Inutile de reparler du très bon débat d’hier, les aficionados de chacun sont contents. On a simplement vu que Royal passe son temps à botter en touche et ne déciderait « qu’après un dialogue avec les partenaires sociaux », ce qui la fout bien pour l’autorité d’un chef d’état. Sarkozy, d’un calme olympien, connait ses sujets, il est prêt à gouverner. On s’en doutait, mais cela fait du bien de le voir.
Au fait : selon un sondage OpinionWay pour LCI et Le Figaro, 53% des personnes interrogées ont jugé le candidat de l’UMP le plus convaincant et 31% la candidate socialiste…
Bayrou est de plus en plus navrant. Selon Le Monde : « je ne voterai pas pour Sarkozy », dit-il (voir : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-904746@51-901327,0.html). Il veut tellement se positionner pour 2012 qu’il se moque de qui nous dirigera demain. C’est quand même inadmissible de voir quelqu’un qui rêve d’accéder à de hautes responsabilités laisser tomber totalement ses électeurs (et ses députés, qui, eux, 21 sur 29, votent Sarkozy).
Bayrou a la même démarche que Le Pen : mauvais perdants, antidémocratiques, ils préfèrent faire le jeu de la gauche. Bravo, c’est beau l’amour de la France.