Pour mémoire :
Prépondérante est la notion de Cru en Champagne. Les Grands et Premiers Crus correspondent bien à une classification territoriale, que ce soit dans la Côte des Blancs, la Montagne de Reims ou la Vallée de la Marne.
Les Grands Crus reposent, en général à mi-coteau, sur une mince couche d’éboulis provenant des pentes tertiaires, où affleure la craie du crétacé supérieur avec ses fossiles caractéristiques. Cette assise est recouverte par une couche de terre meuble et fertile, d’une épaisseur variant entre 20 et 50 cm. La craie en sous-sol assure un drainage parfait permettant l’infiltration des eaux en excès, tout en conservant au sol une humidité suffisante. De plus, elle a la faculté d’emmagasiner et de restituer la chaleur solaire, jouant ainsi un rôle régulateur extrêmement bénéfique à la maturité, complémentaire de l’action stabilisatrice des bois et forêts. C’est enfin à la craie, avant tout, que les vins de Champagne doivent leur finesse et leur légèreté.
Pourtant, pendant bien longtemps, personne ne parlait vraiment des terroirs mais uniquement des assemblages. C’est aujourd’hui la région qui nous prouve la force de ces sols et ou la notion de “terroir” prend tout son sens grâce à une volonté qualitative exemplaire que l’on trouve dans toute la région champenoise. Notre Classement a donc tenu compte de cela et il se répartit selon les quatre grandes régions viticoles champenoises.
On ne fait donc pas le même vin à Avize ou aux Riceys, chacun ayant une spécificité propre, c’est tant mieux et passionnant. Dans chacune de ces régions, comment ne pas faire accéder à la tête du Classement un grand nombre de vignerons et maisons familiales qui offrent une typicité réelle, mettent en avant l’originalité des sols, faisant ressortir ici le Pinot meunier, là un territoire spécifique de Grand ou Premier Cru, la Biodynamie, le respect de la Nature, le traitement des sols à la charrue, tout cela exacerbe ce que l’on attend d’un vrai grand vin : son originalité. C’est le résultat d’une persévérance hors-normes de la part de ces vignerons.
Ici, ce sera les territoires de Grands Crus magnifiques, là des Premiers Crus, des millésimés ou des cuvées typées, à des prix très abordables (17 à 30 €, 40 à 60 € pour les cuvées spéciales), c’est-dire aux mêmes tarifs que les cuvées de base ou de “grandes cavaleries” de certaines grandes maisons ou caves coopératives, “sans âme, ni vertu”, sans intérêt gustatif ni la moindre valeur ajoutée.
En effet, à quoi bon des cuvées identiques, année après année, issues d’innombrables assemblages : le Champagne est un vin et il se dévoile d’autant mieux quand il change selon les millésimes, les cépages et les sols et… bien rares sont les grandes maisons historiques qui peuvent se targuer, grâce, principalement, à leurs propres vignobles, d’offrir un tel panel. Vous verrez que l’on peut les compter sur les doigts dans le Classement. Un Champagne de vigneron, c’est aussi le Champagne d’un homme (ou d’une femme), qui ne compte pas ses heures, prend sa voiture pour livrer, partage sa passion avec ses clients… bref, tout ce qu’un représentant ne risque pas de vous apporter.
En effet, à quoi bon des cuvées identiques, année après année, issues d’innombrables assemblages : le Champagne est un vin et il se dévoile d’autant mieux quand il change selon les millésimes, les cépages et les sols et… bien rares sont les grandes maisons historiques qui peuvent se targuer, grâce, principalement, à leurs propres vignobles, d’offrir un tel panel. Vous verrez que l’on peut les compter sur les doigts dans le Classement. Un Champagne de vigneron, c’est aussi le Champagne d’un homme (ou d’une femme), qui ne compte pas ses heures, prend sa voiture pour livrer, partage sa passion avec ses clients… bref, tout ce qu’un représentant ne risque pas de vous apporter.
CHAMPAGNE : LE TOP DE L’ANNEE
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