Les mentions obligatoires pour les AOC et VDQS
v Nom de la région délimitée de production (Bourgogne, Bordeaux…).
v Mention appellation d’origine contrôlée (AOC) ou vin délimité de qualité supérieure (VDQS), suivie, pour ce dernier, d’un label de garantie VDQS avec numéro de contrôle.
v Nom et adresse de l’embouteilleur.
v Volume du vin (75 cl, 37,5 cl…). Attention : mis en bouteilles au château (ou au domaine) signifie que le vin provient de l’exploitation vinicole ; mis en bouteilles à la propriété signifie le plus souvent qu’il provient d’une coopérative.
Les mentions autorisées et facultatives
v Nom et adresse du propriétaire (vigneron, viticulteur, coopérative…).
v Le nom de l’exploitation et la mise en bouteilles (château, clos, domaine…).
v L’indication du millésime. Les propriétaires sérieux n’hésitent jamais à le mettre.
v Certaines mentions concernant l’originalité du vin (primeur, cru classé en 1855…).
v La mention “produit en France” ou “France” (obligatoire si le vin est exporté).
Les mentions dont il faut se méfier
v Mis en bouteilles dans la “région” de production, c’est-à-dire définissant souvent un vin de coupage issu de plusieurs producteurs et non d’un seul.
v Les mentions “Grand Vin”, “Sélection personnelle”, “Réserve personnelle”, “grains” ou “cépages nobles”, “élevé en fûts” (certains vins ne le sont que durant une semaine).
v Attention aussi aux récompenses et autres médailles obtenues dans des concours de vins. Celles-ci doivent correspondre au vin qui est dans la bouteille. Exemple : vous pourrez lire, sur une étiquette d’un vin de millésime 80, la mention ou la photographie d’une médaille récompensant un vin de 76 ou 78 du même producteur. Dans ce cas, ce n’est pas le vin que vous achetez qui a été récompensé mais celui d’une année différente… On frise l’abus de confiance.
La mention qui doit vous faire fuir
“Vin provenant de différents pays de la Communauté européenne”, c’est-à-dire définissant un produit rouge, blanc ou rosé, qui est issu de régions et de pays différents. Vous rendrez d’ailleurs service aux producteurs du Midi en ne débouchant jamais ces bouteilles vendues par de grosses maisons de négoce qui ne font qu’aider les importations de “bibines”.
On peut se poser la question de l’autorisation de l’ajout de copeaux de chêne… Si je ne suis pas du tout tenté d’approuver cela à priori, je veux bien l’accepter uniquement si cela est très clairement précisé sur l’étiquette. Mais, franchement, le goût du vin, ce n’est pas celui du bois…