle.com
Toujours à la tête des Premiers Grands Vins Classés. Des vignerons charmants et un vignoble familial (12 générations), conduit en lutte raisonnée depuis plus de 30 ans, 35 ha sur des solsargilo-calcaires très caractéristiques. Au XIXe siècle, un marinier, rescapé d’un naufrage en Loire fit bâtir une chapelle auprès de la maison familiale. Mais ce n’est qu’en 1982 que le domaine pris ce nom, lors de l’installation de Laurent avec son père, Gilbert. Gabriel Dézé, frère du grand père de Laurent (autrement dit son grand oncle) fut à l’origine de l’appellationSaumur Champigny dont il signa le décrêt le 31 décembre 1957 en tant que Président.
Toujours ce remarquable Saumur-Champigny Les Chaneluzes 2014, très représentatif de ce que doit être un vin de cette appellation, où s’entremêlent les épices, la griotte et les sous-bois, est un vin fondu, puissant au nez comme en bouche, d’excellente évolution. Très agréable Saumur-Champigny Tradition 2015, très aromatique, aux notes subtiles et intenses d’humus et de petits fruits rouges, de bouche savoureuse comme il le faut. Superbe Saumur Blanc Volupté 2017, très équilibré, très élégant, de bouche dense et parfumée, plaisant par sa vivacité, à dominante de fruitssecs (abricot) et d’aubépine, à un prix défiant vraiment toute concurrence. Vous aimerez tout autant le Cabernet De Saumurrosé, de robe brillante rose clair, mêlant fraîcheur et charpente, un vin tout en bouche, avec des arômes subtils et persistants où dominent les fruitsfrais. Le Saumur Blanc L’Ancestrale 2016, est un vin qui mêle distinction et structure, une bonne rondeur et un bouquet très aromatique aux notes subtiles de poire et d’amande fraîche. Le Coteaux-de-Saumur Blanc 2016, est élégant, richement bouqueté, tout en rondeur, de bouche fruitée, tendre et corsé à la fois. Et toujours le Crémant De Loirebrutrosé, ample et très fruité (petits fruits rouges mûrs), c’est un vin classique et distingué, harmonieux. Il y a encore leur Méthode Traditionnelle brutzéro Dézir, tout en subtilité d’arômes, de belle teinte dorée, aux nuances de fruits bien mûrs, avec des notes de tilleul et d’abricot, de bouche délicate, qui existe aussi en brut. A découvrir aussi la Méthode Traditionnelle rouge demi-sec Carminal, riche en arômes de fruits rouges, une cuvée intense, très fraîche.
C’est en 1840 que l’on retrouve des traces du Domaine des Raynières. Arrivé en 2006 au Domaine, Sylvain Rebeilleau représente la 6e génération., Laetitia, son épouse , va s’occuper de l’accueil, de la vente au caveau. Culture raisonnée : vignes enherbées pour maîtriser leur vigueur, rendements régulés grâce à la taille et vendanges en “vert”. La vinification se déroule dans un chai climatisé en cuves Inox thermo-régulées pour une parfaite harmonie suivant les cuvées désirées. Nous avons beaucoup apprécié le Saumur-Champigny 2017, marqué comme il se doit par son Cabernetfranc, vraiment réussi, de couleur profonde, concentré, avec des arômes de fruitscuits, de cassis, alliant couleur et matière. Très beau Saumur-Champigny Vieilles vignes 2016, Cabernetfranc, savoureux, d’une grande richesse aromatique (griotte, mûre, cuir), de robe intense, ferme, aux tanins denses, d’excellente évolution. Goûtez le Saumur rouge 2017, Cabernetfranc, au nez de cassis et de framboise avec des notes de violette, un vinfranc, classique et typé, et le Saumur Blanc 2017, Chenin, très élégant, de bouche dense et plaisante par sa vivacité, des arômes d’abricot et d’aubépine, que l’on vous conseille, par exemple, avec des filets de harengs pommes de terre à l’huile ou des aiguillettes de poulet à la normande
Château de TARGÉ (SAUMUR-CHAMPIGNY) Édouard et Paul Pisani-Ferry Chemin de Targé 49730 Parnay Téléphone :02 41 38 11 50 Télécopie : 02 41 38 16 19 Email : edouard@chateaudetarge.fr Site : www.chateaudetarge.fr
Belle demeure flanquée de 4 tours à flanc de coteau, le domaine est superbement situé sur le coteau particulièrement calcaire qui domine la Loire avec un vignoble de 21 ha, 16 en rouge (Cabernetfranc), et 5 en blanc (Chenin). “Depuis 2000, nous avons le label Terra Vitis : le sol est travaillé et enherbé, le compost a remplacé les engrais chimiques. Paul a décidé d’aller plus loin avec un passage en conversion Agriculture Biologique depuis 2017 lors de son arrivée sur le domaine.” Pour Paul et Edouard Pisani, “leurs ventes en 2020 : Saumur-ChampignyChâteau de Targé 2017, Saumur-Champignycuvée Ferry 2016, Saumur-Champigny Quintessence 2016, Saumur Blanc Fresnettes 2018, Saumurrosé 2019, Saumurbrutblanc et Saumurbrutrosé. Les vendanges 2019 ont été une bonne surprise avec une récolte bien plus importante que nous l’imaginions et une qualité, où l’excellence est au premier plan. Une année très surprenante où nous attendions très peu de rendement à cause du gel qui nous a touchés tardivement début Mai, et de la saison aride et caniculaire qui s’en est suivie en Juin-Juillet (48 jours sans pluies, et deux épisodes au dessus de 40°C !). Au moment des vendanges, les pluies ont tout changé en faisant gonfler les baies et assurant une récolte de très belle qualité avec une fraicheur inattendue. Rose de Targé 2019 : victime de son succès l’an passé, nous en avons produit plus cette année. Il y a également notre premier millésime officiellement en Bio que l’on prépare pour 2020 !” Voilà un superbe Saumur-Champigny Quintessence 2016, vieilles vignes de Cabernetfranc, élevé en fût de chêne, aux notes de mûre et de griotte, riche en couleur, classique, alliant finesse, charpente et persistance, corsé, de bouche savoureuse. Il est issu des deux meilleures parcelles du domaine. A partir de 2017 les parcelles ont été vinifiées séparément : c’est donc la dernière année d’assemblage ! Goûtez le Saumur-ChampignyChâteau de Targé 2017, aux notes de griotte, mêlant souplesse et intensité aromatique, harmonieux et très équilibré, un vintypé, un peu plus intense comme le voulait cette année chaude et très qualitative. On excite encore ses papilles avec leur Saumur-Champigny rouge cuvée Ferry 2016, vieilles vignes de Cabernetfranc, toujours très typé, puissant, aux tanins présents, qui reste toutefois sur la fraicheur et la finesse typiques de ce millésime. Très joli Saumur Blanc Les Fresnettes 2018, au nez de fruits (coing, citron), vineux et fin à la fois, charmeur et riche, avec en bouche, des dominantes d’amande et de poire. Le Saumurbrutblanc de Targé, 70% Cheninblanc, 30% Cabernetfranc, méthode traditionnelle façon Crémant, aux bulles fines, aux arômes de coing et de tilleul, et une belle minéralité.
En Bourgogne, aux côtés d’une très belle séquence qui comprend les millésimes 2019 à 2009, le 2008 est assez délicat (remarquable en blanc), le 2007 très minéral, en blanc (très beaux Chablis) comme en rouge, ces derniers largement supérieurs au 2006. Les millésimes 2004, 2003, 2002, 2001, 2000 et 1999 sont très savoureux. Exceptionnels 2008 et 2004, dans la lignée du 2000, dans les deux couleurs, qui côtoient donc un 2003 atypique, comme 2005.
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On ne peut pas confondre un vin d’Alsace avec un autre cru, tant les terroirs laissent s’exprimer particulièrement, ici, le Riesling, là, le Gewurztraminer ou le Pinot gris. Attention à la complexité des crus et lieux-dits et lisez bien les étiquettes, pour ne pas confondre les clos, les Grands Crus ou les communes, et à la dépersonnalisation de quelques vins, notamment en Riesling, qui commencent à être bien trop ronds et loin d’une typicité réelle, où la nervosité devrait être de mise. Appréciez en tout cas l’extraordinaire convivialité des hommes de la région et les vrais vins typés dont les meilleurs atteignent une typicité rare et procurent la joie du vin, à des prix très sages.
En Provence c’est toujours Bandol qui signe une gamme de vins superbes, dans les trois couleurs ! Les autres appellations maîtrisent parfaitement les rosés et les blancs, et on peut regretter la voix empruntée par certains vers des rouges de plus en plus forts, concentrés. Ceux qui sont retenus élèvent les meilleurs. et laissent s’exprimer au mieux les grands cépages de la région (Mourvèdre, Cinsault, Rolle, Ugni blanc…).
En Corse, la force des terroirs a toute son importance et les coups de cœur sont réels.
La Bourgogne est l’un des plus vieux vignobles français, qui s’étend sur des sols d’une richesse magique : marnes kimeridgiennes à Chablis, de silice, calcaire, argile, marnes pour les plus grands rouges (ceux des mi-coteaux), argilo-calcaire en pentes douces pour les plus grands blancs, etc.
Aucun autre vin blanc ne peut rivaliser avec ces Crus (Grands Crus ou Premiers) de Puligny-Montrachet, Meursault ou Chablis, qui dévoilent une minéralité envoûtante et tiennent 15, 20, 30 ans sans décevoir !
Et, en rouges, pour lesquels certains dégustateurs incompétents n’ont toujours pas encore compris que la couleur ou la concentration n’ont rien à voir avec un réel potentiel de garde, on ne peut qu’exciter ses papilles avec ces crus racés.
Et puis, quel bonheur de serpenter la route des vins, de village de village, en apprenant très vite ce qui distingue les crus séparés par une route, les mi-pente à la plaine. Et tout cela dans la bonne humeur et le partage de boire un “canon” avec ces vignerons simples qui élèvent des vins légendaires !
Dans la Loire : si les millésimes 2013 et 2012 ne sont pas évidents, en rouges, le 2011 tire son épingle du jeu, même si les quantités ne sont pas au rendez-vous. Les 2018, 2016, 2015, 2014, 2010 et 2009 sont superbes, gras, denses, très parfumés. Le millésime 2017 est particulièrement réussi, même si, parfois, les quantités sont assez faibles.
Les blancs secs 2019 à 2007 sont dans la belle lignée des 2006, et la typicité s’allie à un rapport qualité-prix régulièrement remarquable. Pour les blancs secs, de très grandes bouteilles en Pouilly-Fumé comme à Vouvray, à Sancerre comme à Savennières ou à Saumur, où les vins possèdent un réel potentiel d’évolution, des millésimes comme les 2004 ou 2002 se goûtant très bien actuellement. Les liquoreux sont exceptionnels, notamment en Coteaux-du-Layon, Bonnezeaux ou Vouvray, et les rouges associent charpente et fraîcheur, du plus souple (Touraine, Bourgueil, Sancerre) au plus charnu (Chinon, Saumur-Champigny…), des vins qui s’apprécient jeunes mais savent aussi garder la distance (beaux 2000, 1998 ou 1995). Beaux liquoreux en 2016, 2015, 2011, 2010, 2009, 2007, 2004, 2003 et 2001.
Les vins de la région possèdent deux atouts considérables : un rapport qualité-prix réellement exceptionnel et une complexité due bien sûr à ces sols différents, les uns plus spécifiques que les autres. Il suffit de goûter un Sancerre Les Belles Dames et un autre Les Romains, un Quincy ou un Pouilly-Fumé Silex pour s’assurer de la typicité des vins. En Anjou-Saumur, peu d’autres vins peuvent copier les meilleurs crus de la région, marqués par ces sols de tuffeau ou de roche calcaire en parfaite osmose avec les cépages Cabernet franc et Chenin, le premier s’épanouissant sûrement le mieux ici. À Quincy comme à Pouilly, à Chinon comme à Monlouis, à Menetou-Salon ou en Saumur-Champigny, la région fourmille de vins qui possèdent une typicité exacerbée.
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Éthique, élégance, humilité sont donc la signature commune des vrais vignerons.
– Il n’y a pas de vin sans éthique. Cela consiste à ne pas se fourvoyer dans des opérations marketing extravagantes, ne pas se laisser prendre à la mode, qui, par définition, ne fait que passer. Et c’est surtout respecter les consommateurs, sans les abreuver de prix surestimés ou de produits “sans âme, ni vertu”. L’éthique, c’est croire en soi, avoir la foi, des valeurs, c’est la fidélité.
– On ne peut pas faire un bon vin sans élégance. L’arrogance, un accueil peu amène… sont des critères qui comptent pour décrypter les uns et les autres, dans toute les régions, du plus grand vin au plus modeste. Les vignerons Prix d’Honneur savent ce qu’ils ont à faire, se passent d’un magicien pour fabriquer une cuvée (très) spéciale, et ne perdent pas leur temps à frimer ou à jongler avec leurs tarifs… Respectant les anciens, ils travaillent, connaissent la force de leur sol, se servent à bon escient des techniques les plus modernes, sans perdre leur âme. Ils ont des valeurs, aiment leur vin, comme moi, comme vous. Et c’est tout ce qui compte.
– Un vrai vin est signé par l’humilité. Et être humble, ce n’est pas de la fausse modestie. On peut être fier, conquérant, et avoir les pieds sur terre, c’est-à-dire ne pas se prendre pour le messie…
Ces hommes et ces femmes sont les références de leur appellation, que je connais généralement depuis longtemps, un bon nombre étant retenus depuis le premier Guide, ce qui -en soi- mérite un véritable « coup de chapeau ». Ils associent le talent et la passion, l’humilité et la convivialité, sans se faire avoir par les modes… tout ce que l’on aime et c’est un vrai plaisir de partager un verre avec eux ! Certains et rares vignerons peuvent également y accéder très rapidement lorsque le “coup de cœur” est immédiat.
Des valeurs sûres, dans toute la gamme, dans le Guide depuis longtemps ou qui sont de vrais coups de cœur des derniers millésimes.Ils sont également garants d’une belle régularité qualitative et d’un attachement réel au terroir, chacun possédant son originalité. Pour quelques-uns, s’ils confirment cette excellence, ils atteindront le Prix d’Honneur.
Les satisfactions de ces derniers millésimes, dont les vins ont particulièrement séduits récemment, qui se sont distingués dans les dégustations et dont le talent se confirme. Ils peuvent prétendre au Prix d’Excellence. C’est déjà, en soi, une très belle garantie qualitative d’être dans cette catégorie.
Prix d’Honneur Ces hommes et ces femmes sont les références de leur appellation, que je connais généralement depuis longtemps, un bon nombre étant retenus depuis le premier Guide, ce qui -en soi- mérite un véritable « coup de chapeau ». Ils associent le talent et la passion, l’humilité et la convivialité, sans se faire avoir par les modes… tout ce que l’on aime et c’est un vrai plaisir de partager un verre avec eux ! Certains et rares vignerons peuvent également y accéder très rapidement lorsque le “coup de cœur” est immédiat.
Prix d’Excellence Des valeurs sûres, dans toute la gamme, dans le Guide depuis longtemps ou qui sont de vrais coups de cœur des derniers millésimes.Ils sont également garants d’une belle régularité qualitative et d’un attachement réel au terroir, chacun possédant son originalité. Pour quelques-uns, s’ils confirment cette excellence, ils atteindront le Prix d’Honneur.
Satisfecits Les satisfactions de ces derniers millésimes, dont les vins ont particulièrement séduits récemment, qui se sont distingués dans les dégustations et dont le talent se confirme. Ils peuvent prétendre au Prix d’Excellence. C’est déjà, en soi, une très belle garantie qualitative d’être dans cette catégorie.
Des grands vins ici, il y en a, mais les terroirs sont connus et ne s’étendent pas. La force de ces vins est d’avoir su conserver leur spécificité qui se dévoile au travers des cépages de la région, chacun s’exprimant au mieux selon les sols d’alluvions, d’ardoise, de schiste ou de calcaire, en bénéficiant d’un beau rapport qualité-prix.
L’année 2007 marque un virage important avec l’avènement de l’appellation Languedoc, le socle de la réorganisation qui touche toute la gamme des AOC du Languedoc-Roussillon. Issue de l’élargissement de l’appellation Coteaux du Languedoc (qui date de 1960), l’AOC Languedoc s’étend de la frontière espagnole jusqu’aux portes de Nîmes et couvre le vignoble de toutes les aires d’appellations contrôlées du Languedoc. On dénombre ainsi 36 appellations et dénominations qui se positionnent autour de l’AOC Languedoc. Pas sûr que ce soit plus simple de s’y retrouver…
Famille Bouchard (Abbaye Sylva Plana) Benjamin Delpech (Argentiès) Pierre et Jean-Michel Mégé et Philippe Pons (Reynardière) Caryl et Jan Panman (Rives-Blanques)