Dans le Médoc, on se demande encore pendant combien de temps des ”crus classés” (Classement de 1855, totalement obsolète quand on sait que les territoires, les hommes et les techniques ont évolué depuis plus de 150 ans) peuvent encore se vendre aussi chers : un “simple” Pauillac ou Margaux à 50 euros, ou des “seconds” vins à 100 euros, on croit rêver tant il existe une multitude de vins dans cette presqu’île formidables entre 20 et 40 euros. Le nom, la marque ne sont plus des garanties, même dans les vins les plus chers, et c’est la raison pour laquelle beaucoup se détournent de la région, au détriment de ceux qui proposent un rapport qualité-prix-typicité accessible et décent.
Il faut retenir que, intrinsèquement, un Margaux n’a rien à voir avec un Pauillac (ni même avec un autre Margaux, tant les sols sont différents dans l’appellation), un Saint-Julien doit refléter l’élégance quand c’est la structure qui signe un Saint-Estèphe… Les terroirs signent les vins : graves garonnaises à Saint-Julien, quartz et cailloux roulés à Saint-Estèphe, croupes de graves maigres à Pauillac, graviers et cailloux à Margaux, formation caillouteuse mêlée de sable et d’argile en Médoc… Pourtant, il est parfois bien difficile aujourd’hui de retrouver cela, tant certains crus sont “lissés” par des vinifications sophistiquées.
CLASSEMENT MEDOC
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PREMIERS GRANDS VINS CLASSÉS
DEUXIÈMES GRANDS VINS CLASSÉS
TROISIÈMES GRANDS VINS CLASSÉS
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