Château FORTIA(CHÂTEAUNEUF-DU-PAPE) À la tête des Premiers Grands Vins Classés. Le Domaine de Château Fortia est l’un des plus anciens de Châteauneuf-du-Pape et il a produit de tout temps des Vins très renommés.
“Depuis 2010, nous raconte Pierre Pastre, nous avons faiT une parcellisation de notre vignoble pour mieux percevoir la vigueur de la vigne grâce aux photos prises par satellite, nous précise Pierre Pastre. Cela permet sur une même parcelle de mesurer à un stade de végétation précis le comportement des vignes et de déterminer si elle est homogène ou hétérogène. On apprécie ainsi la vigueur végétative et c’est une aide précieuse dans le suivi de maturité, pour être plus précis au moment des vendanges. C’est une approche très qualitative. Le 2013 est un millésime qui, globalement, s’avère finalement être une année intéressante, je dirais même une bonne année. Nous avons connu une météo classique en 2013. Nous poursuivons le rajeunissement du vignoble : nous avons intégré un hectaresupplémentaire, c’est donc très progressif et salutaire. Nous sommes aussi en train de nous apercevoir que, pour les vieilles vignesGrenache (au moins 50 ans), la production chutait radicalement. En 2015, nous terminons Château Fortia blanc 2012 pour passer au 2013 et, en rouge, nous continuons avec le 2012 qui sera suivi du 2013, très demandé à l’export (75 % de nos ventes) aux Etats-Unis notamment.” Faites-vous plaisir avec le Châteauneuf-du-Pape rouge cuvée du Baron 2012 (60% Grenache, 30% Syrah, 10% Mourvèdre), coloré, de bouche puissante et dense, aux nuances de framboise, d’humus et de réglisse, d’une structure soutenue, charnu, d’une finale complexe et d’excellente évolution. Dans la lignée, ce 2011, puissant, au nez à la fois intense et subtil où s’entremêlent des arômes persistants de confiture de mûre et de réglisse, typé, de bouche savoureuse, de belle évolution. Superbe Château Fortia cuvée Réserve 2010, 85% Syrah, 15% Grenache, avec ce nez de kirsch très spécifique, de couleur profonde, un vin riche et parfumé, de bouche fondue et puissante à la fois, de garde. Le Château Fortia blanc 2012, à base de 60% Clairette, 30% Roussane et 10% de Grenache blanc, d’une belle couleur dorée avec des reflets tirant légèrement sur le vert, est un grand vin très fruitéaux arômes prononcés d’agrumes, de citron plus particulièrement, cela est dû à la Clairette très dominante. Beau 2011, d’une belle structure avec des notes d’aubépine et cette fraîcheur en bouche, d’une belle intensité, un vin d’un équilibre savoureux, avec desarômes de fruits au sirop et de fleurs. La finale est très légèrement saline et minérale, révélant ainsi la richesse du terroir. Le 2010 est de belle couleur brillante dorée, au nez floral aux notes d’abricot confit, un vin très frais et complexe, à la bouche ronde, aux sensationsfruitées harmonieuses bien fondues, d’une belle fraîcheur, particulièrement aromatique. |
Domaine LOU FREJAU(CHÂTEAUNEUF-DU-PAPE) En 1982, Serge Chastan, homme de terre et de traditions, fonde son propre domaine, Lou Fréjau (dit lou fréjao) : le galet roulé. Un nom puisé dans le patois chantant de la Provence, inspiré par les pierres polies qui jonchent le sol de ses vignes. Son épouse, Christiane le rejoint en 2003. Ils conjuguent ensemble la poursuite de la tradition vigneronne, avec les acquits raisonnés de la science viticole et œnologique, dans le plus grand respect du terroir et de l’environnement. Le Domaine est en Agriculture Biologique depuis 2010. Leurs enfants Julien et Sandrine les rejoignent en 2008.
Voilà un très beau Châteauneuf-du-Pape rouge cuvée XIII 2012, de couleur profonde, au nez complexe de prune, de groseille, avec des notes de fumé, de belle robe soutenue, épicé comme il se doit, un très beau vin dense, volumineux, aux tanins veloutés mais très riches, avec ces connotations d’épices et de fruits macérés en bouche. |
Domaine MATHIEU(CHÂTEAUNEUF-DU-PAPE) Au sommet. Exploitation familiale de 24 ha, transmise de père en fils depuis 4 siècles.
“Le 2013 est un millésime très “années 1980”, nous explique Jérôme Mathieu. Le vignoble deChâteauneuf-du-Pape a livré en effet un millésime 2013 marqué par des maturités tardives, qui rappelle à bien des égards ceux des années 1980. Epargné par les aléas climatiques qui ont affecté de nombreuses régions (grêle notamment), il se caractérise par de faibles rendements et par des équilibres relativement atypiques où le fruit l’emporte sur la puissance. Côté météorologique, le printemps 2013 a indéniablement été parmi les plus froids et les plus humides de ces dernières années, -1°C en moyenne par rapport à 2012 pour les minimales et -4.4°C pour les maximales sur les mois d’avril, mai, juin. Et 217 mm de pluie en avril mai, contre 165 mm en 2012, 17 mm en 2011 et 107 mm en 2010. Cette conjugaison d’un temps frais et d’un air humide a eu pour conséquence de retarder le démarrage végétatif des vignes et de provoquer une forte coulure du Grenache, cépagenaturellement sensible à ce phénomène et majoritaire dans l’encépagement de Châteauneuf-du-Pape. Avec un orage idéalement tombé à la fin d’un mois de juillet particulièrement chaud, les conditions météorologiques de l’été 2013 ont été bonnes, mais insuffisantes pour permettre de rattraper le retard pris au printemps. Le millésime 2013 fut donc des plus tardifs, rompant en cela avec la précocité de ces dernières années. Il est aussi l’un des plus faibles en quantité avec un rendement moyen sur l’appellation qui atteint tout juste 26 hl/ha. Les vendanges ont commencé la deuxième quinzaine de septembre et se sont déroulées dans d’excellentes conditions. Fermentations alcooliques et malolactiques se sont rapidement terminées, donnant des vins rouges dont les équilibres rappellent ceux du milieu des années 1980, avec de belles acidités, des degrés alcooliques modérés et des Grenaches sur le fruit. Syrah et Mourvèdre ont donné des vins puissants, colorés et concentrés. Les vins blancs présentent quant à eux une belle fraîcheur aromatique et gustative (agrumes, fleurs blanches, fruits exotiques). De par leur équilibre physico-chimique, ils sont dotés d’un très beau potentiel de garde. A l’instar des vins rouges, le Grenache blanc sera un peu moins présent dans les assemblages, laissant un peu plus de place aux Clairette et Roussanne qui expriment particulièrement cette année tout leur potentiel aromatique.” Grande réussite, en effet, ce Châteauneuf-du-Pape blanc Marquis d’Anselme 2013, avec des arômes de fruits secs et d’agrumes, charmeur, de bouche distinguée, tout en finesse aromatique, un bien joli vin, gras et parfumé. Le Châteauneuf-du-Pape blanc 2013, fleure le musc et l’aubépine, tout en bouche, de robe brillante et limpide, d’une jolie rondeur, suave. Savoureux Châteauneuf du Pape rouge 2012, velouté, persistant en bouche, charnu et très aromatique, où les fruits noirs très mûrs se fondent avec des notes épicées. Il y a également ce très grand Châteauneuf du Pape rouge Di Felibre 2010, d’une belle charpente, un vin avec de la matière et destanins, aux senteurs de fruits rouges, de poivron et de sous-bois, puissant, volumineux, de belle évolution. Excellent CDR rouge 2013, au nez de fruits rouges (cassis, framboise), aux tanins ronds, et ce joli CDR rosé, aux nuances de pêche, d’abricot et une note épicée. |
|||||||||||||||||||||||
|