ALSACE
Des crus les uns plus typés que les autres… tout ici concorde à une grande convivialité du vin, où chaque vigneron s’emploie à faire ressortir la typicité de son Riesling ici, de son Gewurztraminer là… On élève alors des vins sans concurrence, dans une large gamme où se cotoient des Vendanges Tardives rares, un vin suave, un autre sec, un rouge savoureux ou un Crémant tout en fraîcheur. On comprend alors que la force des terroirs et la main de l’homme sont en osmose. Les millésimes 2016 à 2007 méritent actuellement une commande.
Les incontournables sont toujours Schléret (avec des bouteilles qui ont collectionné les récompenses), Hauller, Gresser, Schaeffer-Woerly, Haegi, Klein, Ruhlmann, Arnold, Simon, Frick, Hubert Meyer, Eblin-Fuchs, Klingenfus, Iltis, Pettermann, Hartmann, Fleck (on les retrouve, à plusieurs reprises dans les Classements avec des cuvées différentes).
A leurs côtés : Brobecker, Metz, Huber et Bléger, Baumann-Zirgel, Zoeller, Mauler, Rentz… Bestheim est toujours la référence des Crémants.
Pour les nouveaux, Adam, Simonis, Bannwarth, Gross, Kuentz-Bas, Stintzi…
BORDEAUX
MÉDOC
En Premiers Grands Vins, à Pauillac, dominent Grand-Puy Lacoste et Batailley, deux très grands Pauillac, très typés, différents, et c’est parfait comme cela, Latour confirmant son statut Hors-Classe, aux côtés de Mouton-Rothschild, formidable, et de Pichon-Comtesse.
Toujours au sommet : Haut-Marbuzet, où le rapport qualité-prix-plaisir est à un bien haut niveau, par rapport à d’autres crus plus connus (et c’est ce qui compte : vendre cher n’est pas “le” gage de qualité).
Montrose, Lascombes, Cantenac-Brown et Lynch-Bages font partie également des plus grands vins de la presqu’île.
Dans une palette exceptionnelle, toutes appellations du Médoc confondues, les valeurs sûres sont toujours La Galiane, Mayne-Lalande, Tour du Roc, Desmirail, La Mouline, Tronquoy-Lalande, Fourcas-Dupré, Saint-Hilaire, Fonbadet, Fontesteau, Cartujac, Plantier Rose, Brousteras, Lestage-Darquier, Souley Sainte-Croix, Côme, Le Meynieu, Layauga-Duboscq, Chalet de Germignan, Le Bourdieu, Hourtin-Ducasse, Panigon, David, Saint-Estèphe, Bois Carré, Coudot, Hennebelle, Graves de Loirac, Castera…
Coups de cœur avec Sociando-Mallet, Saint-Pierre et Gloria, Siran et Clarke, notamment.
POMEROL
Certan de May et les crus de Janoueix sont incontestablement au sommet, et de nombreux crus restent de belles valeurs sûres à prix doux (Plince, Clos René, Bellegrave, Mazeyres, Clos du Pèlerin, Valois, Lafleur du Roy, Caillou, Beauregard, La Ganne, Haut-Ferrand…). Petrus est toujours hors-classe.
Lalande-de-Pomerol est très bien représenté avec Roquebrune, Canon-Chaigneau (les deux classés Premiers Grands Vins), Voselle, Moines, Viaud, Belles-Graves.
SAINT-ÉMILION
On est ici dans la région où se mêlent de vrais terroirs, souvent en coteaux, et d’autres coins où le maïs pourrait y cotoyer la vigne. On a donc accès, soit, à de vrais vins racés, du plus grand au plus abordable, marqués par des sols historiques, et à des vins où les sols ont peu de réelle influence, beaucoup plus “signés” par des vinifications trop sophistiquées qui donnent des vins très concentrés au détriment de la finesse.
Le Merlot, prédominant, est pourtant le raisin par excellence de l’élégance et de la souplesse, même s’il est aussi largement capable de s’exprimer dans le temps. Un Saint-Emilion, un vrai, c’est une osmose entre la complexité aromatique et une texture savoureuse, souple mais ferme, dense mais distinguée. De quoi exciter ses papilles, d’autant plus que le 2013 est assez réussi (pas partout, certes, il faut bien que le terroir ait son mot à dire, les vinifications à la mode ne peuvent pas tout résoudre…).
De superbes bouteilles à Croque-Michotte, Corbin-Michotte, La Marzelle, Cantenac, La Tour du Pin Figeac, Fonroque, Sansonnet, Trotte Vieille, Balestard-la-Tonnelle, Laniote, Piganeau, Mauvinon (pensez toujours au rapport qualité-prix-plaisir), et nous ne sommes toujours pas preneur de crus trop chers, sirupeux, qui ne sont pas dans le Guide.
Dans la lignée, les grandes valeurs sûres sont Orisse du Casse, Franc Lartigue, Guillemin La Gaffelière, Croix Meunier, Clos de Sarpe, Vieux-Pourret, Grâce-Fonrazade, Clos des Prince, Pasquette, Darius, Destrier…
En Saint-Georges, Montagne, Puisseguin et Lussac, Haut Saint Clair est vraiment au sommet, aux côtés de Vieux Château des Rochers, Macquin, Grenière, Chêne Vieux, Grand Cormier, Vaisinerie, Jura-Plaisance, Fleurs Grandes Landes, Bechereau…
En Fronsac, Roumagnac, et, en Canon-Fronsac, Canon et Mazeris.
En Libournais, coups de cœur cette année avec Pressac, Dauphine, Gazin, Fleur Cardinale, Grâce Dieu Les Prieurs, Toulifaut…
GRAVES ET PÉSSAC-LÉOGNAN
Il y a d’incontestables vins de très haut niveau, dans une gamme de prix large, mais il y a également des vins décevants, bons certes, mais “dépersonnalisés”. Il est indispensable de s’attacher à la réelle typicité des terroirs et de soutenir les hommes qui restent fidèles à ces sols très spécifiques.
Le Classement parle de lui-même, avec Chevalier, Bouscaut…
Lafargue, Haut-Lagrange, Grandmaison, Brown, Luchey-Halde, Pontac-Monplaisir sont à de très beaux niveaux, en blanc comme en rouges…
En Graves, plusieurs crus sortent du lot : Mauves, Grand Bos, Le Tuquet, Rose Sarron, Arricaud, Brondelle, Haut-Calens, Chantegrive, Jouvente… et Toulouze, en Graves de Vayres.
CÔTES
Selon les expositions, les sols, la complémentarité des cépages (Merlot souvent prépondérant), on peut passer du très beau au très simple.Les propriétaires talentueux se démarquent donc aisément des autres, sans avoir besoin de manipulations œnologiques, et c’est ainsi depuis des décennies.
Les grandes valeurs sûres : Moulin Vieux, Melin, Marsan, Les Graves, Berthenon, Pont Les Moines, Lagarde, La Croix-Davids, Fayau, Valentin, Haie, Haut-Maco, Grandmaison, Bavolier…
BORDEAUX SUPERIEURS ET BORDEAUX
Comme dans les Côtes, il y a de tout, et Il s’agit de savoir frapper à la bonne porte. On accède alors à des vins typés par des sols très différents (on ne fait pas les mêmes vins à Monségur ou à Frontenac, à Génissac ou à Pondaurat…) et l’on aurait donc tort de croire que les terroirs ne jouent pas leur rôle.
Les meilleurs sont Boutillon, Pellé, Lajarre, Crain, Bran de Compostelle, Bossuet, Bernardon, Cornemps, Entre Deux Mondes, Haut-Cruzeau, Aux Graves de la Laurence, Lauduc, Pascaud, Penin, Panchille, Sainte-Barbe…
Lavison, Jayle, Fontbonne, Laubertrie, Masson ou Belle Garde sont les fers de lance en Bordeaux.
SAUTERNES ET LIQUOREUX
Ces vins rares, du plus liquoreux au plus fin, dont les prix sont largement justifiés quand on connaît les efforts des propriétaires, méritent alors d’être appréciés tout au long du repas, tant le charme opère.
En Sauternes, les grands vins sont toujours magiques : Filhot, Raymond-Lafon, Lafon, Haut-Bergeron, Bastor-Lamontagne, Coutet…
BOURGOGNE
C’est “la ” région où le terroir est omniprésent. Qui ne s’est jamais promené sur la route des crus, admirant les sols de mi-pente, notamment, ne peut pas comprendre ce qu’est un terroir digne de ce nom.
Aucun autre vin blanc ne peut rivaliser avec ces Crus (Grands Crus ou Premiers) de Puligny-Montrachet, Meursault, ou Chablis, qui dévoilent une minéralité envoûtante, magique et tiennent 15, 20, 30 ans sans décevoir ! On parle de Chartron, Antonin Guyon, Carillon, Jomain, Albert Joly, Clos des Perrières, Ampeau, Denis, Bocard…
On est au sommet à Chablis, avec Robin, Tremblay, Alain Geoffroy, Mosnier, Chardonnay, Dampt, Naulin, Heimbourger, Pisse-Loup…
En rouges, pour lesquels certains dégustateurs idiots n’ont pas encore compris que la couleur ou la concentration n’ont rien à voir avec un réel potentiel de garde (j’ai des bouteilles des années 1970 dans ma cave, superbes), on ne peut qu’exciter ses papilles avec des crus aussi racés mais divers que ceux de Gelin, Monts Luisants, Cacheux, Esmonin, Bertheau, Fougeray de Beauclair, Berthaut, Michel Prunier, Clos Bellefond, Clos des Lambrays.
On poursuit avec Delagrange, Philippe Leclerc, Bourée, Diconne, Girard, Seguin-Manuel, Bader-Mimeur, Gros, Dubreuil-Fontaine, Amiot, Doreau, Domaine de la Poulette… puis, en Pouilly-Fuissé, Luquet, Auvigue, Paquet, Denuziller…
Ils sont nombreux à élever de grands vins typés, et, franchement, si l’on compare le rapport qualité-prix-typicité, dans une gamme haute de 40 à 100 €, ils renvoient à un jardin d’enfants un bon nombre de crus bordelais, gavés à outrance par des vinifications sophistiquées et bien trop chers.
BEAUJOLAIS
Les fidèles du Guide savent déjà que cette belle région vallonnée regorge de crus dont la qualité s’associe à des prix très sages.
Les sols comptent ici, autant qu’ailleurs, et on le voit bien en débouchant des flacons de Gérard Brisson, Pizay, Cédric Chignard, Michel Tête, Crêt des Garanches, Emeringes, Champagnon, La Combe aux Loups, Cheysson, Granit Doré, Jean-Pierre Mortet, Baron de L’Ecluse, Métrat, Charvet… Et Dubœuf est toujours là, incontournable.
CHAMPAGNE
Du grand art, que l’on retrouve évidemment dans les Premiers Grands Crus Classés, où se cotoïent de très grandes maisons comme Roederer, Gosset, Pol-Roger, Ellner, Legras, Bara, De Venoge, Charles Heidsieck, Bollinger, Philipponnat, De Telmont, Thiénot, et des vignerons exemplaires comme Erick de Sousa, qui, en une vingtaine d’années, a fait de son nom une référence. Une seule cave coopérative, Vincent d’Astrée.
La hiérarchie des Deuxièmes Grands Vins Classés est à prendre à la lettre : les Premiers des Seconds sont nettement supérieurs aux Cinquièmes…
Il y a des propriétaires qui peuvent prétendre atteindre les sommets, selon leurs cuvées, globalement ceux qui sont dans le peloton de tête des Deuxièmes Grands Vins Classés, dans les deux ou trois premiers échelons de cette hiérarchie, donc, élevant des vins les uns plus séduisantes que les autres, garants d’une typicité et d’une grande régularité qualitative, associés à des prix doux.
Il s’agit de Michel Turgy, Jean-Marie Pelletier, Eric Taillet, Xavier Loriot, Goutorbe, Drappier, Couier, Charpentier, J.-B. Bourgeois, Pierre Mignon, Edouard Brun, Rutat, Michel Arnould, Pehu-Guiardel, Margaine, Clergeot, Jacques Defrance, Royer, Moyat, Legrand, Bourdaire-Gallois, Coutier, Laurent-Gabriel, Alain Littière, Maurice Vesselle, Fleury-Gille, Lancelot-Royer, Xavier Leconte, Veuve Olivier, Lejeune-Dirvang, Alain Brixon, Charles Mignon, Thévenet-Delouvin, Etienne Oudart…, un bon nombre exploitant des terroirs situés en Grands (et Premiers) Crus, ceci expliquant bien sûr cela, et prouvant que, ici comme ailleurs, la force du terroir est primordiale, même si l’art de l’assemblage, les stocks et l’élevage feront la différence.
On poursuit avec Baron-Fuenté, Grasset-Stern, Baron Albert, Poinsot, Moussy, Daviaux, Vazart-Coquard, Mannoury, Vrain-Augé, Gimonnet, Gatinois, Huot, Phlipaux, Renaudin, Bardy-Chauffert, Moussy, Bourgeois-Boulonnais, Brice, Morize, De Milly, Rollin, Verrier, Hamm, Jeaunaux-Robin, Marteaux, Camiat, Bardoux, Diligent, Payer, Hautbois, Baroni, Lucien Collard…
De nombreux coups de cœur encore avec Guy Méa, Franck Bonville, Baillette-Prudhomme, JM Gobillard, Serge Mathieu, Rodez, Rogge, Jean-Marc Sélèque, Gaston Chiquet, Cattier, Gruet, Gremillet, Berthelot-Piot, Richard Colin, Francis Brulez, Barnaut, Vignon, Florence Devilliers, Esterlin, Roger Barnier, Rémy Louvet, Solemme, Charlot-Tanneux, Dehours, Galichet, Milan…
Trois caves sont au top : De Castelnau, Collet et Beaumont des Crayères, et sont à même de sortir des cuvées qui atteignent les sommets.
LANGUEDOC-ROUSSILLON
Des Corbières à Saint-Chinian, de Faugères en Minervois, en passant par les Coteaux-du-Languedoc ou les vins de pays… on aime ces producteurs passionnés qui élèvent des vins racés, historiquement marqués par des cépages spécifiques…le tout donnant de vrais beaux vins typés, qui parviennent à un niveau qualitatif réel, en blancs comme en rouges, et c’est tout ce qui compte.
Toutes appellations confondues, les grandes références sont Daumas-Gassac, Peyregrandes, Mas du Novi, Pépusque, Cavaillès, Grand Caumont, Martinolle, Cambriel, Ricardelle, Saint-Martin des Champs, Mire-L’Etang, Bertrand-Bergé, Grand Moulin, Etang des Colombes, Cascades, Herbe Sainte, Clarmon, Familongue, Guizard, Clotte Fontane, Casa Blanca, Domaine de la Vieille, Mairan, Mas Rous, Pech-André, Navarre, Lalis, Bouysse, Vignerons de Camplong…
Trois caves coopératives sont au top : celles de Roquebrun, Vignerons de Camplong et Cabrières.
On note aussiTour de Baulx, Navarre, Clos de Bellevue, Guizard, Sauvaire, Chouette du Chai, Vaquer, Reynardière, Tavernel, Mouries, Espanet, Lacroix-Vanel, Plaine Haute, Pradel, Ermitage, Grandes Costes…
PROVENCE-CORSE
Les meilleurs sont vraiment loin devant les autres, et sont ceux de ces propriétaires qui laissent s’exprimer au mieux les grands cépages de la région (Grenache, Mourvèdre, Cinsault, Rolle, Ugni blanc…).
Dans les trois couleurs, en Bandol, on est au sommet avec Lafran-Veyrolles, Pradeaux, L’Olivette, Terrebrune, Bunan, Vannières et Chrétienne.
Loou et Thuerry sont les meilleurs Coteaux-Varois, Camaïssette le meilleur Coteaux d’Aix. Fontcreuse est le meilleur Cassis, Toasc, le meilleur Bellet.
En Côtes-de-Provence, les rosés sont formidables : Rasque, Jas d’Esclans, Malherbe, Maïme, Sumeire, Pourcieux… La majorité de ces crus élèvent aussi des rouges et blancs savoureux.
La Corse est vraiment au sommet avec le Domaine de Maestracci, le Domaine Gentile, le Domaine de Torraccia, et celui de Peraldi. Ces quatre-là sont les références de l’ïle de Beauté, avec des vins extrêmement typés, élégants, chaleureux, dans les trois couleurs.
Autres références en Provence et Corse, Ott, bien sûr, Richeaume, Chaberts, Anglade, Rouet, Montaud, Ollières, Vignelaure, Sainte Marie, Pierreti, Colonna, Bernardi, Aspras, Martini, Mongestine, Mesclances…
SAVOIE-JURA
En Savoie, la diversité des terrains (mélange de blocs rocheux marno-calcaires émanant du Granier avec les sols en place) laisse s’exprimer au mieux les cépages propres à la région : la Jacquère, l’Altesse ou la Mondeuse, qui apportent une spécificité rare et réelle à ces vins, digestes, tout en fraîcheur, qui s’associent remarquablement à la cuisine régionale, comme ceux, non loin, du Jura viticole.
Le Classement des meilleurs : Million-Rousseau, Fortin, Lambert, Bosson, Mollex, en Savoie, et Badoz, pour le Jura, se trouve avec celui des Beaujolais.
SUD-OUEST
Lorsque l’on est un vigneron qui sait mettre en avant son terroir et la puissance de ses grands cépages historiques régionaux, on élève alors, de Buzet à Jurançon, de Gaillac à Cahors, de Monbazillac à Madiran… des vins typés qui entrent dans la “cour des grands”.
On le voit bien en savourant les bouteilles, en Madiran, de Barréjat, Pichard et Paradis, en Cahors, de Lavaur, Croze de Pys, Gautoul, Nozières, Paillas, Bovila, La Caminade…
En Gaillac, Labarthe et Bourguet sont au top, comme Vieux Touron, Pouypardin et Courège-Longue le sont à la tête de leur appellation respective.
On se fait aussi plaisir en débouchant les bouteilles de Maison Neuve, Saint-Guilhem, Mercuès, La Reyne, Sergent, Costes… suivis de Belmont, Ancienne Cure, Chabrier, Reyne, Royier, Long Pech, Laulan…
VAL DE LOIRE
La région est garante d’une typicité hors normes, grâce à ses grands cépages spécifiques (Chenin, Sauvignon, Cabernet franc…) qui s’expriment pleinement dans ces terroirs de silex, de tuffeau, de craie marneuse, de marnes kimméridgiennes…, sont parfaitement “chouchoutés” par ces vignerons passionnés et passionnants, qui s’attachent à conserver une authenticité rare. Du rouge le plus gouleyant à celui qui demande de la patience, des blancs secs aux moelleux, des demi-secs aux rosés ou aux Crémants… la palette est grande.
Sancerre et Pouilly-Fumé sont les territoires, où, avec la Bourgogne et l’Alsace (chacun ayant sa spécificité, naturellement), on entre dans la catégorie des vins blancs exceptionnels chez Natter, Sarry, Gitton, Pabiot, Petit et Fille, Chevreau, Reverdy, Dezat, Roger, Blanchet, Barillot, Landrat-Guyollot, Guy Baudin, Sautereau, Pierre Martin, Garenne…
En Quincy, Trotereau et Commanderie, ou Malbète en Reuilly sont toujours à la tête de leur appellation, comme Chaillot, à Châteaumeillant, et L’Ermitage à Menetou-Salon. La Cave de Pouilly-sur-Loire est la référence dans la région. En Côtes du Forez, c’est la Cave Réal.
Le meilleur Saint-Nicolas-de-Bourgueil se trouve chez Drussé, le meilleur Bourgueil aux Géleries, les meilleurs Saumur-Champigny se savourent au Château de Targé, au Clos Maurice, chez Dézé (Petite Chapelle), La Guilloterie, Gouron ou Raynières.
En Chinon, on est au sommet avec Noiré, Bouchardière, Bouquerries, et, en Touraine, Chaise, Mandard, Charbonnier et, Montigny. En Anjou, on ne peut éviter Gauterie, comme, à Saumur, Vieux Pressoir et Raynières, ou, en Vouvray, Capitaine.
Les liquoreux sont toujours exceptionnels chez Aubert, La Varière, Rochettes, Gonorderie et Godineau. En Muscadet, toujours Morilleau.
Pour les nouveaux retenus cette année : Béguineries, Mahé, Ouches, Grosbois, Bonnet Huteau, Roux…
VALLÉE DU RHÔNE
Le Classement parle de lui-même, et c’est la grande régularité qualitative, qui prime, ici comme ailleurs, avec des vins racés, chaleureux, dont le rapport qualité-prix-plaisir est toujours exceptionnel.
On s’en assure, à Châteauneuf-du-Pape, chez André Mathieu, à Beauchêne, Méreuille, Serguier, Tour-Saint-Michel, Domaine de Saje, Solitude, Haut des Terres Blanches…
En Côte-Rôtie, le Domaine des Rosiers.
Redortier est toujours au sommet à Beaumes de-Venise, avec Beauvalcinte, Arnoux élève des vins superbes à Vacqueyras, Alary est à la tête de l’appellation Cairanne, avec Gayère, Lauribert, à celle de Visan, et, en Côtes-du-Rhône-Villages, les incontournables sont le Domaine de l’Amauve, Saint-Estève, Croix Blanche, Magalanne et Valériane, quand le Moulin du Pourpré reste le fer de lance des Côtes-du-Rhône…
Coups de cœur cette année avec Delas, Sabon de Rocheville, Duclaux, Faure, Tara, Pignan, Mordorée, Solence, Bizard, Bois de Boursan, Soumade, Bois des Mèges, Beaubois, Saladin, Roubine, Gradassi, Harmas, Notre Dame des Pallières, Coyeux, Fourmone, Grand Tinel, Saint-Michel, Pgnan…