En Bandol, en Coteaux-d’Aix ou en Côtes-de-Provence, il s’agit de savoir frapper à la bonne porte pour avoir accès aux grands vins. Attention aux cuvées bien trop chères et trop “travaillées”, plus “typées” par leurs vinifications trop sophistiquées que par un véritable terroir, et qui n’ont aucun intérêt.
Ce qui compte, c’est le rapport qualité-prix-plaisir, associé à une typicité réelle, sans se laisser prendre au jeu des cuvées spéciales, où les raisins spécifiques à la région sont ridiculement remplacés par le Cabernet-Sauvignon par exemple (les bonnes exceptions sont dans le Guide).
Misez donc sur ces propriétaires qui laissent s’exprimer au mieux les grands cépages Grenache, Mourvèdre, Cinsault, Rolle ou Ugni blanc, dans ces terroirs complexes, argilo-calcaires, caillouteux, graveleux ou sableux. Ceux-là élèvent des vins formidables dans toutes les appellations provençales. Ils sont dans les Classements 2008, dans les trois couleurs.