– Saint-Émilion. Ici, quelque 1 000 crus s’échelonnent du Premier Grand Cru classé à la simple AOC Saint-Émilion, en passant par le Grand Cru classé et le Grand Cru (5 400 ha environ).
Outre un Classement “officiel” qui fait plutôt sourire, il faut savoir qu’un Saint-Emilion, un vrai, c’est une osmose entre la complexité aromatique et une texture savoureuse, souple mais ferme, dense mais distinguée. Ici, en effet, on a le choix entre de vrais crus de terroir, amples, élégants, de belle garde, du plus grand au plus abordable, et d’autres vins où les sols ont peu de réelle influence, surtout marqués par des vinifications trop sophistiquées qui donnent des vins trop concentrés au détriment de la finesse, des vins de dégustation, dont on a du mal à terminer la bouteille, tant le plaisir est absent. Il faut donc frapper à la bonne porte…
Voici ce qu’il faut retenir :
– Le secteur le plus simple à définir, historiquement et géologiquement, c’est celui du plateau qui culmine à quelque 100 m d’altitude, caractérisé par des coteaux et des pentes aux expositions variées et aux sous-sols tout aussi variés (dépôts marins et continentaux, calcaires marins à astérie, molasse…), qui font la diversité de son terroir et la typicité de chaque cru. C’est le territoire du château Ausone qui domine la côte de Saint-Émilion en regardant la plaine, issu d’un sous-sol de molasses et de sables éoliens.
– Le deuxième secteur est celui qui se rapproche de Pomerol. Ici, les châteaux possèdent leur propre personnalité, et les sols sont des graves profondes, plus ou moins riches en argiles, en silices et en sables selon les sols, en alios en sous-sols.
– Le dernier secteur s’étend sur la plaine de la Dordogne, autour de Libourne (les sables), des communes de Vignonet et de Saint-Sulpice-de-Faleyrens, des territoires issus de formations alluviales qui se trouvent de l’autre côté de la nationale Libourne-Castillon, où les sables sont également omniprésents, avec des graviers. On y fait généralement des vins plus souples, l’exception confirmant bien évidemment la règle.
– Saint-Georges-Saint-Émilion. Le vignoble de Saint-Georges bénéficie d’une belle exposition, le versant nord de la colline étant orienté sud-sud-ouest, et sa situation de pente le fait bénéficier d’une régulation hydrique naturelle. Le sol argilo-calcaire incite chaque cep à aller puiser en profondeur les arômes les plus secrets. Sur ces sols, plein sud, le Merlot s’est naturellement imposé (70 à 80 %), avec sa faculté de développer des tanins soyeux beaucoup plus que sur des graves.
– Montagne-Saint-Émilion. Avec ses 250 propriétés, et une surface d’exploitation inférieure à 5 ha, cette appellation témoigne d’une viticulture totalement orientée vers la qualité. Le vignoble (1 570 ha) s’inscrit dans le prolongement géographique de ceux de Pomerol et de Saint-Émilion. Les sols y sont argilo-calcaires ou limono-argileux sur le plateau et les coteaux. Le Merlot dominant (70 %) est complémenté de Cabernet franc, de Cabernet-Sauvignon et parfois de Malbec. Saint-Georges représente 190 ha environ.
– Puisseguin-Saint-Émilion. Le vignoble de Puisseguin-Saint-Émilion s’étend sur 750 ha de collines arrondies. Il conjugue les atouts d’un microclimat sec, attesté par la présence de nombreux chênes verts, d’expositions sud dominantes et de sols argilo-calcaires où la vigne peut s’enraciner profondément. 130 viticulteurs, dont une cinquantaine de coopérateurs, y totalisent une production annuelle de 40 000 hl. Le Merlot représente 70% de l’encépagement du vignoble, aux côtés du Cabernet franc (20 %) et du Cabernet-Sauvignon.
– Lussac-Saint-Émilion. Établi sur 1 490 ha, le vignoble de Lussac-Saint-Émilion se caractérise par la variété de ses paysages et la diversité de ses sols : argilo-graveleux dans les vallons, sablo-argileux sur les plateaux, argilo-calcaires à flancs de coteaux. Sur ces terrains bien drainés et exposés, 215 propriétaires et récoltants totalisent une production moyenne annuelle de 69 000 hl. Le Merlot représente 65 % de l’encépagement du vignoble, aux côtés du Cabernet franc (20 %) et du Cabernet-Sauvignon (15%).
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Château CHENE-VIEUX(PUISSEGUIN-SAINT-ÉMILION)
Vignoble de 11 ha acquis en 1937, avec un sol argilo-calcaire, 79% Merlot, 12% Cabernet-Sauvignon et autres cépages, vignes de 25 ans.
Belle réussite avec ce Puisseguin cuvée Première 2015, aux tanins très structurés, au nez dominé par le cassis mûr, la violette et l’humus, de bouche épicée et persistante, un vin qui possède des tanins amples et très fins à la fois. Excellent 2014, aux tanins riches et savoureux, très parfumé (mûre, épices…), alliant puissance et finesse, gras et intensité. Goûtez le Puisseguin-Saint-Émilion 2015, avec des connotations de mûre et de cannelle, de couleur soutenue, au nez de fruits cuits et d’humus, et le Lalande-de-Pomerol Château de Musset cuvée Première, avec un bouquet persistant et corsé marqué par les fruits rouges très mûrs, séduit par sa structure et ses tanins bien fondus. |
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Château HAUT-SAINT-CLAIR(PUISSEGUIN-SAINT-ÉMILION)
Au sommet. Ces propriétaires sympathiques couvent leur petit vignoble de 6 ha planté sur croupes et plateau de structure argilo-calcaire. “Je fais très attention à la sélection de mes barriques, dit Yannick Le Menn, car je pense que l’élevage est tout un art. Je travaille avec trois tonneliers différents, les chênes viennent du centre de la France, le bois provenant de forêts domaniales est de bonne qualité, le travail de coupe et de repeuplement y est bien fait. Je préfère des barriques à chauffe moyenne, cela permet de ne pas dénaturer le vin mais au contraire de lui apporter une touche de complexité. Nos deux fils travaillent dans le milieu du vin. Grâce à eux, nous travaillons de façon plus pointue, plus exacte dans le dosage d’azote, par exemple. Depuis quelques années, on s’interdit au Château Haut Saint-Clair de mettre des produits anti-pourriture car on s’aperçoit en faisant des analyses de recherche des résidus, que les anti-pourritures migrent vers les vins.
J’aime beaucoup retrouver le fruit dans mes vins, je n’aime pas trop les tanins en puissance, j’aime que mon vin soit équilibré, j’essaye de ne pas trop extraire. J’ai fait mes études de viticulture en Bourgogne à Beaune, mon professeur, André Vedel, appelait cela “des vins de mouchoirs”.Pour les amateurs, nous raconte Yannick Le Menn, il me reste quelques 2006, 2008, 2012 et 2014. Le 2006 est extraordinaire, le Canada nous en a pris une grande quantité, près de 5000 bouteilles. Un vin mûr issu de climats tempérés donne un bel équilibre, des arômes bien présents mais frais, une certaine souplesse, du soyeux. Le 2014 est le millésime sauvé par un superbe mois de septembre, une réussite après le 2013 où nous avions eu quelques déboires. Le 2014 est bien fondu, arômes de raisins, une jolie structure, le vin est charnu, agréable, pas trop de notes boisées. Vin d’une grande finesse, c’est dû au fait que j’ai tendance à travailler plus le fruit que le bois, il est très agréable à déguster maintenant mais il peut vieillir encore quelques années. Le 2015 est un millésime plus chaud, de couleur très foncée, aux arômes de fruits noirs mûrs, un vin très charpenté, c’est un millésime solaire qui plait beaucoup, un peu exubérant et complexe. Le 2016 est à l’élevage en barrique actuellement, j’ai opté pour des barriques à chauffe “plus”, c’est un grand millésime, je le trouve supérieur au 2015, belle fraîcheur aromatique de fruits rouges, beaucoup d’élégance, bel équilibre, un vin bien typé bordelais, “atlantique”, comme je les aime. Quant à notre Moulin Saint Clair, c’est la cuvée de toutes les vignes, qui bénéficie aussi d’un passage en barriques pour lui donner ces notes de toasté, c’est un vin très fruité, rond, avec une belle structure souple. |
On est toujours au sommet avec leur Puisseguin-Saint-Émilion 2015, charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte macérée, avec ces notes persistantes de fumé, de cerise mûre et de poivre au palais, aux tanins amples, un vin complet, de garde. Le 2014 est très équilibré, de bouche ample où dominent les fruits mûrs (prune, framboise), de jolie robe pourpre, un vin qui allie souplesse et structure, que l’on peut associer, notamment, avec un bœuf braisé aux carottes ou une rognonnade de veau. Très beau 2012, charnu, très savoureux, aux notes de groseille et d’humus caractéristiques, qui mêle une finesse tannique à une rondeur en bouche persistante, d’une finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Exceptionnel 2006, tout en bouche, qui a des nuances de fruits des bois et des notes giboyeuses, savoureux, ample, très légèrement poivré en finale, aux tanins étoffés, un vin où l’élégance s’exprime à plein.
Goûtez leur Moulin Saint-Clair 2015, qui dévoile des notes de violette et de mûre, riche en couleur, classique, alliant finesse et structure, un vin tout en fruité, très séducteur. Savoureux 2014, au nez de petits fruits rouges, aux tanins fondus mais bien présents, un vin riche et très aromatique, d’une belle harmonie.
Les autres vidéos de dégustation sont sur Vinovox
Château BALESTARD La TONNELLE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Émilion
Remarquable Saint-Émilion GCC Château Balestard La Tonnelle 2016, de couleur soutenue, très équilibré, au nez complexe de cassis, de prune et d’épices, associant rondeur et structure, un vin très bien élevé, gras, tout en bouche, d’une belle persistance, idéal lors de vos repas de famille ou entres amis sur une cuisine traditionnelle, de terroir. Le 2015, est un vin avec beaucoup de structure, très bien équilibré, au nez de cerise confite et d’humus, de charpente élégante, de bouche ronde mais puissante, dominée par les fruits macérés et l’humus, de fort belle garde. Le 2014, riche en couleur, au nez de cassis et de poivre, ample en bouche grâce à des tanins soyeux et puissants à la fois, tout en finesse mais corsé. “Concernant le 2014, nous avons vendangé vers la mi-octobre. Dans l’ensemble de nos propriétés les robes sont homogènes, le vin est généreux, vineux, ample, notes de cerise noire et de truffe, bouche superbe, dense et racée, des tanins remarquablement enrobés par un boisé délicat. Finale longue et persistante, un superbe vin de garde. Pour le Château Cap de Mourlin, la robe est grenat intense, notes de fruits noirs, attaque franche et fraîche, belle concentration, tanins serrés, gras et onctueux, un très grand vin de terroir. Nous cherchons à obtenir cette complexité aromatique en vendangeant tardivement et en faisant de petits rendements de 35hl/ha. Nous avons prolongé l’élevage en barriques de 15 à 18 mois.” Le 2013, de robe grenat foncé, au bouquet développé avec des nuances fruitées et giboyeuses, aux tanins harmonieux, tout en bouche, fin et corsé à la fois, un vin charmeur.
Séduisant Saint-Émilion GCC Château Cap de Mourlin 2016, aux nuances de truffe et de framboise, aux tanins souples, mêlant charpente, élégance et puissance aromatique, de couleur pourpre, avec des senteurs de fruits rouges surmûris. Le 2015, 14 ha de vignes, est généreux, de teinte grenat soutenu, dense au nez comme en bouche (cassis, cannelle), bien équilibré avec ses tanins savoureux. Le 2014, qui mêle concentration d’arômes et ampleur, a des notes de cerise noire macérée, de cuir et d’humus, a une bouche savoureuse. Joli 2013, de couleur pourpre, au nez confit, aux tanins très harmonieux, est un joli vin, avec des senteurs de cassis et de cuir, d’une grande souplesse au palais. Quant à leur Montagne-Saint-Emilion Château Roudier 2016, avec un nez où dominent la groseille et les épices, tout en complexité aromatique, qui mêle rondeur et harmonie, aux tanins amples, est très équilibré au nez comme en bouche. Le 2015, toujours à la tête de son appellation, très classique, ample en bouche grâce à des tanins soyeux et puissants à la fois, c’est un vin au nez de fruits rouges surmûris, légèrement épicé en finale, de très bonne charpente, de bouche puissante. |
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Château CANTENAC(SAINT-ÉMILION)
Nicole Roskam-Brunot et ses fils, 4e génération, perpétuent leur savoir-faire avec passion. Cette année célèbre leurs 80 ans à la tête du Château Cantenac, une belle histoire de famille ! Prenez le temps de découvrir les très jolis vins de leurs domaines et d’aller à leur rencontre. “Pour les vins, nous n’utilisons plus du tout de désherbant entre les rangs, pratiquons les labours, les plantations à 6600 pieds par hectare pour une meilleure concurrence…, cela entraîne plus de travail car il y a plus de pieds, les rendements sont mieux maîtrisés, et tous ces efforts font partie logiquement de notre démarche qualitative.”
Pour Johan Roskam, “le millésime 2018 s’annonce très prometteur. Suite à la belle mais très faible récolte 2017, nous avions beaucoup d’attentes pour le millésime 2018. Force est de constater que le millésime 2018 a dépassé tous nos espoirs tant en qualité qu’en quantité, malgré un début de saison qui nécessitait une attention de tous les instants. A la sortie d’un hiver humide typiquement bordelais, la saison de croissance s’est présentée chaude et ensoleillée. La température saisonnière qui était au-dessus de la moyenne, nous a mené vers des vendanges précoces, ensoleillées et particulièrement sèches. Cette fin de saison nous a laissé libre dans nos choix de récolte parcellaire pour atteindre des maturités optimales. Dès les premières jours de vinification, mon frère Franz a tout de suite remarqué et su exploiter les jus très sombres, aux beaux arômes de fruits mûrs, des vins riches en devenir. Aujourd’hui le 2018 se bonifie en barriques. Les vins à la vente : 2014, excellent à la dégustation, sans contraintes. Très bon millésime charmeur, fin, tout en harmonie, vin de bonne garde. Le 2015 est déjà très bon mais sera encore meilleur après quelques années de vieillissement, grand millésime, riche, sombre, structuré, très complet, très belle garde. Le 2016, est un vin qui commence à se découvrir, un grand millésime lui aussi très fruité, très bon équilibre, belle fraîcheur en bouche, d’un beau classicisme et d’une bonne typicité, de très grande garde. Nous allons mettre le 2017 dans une bouteille anniversaire : 80e millésime/année de la famille au Château Cantenac, présente depuis 1937. A l’occasion de nos 80 ans, nous créons de nouvelles étiquettes pour se tourner vers l’avenir. Nous organisons toujours de nombreuses manifestations ainsi que des visites/dégustations, le concert des Grandes Heures de Saint-Émilion, fête des 20 ans de l’Unesco, Portes Ouvertes….“ On est incontestablement sous le charme de leur Saint-Émilion GC 2015, terroir de sable sur graves et argile bleue, 75% Merlot et 25% Cabernets, il est vraiment remarquable, où s’entremêlent les saveurs de sous-bois et de fruits surmûris, particulièrement charmeur, fin et coloré, un vin aux tanins savoureux, légèrement épicé au palais comme il se doit, bien charnu, très prometteur. Superbe 2015, Platine au Decanter World Wine Awards 95 pts Meilleur Bordeaux Rive Droite, a une robe profonde et dense, reflets violine, belles larmes, un nez expressif, élégant, fait de fruits bien mûrs sur fond de chêne toasté, crayeux, épices douces. L’attaque est ample, la bouche pleine dotée d’une charpente pleine, intense en fruits mûrs sombres, rafraichissante. Un ensemble harmonieux et puissant dans la lignée des grands vins de garde. Le 2014, médaille d’Or Féminalise, est de belle robe d’un grenat profond, aux arômes de fruits rouges avec des notes fumées et réglissées, où élégance, équilibre des tanins et persistance sont en harmonie. La Sélection Madame 2015, médaille d’Argent Concours de Bordeaux, de belle teinte grenat foncé, avec ce nez d’épices et de fruits rouges à noyau très mûrs, est un vin bien charpenté, parfumé en bouche, aux tanins bien présents mais soyeux. Le 2014, médaille de Bronze IWC, de robe rubis assez profonde, brillante, a un nez net, élégant et nuancé de fruits rouges mûrs (fraise, framboise, cerise), de la mûre, réglisse, avec de la matière soyeuse qui affiche une jolie structure sur une finale séduisante. Il y a aussi l’excellent Haut-Médoc Cru Bourgeois Château La Lauzette 2015, il est dense, aux nuances de fumé et de fraise des bois mûre, intense, de robe soutenue, au nez légèrement épicé (poivre rose), aux tanins bien présents, d’excellente garde. |
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Château CORBIN MICHOTTE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint Emilion
Au sommet, tant ce cru associe élégance et typicité.
“La vendange 2018 est exceptionnelle, nous explique Emmanuel Boidron, pas de maladie dans notre vignoble, donc aucune incidence sur la qualité des vins. Grâce à nos terroirs d’exception, qui sont limoneux mais avec du sable et des graves, donc très drainants, nous avons une excellente maturité des Cabernets francs, ce qui n’est pas négligeable, sachant que le vignoble en est composé de 30% !” Nous proposons le 2015, une année idéale, nous avons pu vendanger à la carte, on se promenait et on prenait son temps car le climat a été extrêmement clément, et, ainsi, on a pu laisser mûrir les raisins à leur rythme. Nous avons obtenu un très joli millésime, un vin très concentré, aux arômes de fruits bien préservés. Nous accentuons le respect de l’environnement, nous continuons à ne pas utiliser de désherbants, nous avons éliminé tous les produits dangereux de synthèse en les remplaçant par des produits naturels qui sont essentiellement à base de cuivre et de soufre. Nous sommes passés à 100% du travail du sol et cela dans la totalité des vignobles Boidron, que ce soit à Corbin Michotte, à Calon ou à Cantelauze.“ Superbe Saint-Émilion GC 2015, un grand vin de couleur grenat, aux tanins très équilibrés, au nez subtil dominé par les petits fruits rouges à noyau et les épices, un vin riche en couleur et en arômes, aux notes de fruits macérés en finale, de bouche savoureuse, de garde. Le 2014, de belle robe pourpre, complexe au nez comme en bouche (griotte, épices, poivre), classique, est typé comme nous les aimons, aux tanins fermes et fondus à la fois. Le 2013, est particulièrement harmonieux, très élégant, au bouquet dominé par l’humus et les petits fruits rouges frais, de bouche ample, très classique. Beau 2012, avec ce nez de griotte surmûrie, un vin qui est complexe, aux tanins bien équilibrés, d’une richesse réelle et persistante, avec des notes de prune cuite, finement poivré, idéal avec des paupiettes de veau en cocotte ou une côte de bœuf marchand de vin. Formidable GCC 2009, un grand vin marqué par l’élégance, très typé, au nez d’humus et d’épices, associant richesse et finesse en bouche, coloré et charnu, aux tanins puissants et souples à la fois, qui commence à se goûter remarquablement actuellement, à prévoir sur un carré d’agneau ou des magrets de canard aux cèpes. Le 2008, est très typé, très spécifique de ce grand millésime classique bordelais, de couleur pourpre intense, aux tanins savoureux, très parfumé, associant gras et intensité, un vin généreux, avec cette bouche séduisante dominée par les fruits à noyau et la cannelle. Le 2007, est de bouche corsée, de belle matière, aux connotations de cerise, de sous-bois et d’épices, aux tanins très étoffés, un vin velouté où l’élégance s’exprime, vraiment remarquable aujourd’hui. Vous allez aimer aussi leur Montagne-Saint-Emilion Château Calon 2012, sol argilo-calcaire sur calcaire à astéries, un vin au sommet de son appellation, très typé, aux connotations complexes de griotte, de pruneau et de sous-bois, qui a des tanins mûrs, de bouche veloutée et ample. Et ce Pomerol Château Cantelauze 2012, Merlot 90%, Cabernet franc 10%, tout en couleur et en matière, au nez subtil dominé par des senteurs persistantes de fumé, d’humus et de cerise noire, de bouche ample, de garde. |
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Château CROQUE MICHOTTE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint Emilion
Au sommet. Le vin est racé et distingué, très représentatif de ce que doit être un vrai grand vin de Saint-Émilion, collectionne les récompenses ! récompenses, et c’est mérité. suivant les règles de l’Agriculture Biologique. Pour Lucile Carle, “les vendanges 2018 se sont très bien passées, nous avons eu un peu de perte sur le Merlot à cause du mildiou, alors que le Cabernet a été très peu touché, globalement, nous avons fait une belle récolte et nous sommes plutôt contents. Nous continuons les vinifications sans sulfites comme nous le faisons depuis 2015, utilisation de la table à tri optique depuis 2012… Beaucoup d’efforts qualitatifs auxquels nous sommes attachés, cela fait partie de notre philosophie de travail. Ce 2018 va être un très beau millésime, il ressemble au 2015. |
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Château DARIUS(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Laurent-des-Combes
Un vignoble de 6 ha 60 sur sols argilo-calcaires, en agriculture raisonnée.
Excellent Saint-Émilion GC Darius 2016, il est riche au nez comme en bouche, charnu, puissant, aux nuances de fruits macérés et d’épices, d’une belle complexité, avec des tanins denses et veloutés. Le 2015, récompensé d’une médaille d’Or au concours de Mâcon, harmonieux, dense, au bouquet subtil, qui développe une bouche délicate, où la mûre s’associe à la framboise bien mûre, aux tanins bien enrobés. Le 2014, 60% Merlot, 40% Cabernet franc, au nez subtil où dominent le cuir, la cerise et les épices, un vin velouté et riche, d’une belle persistance et de très bonne garde. |
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Château LE DESTRIER(SAINT-ÉMILION)
Un vignoble dans la famille depuis plus de quatre générations. “En fonction du degré optimal de maturation, la cueillette est élaborée fin Septembre début Octobre, parcelle par parcelle. La vendange est triée manuellement avant d’être mise en cuves thermorégulées pour les vinifications. Beau Saint-Émilion Château Le Destrier cuvée Prestige 2016, un pur Merlot noir issu de vignes de 60 ans sur sol argilo-siliceux (élevage de 12 mois en barriques neuves à 30%), vraiment très bon, avec une jolie fraîcheur, un vin minéral, tendu, où se développent des connotations de mûre, de groseille et de fumé, corsé mais velouté, avec cette bouche soyeuse en finale. Dans la lignée, le 2015, de robe sombre, aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, avec des tanins riches et une bouche où l’on retrouve ces fruits mûrs. Le 2014, est de bouche profonde, de robe rouge sombre, aux notes de prune et de cuir, avec des nuances épicées, un vin complexe, harmonieux, alliant une bonne base tannique à une finesse persistante. |
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Château FONROQUE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Émilion
La famille Moueix a vendu, en 2017, suite à des nécessités successorales, le Château Fonroque à la famille Guillard, assureurs basés à Nantes. Pour autant, Alain Moueix et son équipe restent en charge du Château Fonroque avec la mission de poursuivre le travail entrepris. Le Château Fonroque est certifié en Agriculture Biologique et c’est l’une des figures d’avant-garde de la Biodynamie à Bordeaux. Alain Moueix est à l’origine du renouveau qualitatif de cette propriété depuis 2001. Ses méthodes reposent sur l’observation et le travail minutieux d’un terroir vivant et permettent au domaine de livrer des vins dont la réputation ne cesse de grandir depuis une quinzaine d’années. Parmi les divers travaux de rénovation visant à accompagner le développement significatif du cru, la construction d’un nouveau cuvier est d’ores et déjà à l’étude.
Selon Alain Moueix , “2018 n’a pas été une année facile au niveau viticole puisque nous avons eu un printemps humide et une pression mildiou inconnue jusqu’alors, il a fallu batailler… Nous sommes en Bio au Château Fonroque depuis 2002 et cela a été l’année la plus compliquée que j’ai connue. Nous avons fait de petits rendements de 30 hl/ha, et un peu moins même au Château Mazeyres où les sols plus légers ont souffert de la sécheresse de l’été. La vigne a subi un stress et les baies étaient toutes petites. Nous avons toutefois obtenu des vins concentrés, riches et c’est finalement un très beau millésime. Les vins sont à la fois puissants tout en étant abordables avec des tanins pas trop secs, ni amers, mais qui offrent beaucoup de douceur. Nous évoluons vers des élevages avec de moins en moins de bois pour mettre le fruit en valeur. Nous mettons la moitié en barriques ou dans des petites cuves ovoïdes et le reste en foudres. Nous voulons que le bois soit fondu dès la mise en bouteilles. Le 2016 est, pour moi, à ce jour, le plus grand millésime que j’ai eu la chance de travailler. C’est un millésime qui d’ailleurs a eu une climatologie un peu comparable à celle de 2018. C’est un vin très riche, beaucoup de douceur, de raffinement, d’élégance. Présence d’un très bel équilibre contrairement au 2015, qui lui, est un millésime plus solaire, un peu atypique. Le 2016 est vraiment un grand millésime classique de Bordeaux. Le bel été indien nous a permis de récolter à pleine maturité, nous n’avons pas d’arômes de trop cuit, le vin présente une belle fraîcheur aromatique typique de Bordeaux. Des vins avec de la complexité, de la profondeur, je compare volontiers le 2016 au 2010 et le 2018 devrait s’en rapprocher. Le 2017 est le millésime du gel, nous avons été impacté plus à Mazeyres qu’à Fonroque. Nous avons beaucoup travaillé à la vigne pour trier les raisins, nous avions marqué tous les pieds gelés et avons vendangé par lots séparés, un vrai travail de Romains ! Cela nous a permis de faire des premiers vins avec les raisins issus des vignes non gelées. Le deuxième vin est plus court en bouche, plus fluide, plus léger. En biodynamie, nous avons des outils assez efficaces, la vigne a plus de ressource, on s’est aperçu qu’elle est moins sensible à toutes sortes d’agression comme le stress hydrique, par exemple. A Fonroque, nous allons construire un nouveau cuvier qui sera opérationnel en 2020, nous l’équiperons de petites cuves pour vraiment séparer chaque morceau de parcelle, les extractions se font plus facilement dans de petits contenants car il y a moins de pression sur le marc. Les volumes sont plus faibles. A Mazeyres, nous avons beaucoup développé l’élevage en petites cuves en forme d’œuf de 7 hl, cela aide à conserver la fraicheur des vins et à mettre le fruit en valeur. Depuis 2014, on constate que les vins de Mazeyres ont beaucoup plus de fraîcheur, de verticalité, de tonicité. Nous allons augmenter notre proportion de Petit Verdot en doublant la quantité. Le deuxième vin va en bénéficier !” Remarquable Saint-Émilion GCC 2016, d’une belle couleur rubis profond, avec des arômes de fruits rouges mûrs, d’épices et de vanille, c’est un vin ample, d’un remarquable équilibre en bouche, avec beaucoup d’ampleur. Dans la lignée, le 2015, de robe grenat brillante, au nez complexe avec des arômes de fruits rouges (cerise), en bouche, une attaque franche avec un bel équilibre entre l’acidité et le boisé, on retrouve bien les fruits rouges du bouquet. |
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Château FRANC LARTIGUE(SAINT-ÉMILION)
La Scea des Vignobles Marcel Petit, fut créée en 1986 par Marcel Petit et dès 1988, la société s’est enrichie avec les Châteaux Franc Lartigue et Grande Rouchonne (Saint-Émilion), puis, en 1997, la gestion des vignobles est confiée à Élisabeth et Jean-Pierre Toxé, respectivement fille et gendre de Marcel Petit. Le terroir est constitué de sable et de graves, les sols sont travaillés un rang sur deux, les autres rangs étant engazonnés. Domaine en démarche qualitative tout en respectant l’environnement (certification HVE 3 ).
Jean-Pierre Toxé nous parle “d’une belle vendange 2018, d’une jolie récolte homogène. Nous proposons de nombreux millésimes, dont le dernier est le 2016. Il a une structure tannique plus marqué, bien dosé, il est élégant avec des arômes de mûre et de cassis. Il a d’ailleurs eu une médaille d’Or au Concours de Mâcon 2018. Nous proposons à la vente, pour le Château Franc Lartigue, les millésimes 2013 à 2016, et pour le Château Pillebois en vieilles vignes, les millésimes 2014 à 2016 et le tradition 2016, qui a eu une médaille d’Or au Concours Agricole de Paris 2018.” Vous allez apprécier ce Saint-Émilion GC 2015, issu de vignes de 42 ans, assemblage de 70% de Merlot et parts égales de Cabernets Franc et Sauvignon, 12 mois en barriques dont 1/3 de fûts neufs, aux senteurs d’humus et de cassis mûr, un vin de bouche ample et fondue, gras et persistant, riche en arômes (cerise noire, cuir, sous-bois) comme en structure. Le 2014, a une robe rouge cerise limpide, développe un nez de griotte mais aussi des arômes de cassis et de pivoine et une bouche fraîche aux tanins fondus. Très joli 2013, tout en rondeur, belles nuances aromatiques (cerise noire, cannelle), tout en séduction. Joli Castillon Côtes de Bordeaux Vieilles vignes Château Pillebois 2015, d’une belle couleur, corsé, avec une dominante de fruits rouges et une pointe de fumé. |
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Château La GRACE FONRAZADE(SAINT-ÉMILION)
“Le Château connaît une deuxième vie depuis 2013, raconte François-Thomas Bon. Nous avons acheté la maison principale fin 2010, et les nouveaux chais ultra-modernes répondent au niveau d’exigence qualitative et technique que nous souhaitons. Les parcelles sont plantées sur 3 profils distincts : les sols marquées par la grave fine, les parcelles sur argilo-calcaire et enfin les sols sablo-argileux très riches en minerai de fer. Nous avons fait le choix d’être en Agriculture Bio, dans le respect des sols et de la nature (les Saint-Émilion sont en Agriculture Biologique dès le millésime 2013, les Bordeaux, à partir du millésime 2016).”
Joli Saint-Émilion Grand Cru Château La Grâce Fonrazade 2016, une vraie réussite, mêlant concentration aromatique, rondeur des tanins et persistance en bouche, avec ces notes de cuir et de fruits légèrement cuits, un vin classique et gourmand, d’excelente évolution. Le Saint-Émilion Grand Cru Persevero du Château La Grâce Fonrazade 2015, 100% Merlot noir, légèrement épicé comme il se doit, avec cette structure délicate, aux senteurs où prédominent le cassis et les sous-bois, c’est un vin généreux et charmeur. Le Grand vin Blanc du Château La Grâce Fonrazade, est tout en saveurs, tout en fraîcheur aromatique, d’une jolie persistance, c’est un vin parfumé avec des nuances de chèvrefeuille et de pomme en finale. Il y a aussi ce rosé Pink Pead 2018, gourmand et séduisant, et le Bordeaux Supérieur rouge Château de Gardegan 2016, un vin ample, avec ses arômes de fruits rouges à noyau. |
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Château GUILLEMIN LA GAFFELIÈRE(SAINT-ÉMILION)
Vignoble de 14 ha sur sol et sous-sol argilo-calcaire (62% Merlot noir, 25% Cabernet franc, 10% Cabernet-Sauvignon et 3% Malbec), avec une moyenne d’âge des vignes de 30 ans (labour des sols, vendanges manuelles triées, élevage en barriques…).
Excellent Saint-Émilion GC 2016, riche en couleur comme en matière, au nez intense de fruits noirs et d’humus, légèrement épicé, de bonne bouche, classique de ce beau millésime, très prometteur. Le 2015, est un vin généreux, aux nuances caractéristiques de fruits rouges mûrs (prune, fraise des bois), légèrement épicé en bouche, charpenté, avec des tanins équilibrés. Le 2014, est vraiment savoureux, corsé, aux tanins souples, où se mêlent la griotte bien mûre, le poivre et la fraise des bois, de robe grenat soutenu, dense au nez comme en bouche. |
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Château LANIOTE(SAINT-ÉMILION)
Le Château est dans la famille d’Arnaud de la Filolie depuis près de deux siècles. Le vignoble de 5 ha, orienté principalement sud-est, est d’un seul tenant sur le haut du plateau argilo-calcaire de Saint-Émilion.
L’encépagement est de 80% de Merlot, 15% Cabernet franc et 5% Cabernet-Sauvignon, ce qui permet un bon équilibre des caractères olfactifs et gustatifs. L’âge du vignoble est de 35 ans, vendanges manuelles, vinifications traditionnelles avec éraflage total et tri des raisins, cuvaison longue, maîtrise des températures, pressurage vertical modéré, fermentation malolactique en fûts neufs, vieillissement durant 12 mois en fûts de chêne. Très beau Saint-Émilion GCC 2016, typé, savoureux, corsé, tout en bouche, au nuances de fraise des bois, de truffe et d’humus, un vin intense, qui associe finesse et charpente, très parfumé en bouche (truffe, groseille), aux tanins fermes mais soyeux, de garde. Le 2015, avec une structure solide en tanins, au nez complexe de fruits rouges à noyau et d’épices, est un vin de belle couleur, corsé, typé, aux notes de fruits mûrs (prune, griotte) et de truffe au palais. Le 2014, est généreux, charnu, un vin de belle robe grenat, délivrant des arômes d’épices et de fruits cuits, riche et volumineux en bouche, de très belle évolution. |
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Château La MARZELLE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Émilion
C’est en 1998 que la famille Sioen achète la propriété et s’emploie à lui redonner ses lettres de noblesse. La Marzelle s’étend sur un superbe terroir de graves, d’argiles et de sables : la Haute Terrasse de Saint-Emilion, qui a été formée, il y a 2 millions d’années au pléistocène inférieur par l’Isle qui coulait par ici jusqu’à la Dordogne. D’où l’explication des galets rubéfiés. Une orientation Bio a été prise depuis 1988, avec l’utilisation de cuivre, de soufre, de calcium et de tisanes.
Superbe Saint-Émilion GCC 2016, un vin de couleur grenat intense, complexe au nez comme en bouche, distingué, aux connotations de cerise confite et d’humus, qui possède des tanins amples et denses, de garde, bien sûr. Le 2015, est un beau vin charnu, épicé, de bouche soyeuse, riche et corsée, un vin concentré, aux tanins fermes et savoureux à la fois, avec une jolie finale légèrement poivrée, de grande évolution. Le 2014, est de couleur grenat intense, au nez profond et complexe avec des notes de fruits rouges (cerise) et un côté un peu fumé. En bouche, les tanins sont déjà fondus, les fruits très présents avec une touche légèrement boisée et parfaitement fondue. Le 2013, marqué par les fruits noirs, de bouche pleine, ample et velouté, d’une belle concentration, est tout en charme. |
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Château MAUVINON(SAINT-ÉMILION)
Au sommet, tant ce cru possède une véritable typicité, marqué par une alliance entre la finesse et la richesse, le tout lui conférant un potentiel de garde conséquent. On y voit aussi toute la force du Cabernet franc, sous-estimé par rapport au Cabernet-Sauvignon. Une propriété de 6,50 ha. Sol et sous-Sol : 70% silico-graveleux, 30% sables humifères. Âge moyen du vignoble 30 ans, 65% Merlot, 35% Cabernet franc, vendanges manuelles à la cagette et tri manuel. Cuvaison de 3 à 4 semaines, élevage en barriques de chêne renouvelées par moitié, de 12 à 16 mois.
“Pour Brigitte Tribaudeau, le 2016 est un vin élevé sans souffre, c’est un millésime exceptionnel de par la qualité du raisin. Nous l’avons vinifié dans notre nouveau chai et cela a été un plus indéniable. Sélection parcellaire lors de la vendange, petites cuves pour une plus grande souplesse dans le travail, pré-fermentaire à froid à 4°, encuvage gravitaire, le fruit est ainsi bien préservé. Un millésime complet avec beaucoup de couleur, un vin très chaleureux. Le 2015 est un très bon millésime mais 2016, lui est un peu supérieur. La cuvée haut de gamme Gabriel Lauzat est proposée en 2014, 2015 et 2016. C’est une sélection parcellaire, on laisse moins de grappes sur la vigne pour concentrer la vendange, on récolte de nuit à la lampe frontale pour éviter toute oxydation et rentrer des raisins très frais, la vinification se fait en petits contenants. Le vin est plus concentré, exprime bien son terroir, c’est une cuvée très confidentielle qui est de plus en plus demandée. Nous entamons une conversion en Bio et le vignoble sera certifié en 2020. Je n’utilisais déjà plus de désherbant depuis deux ans. Nous avons eu un épisode de gel et il n’y aura qu’une petite production pour le millésime 2017. L’encépagement a un peu évolué : 75% de Merlot, 20% Cabernet franc et 5% Cabernet-Sauvignon.“ Superbe Saint-Émilion GC 2016, au nez puissant avec des notes de cassis et de framboise cuite, de belle robe soutenue, tout en souplesse des tanins et complexité des arômes, avec des notes de groseille surmûrie en finale, bien corsé. Le 2015, légèrement épicé, aux senteurs où prédominent le cassis et les sous-bois, généreux, d’une belle complexité d’arômes au palais, (cannelle, fraise des bois, épices…), riche au nez comme en bouche, aux tanins amples, de très belle évolution. Le 2014, qui dégage des arômes de baies rouges soulignées par des notes de poivre, est charnu, complet et complexe, d’une bouche persistante, où dominent la prune et l’humus, déjà séducteur mais d’excellente évolution. Il y a aussi la cuvée Gabriel Lauzat 2016, de très belle robe d’un grenat profond, aux arômes de fruits rouges avec des notes fumées subtiles, corsé et très équilibré, ample et tannique. Le 2015, de robe brillante et soutenue, dégage des senteurs de fruits rouges cuits et de cuir, avec une bouche riche qui dévoile des tanins fondus mais denses, d’une belle longueur. Le 2014, aux senteurs de petits fruits confits et de sous-bois, est riche en couleur comme en matière, aux tanins ronds mais bien présents, un beau vin charnu et souple à la fois. |
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Château ORISSE du CASSE(SAINT-ÉMILION)
La famille Dubois est entrée en viticulture en 1885. Un siècle plus tard, Richard, fils de Jean et Simone Dubois, reprend l’exploitation familiale avec son épouse Danielle. Tous deux sont œnologues. En 1985, l’exploitation grâce à l’amour qui a été porté par les parents de Richard, est en excellent état et présente une belle infrastructure. Dès ce moment là, une philosophie, un plan, sont établis : contrôle rigoureux des rendements (avec une mise au régime stricte des vignes), contrôle de l’état qualitatif du vignoble, vendange et vinification parcelle par parcelle, cépage par cépage, terroir par terroir, et retour à un élevage raisonnable en fûts.
Selon Danielle Dubois, “pour le millésime 2018, nous avons eu quelques attaques de mildiou mais cela a été maîtrisé, la conséquence, un peu moins de quantité, je ne suis pas au plein rendement. Les vins à la vente en 2019 : Saint-Émilion 2014 puis 2015. Château Orisse du Casse 2013 que je termine avant de proposer le 2014. Et Le Côtes de Castillon Athémis toujours le 2008. Arthémis 2008 est un cru en Côtes de Castillon que je produis seulement certaines années et en quantité très limitée. Le 2008 est une année très riche, j’avais de très beaux raisins, le vin a une belle couleur pourpre, puissants arômes de fruits rouges et d’humus, un vin structuré, les tanins sont bien présents et puissants, le bouquet est très fin, grande élégance, beau potentiel de garde, finale d’une grande finesse en bouche. P du Roy, j’ai toujours pour les amateurs quelques vieux millésimes de ce Grand Cru de Saint-Emilion 1998, 1999 et 2002. Des vins à la jolie couleur cuivrée, aux arômes fondus et veloutés, beaucoup de soyeux et de complexité. Je suis seule sur le domaine, ce qui n’est pas simple. Je suis les Grands Crus avec les primeurs. Le Château Orisse du Casse 2015 est en bouteilles, le vin est d’une belle structure, couleur soutenue, il a beaucoup d’amateurs mais, peut-être que le 2016 est de qualité supérieure… un millésime plus classique, plus typé, moins chaleureux sans doute. Mon fils Arthur vient travailler avec moi, je souhaiterais lui céder le domaine. Il a fait des études d’ingénieur et de viticulture.“ On ne peut qu’apprécier son Saint-Émilion GC 2015, coloré et charpenté, de bouche puissante, avec des tanins équilibrés, gras et persistant, où dominent les fruits cuits et le poivre. Le 2014, parfumé, aux notes typiques de mûre, de belle structure, aux tanins soyeux mais bien présents, un vin généreux et souple. Le 2012, se goûte particulièrement bien, corsé, de bouche dense, un vin qui séduit par son intensité, avec ce nez marqué par les fruits noirs et le poivre, des tanins fins et structurés, de très bonne garde, à savouer sur un bœuf bourguignon ou des bouchées aux cèpes. Le 2011, de belle couleur, charnu, avec des arômes intenses (truffe, cassis, sous-bois) et persistants, poursuit son évolution comme le 2010, avec ces nuances se définissant par des senteurs de framboise, de fraise des bois, un vin de couleur profonde aux reflets violacés, aux tanins amples, tout en bouche, de garde. Le 2009, aux tanins savoureux, d’une jolie concentration, aux notes de cassis, de cuir et de fumé, est bien corsé, un vin à maturité. Il y a aussi la très belle cuvée Arthémis 2008, franchement remarquable en ce moment, tout en arômes, au nez de cerise confite et d’humus, riche, corsé, avec, au palais, des connotations de fraise des bois, veloutée, très harmonieux. |
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Château de PASQUETTE(SAINT-ÉMILION)
Les propriétaires du Domaine de la Paleine (voir Saumur), sont tombés sous le charme de cette propriété, un vignoble de 3 ha, situé au pied du coteau sud de Saint-Émilion, qui bénéficie d’un ensoleillement idéal. Terres légères sur fond argileux, faibles rendements. “Notre Saint-Émilion Grand Cru offre un très joli fruit expressif. C’est un vin croquant et au style sincère, c’est un peu “la marque de fabrique” de Pasquette, explique Marc Vincent. Les vignes ont 35 ans de moyenne d’âge, l’encépagement est à forte dominante de Merlot 80%, 10% de Cabernet franc et 10% de Cabernet-Sauvignon. Nous sommes en Bio, tout comme au Domaine de la Paleine. J’ai un objectif de qualité très fort, les rendements sont limités, les tris sélectifs, je souhaite aussi positionner le vin dans un excellent rapport qualité-prix, raisonnable. Je veux, en effet, qu’il plaise au consommateur et qu’il ait envie d’en racheter.”
Joli Saint-Émilion GC 2016, qui sent la groseille mûre, de robe grenat, riche, aux tanins amples et soyeux à la fois, au nez intense, complexe, est d’une belle finale aromatique. Le 2015, à la fois puissant et souple, avec des senteurs de fruits rouges complexes (griotte, mûre), c’est un vin de bouche dominée par des nuances de griotte, qui poursuit son évolution. |
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Château PIGANEAU(SAINT-ÉMILION)
Vincent Brunot poursuit la tradition familiale qui est de privilégier le fruité et de réduire l’apport de bois neuf. Les vins sont toujours élevés une année en barriques mais avec seulement 25% de bois neuf, on obtient des vins plus veloutés, plus fruités, séduisants avec une aptitude à vieillir mais aussi aptes à être appréciés dans leur jeunesse.“Nous restons raisonnables dans l’élevage en barriques qui ne doit pas masquer notre joli terroir de sables et de graves, et privilégions le bon rapport qualité-prix.”
“Pour la vendange 2018, nous dit Vincent Brunot, cela dépend car nous avons trois sites. À Saint-Émilion, hormis la perte de récolte, cela s’est bien passé, nous avons obtenu de jolis degrés sans atteindre des sommets alors qu’à Lussac, on frôlait les 14,5°, des vins plus difficiles à vinifier à cause des sucres, ensuite les fermentations malolactiques ont été lancinantes.Nous avons à la vente les Château Piganeau Saint-Émilion Grand Cru 2014, 2015 et 2016. Une trilogie très réussie, même gamme de qualité avec des petites nuances selon les millésimes. Par exemple, le 2016 est un vin coloré, assez explosif en bouche, un joli millésime. Ces trois millésimes qui se suivent ont vraiment un air de famille. En Lussac Saint-Émilion, Château Tour de Grenet, nous proposons les 2015 et 2016 : deux jolis millésimes sur la souplesse, toutefois, le 2016 est plus puissant, très belle couleur, bel équilibre, un vin plus ensoleillé marqué par un été chaud. En Lalande-de-Pomerol, nous proposons Château Le Gravillot 2014 et 2016, des vins qui plaisent beaucoup, sur le fruit et la souplesse. Quant à notre Bordeaux Supérieur Château Maledan 2016, c’est également une belle réussite. Je suis engagé dans le SME (système management environnemental), c’est le CIVB qui a mis en place ce mouvement. J’intègre un groupe de différents viticulteurs pour mettre en place des moyens afin de mieux respecter l’environnement, il y a un cahier des charges pour obtenir une certification. Depuis déjà deux ans, nous ne faisons plus de désherbages. L’an passé, nous avions investi dans du matériel de travail du rang. Une nouveauté, en 2019, nous allons faire un Bordeaux blanc au Château Maledan. Nous avions planté il y a 3 ans du Sauvignon blanc mais aussi du Cabernet-Sauvignon qui vont entrer en phase de production.” Voilà, en effet, un remarquable Saint-Émilion GC 2016, de couleur rubis soutenu, un vin typé, très équilibré, bien bouqueté, aux tanins soyeux, au nez complexe dominé par la violette, la prune et la cannelle. Le 2015, tout en bouche, mêlant ce gras caractéristique à des notes finement boisées, un vin d’une jolie concentration, ample et épicé en finale. Le 2014, parfumé, associant couleur et matière, très équilibré, aux tanins mûrs et structurés, au nez de cassis, de griotte et d’épices, ample en finale. Goûtez son Bordeaux Supérieur rouge Château Maledan 2016, charnu, aux tanins savoureux, tout en nuances avec des notes de griotte mûre. Il y a a encore leur Lalande-de-Pomerol Château Le Gravillot 2016, associe finesse et concentration, aux tanins puissants et soyeux à la fois, au nez intense où s’entremêlent des notes de fruits rouges mûrs et de réglisse. Le 2015, est tout en couleur et en matière, au nez concentré, riche, tout en nuances aromatiques, ferme et soyeux, avec une bouche savoureuse. Au sommet de son appellation également, le Lussac-Saint-Émilion Château Tour de Grenet 2016, de couleur rubis, riche et structuré, au nez légèrement épicé, aux tanins présents qui commencent à se fondre, très équilibré́, riche et charnu, il est de jolie garde, et s’apprécie dès maintenant sur des magrets de canard et petits pois ou une selle d’agneau en persillé de truffe. |
Château CLOS des PRINCE(SAINT-ÉMILION)
Un vignoble de 4 ha, sur sables siliceux et profonds et de crasses de fer en sous-sol, avec une moyenne d’âge des vignes de 48 ans (80% Merlot et 20% Cabernet franc). Le suivi du vignoble est permanent afin de préserver au maximum les sols et de respecter les vignes. La taille, élément fondamental de la qualité, est précise et limite ainsi les rendements, gage d’excellence. Au chai, on applique le même souci de perfection et de modernité maîtrisée. Vendanges manuelles en cagettes, tris sévères, tapis roulants et tables vibrantes pour une vinification parcellaire, dont une partie est réalisée en « vinification intégrale », une pratique qui confère au vin un soyeux et une élégance délicats. “Les vendanges, en 2018, nous précise Gilles Prince, se sont déroulées dans des conditions optimales, tout était là : chaleur, luminosité, ce qui a donné un vin très volumineux avec beaucoup de précision, une intention de fruits très intéressante, un vin structuré, similaire aux millésimes 2009, 1969, 1947. A l’élevage, une belle maturité, un bel équilibre, beaucoup de croquant, beaucoup d’éclat. Nos ventes en 2019 se situent sur les millésimes 2013, 2014, 2015, 2016.” Vous allez apprécier ce beau Saint-Émilion GC 2016, avec des notes d’épices, de cerise confite, de mûre et de violette, bien structuré et gras en bouche, il est ample, de très bonne évolution. Dans la lignée, le 2015, de robe rubis profond, ample et franc en bouche, aux tanins soyeux, un vin qui délivre des arômes puissants de fruits rouges bien mûrs, charnu, avec des nuances épicées au palais. Le 2014, est un vin de belle robe grenat, délivrant des arômes d’épices et de fruits cuits, puissant et volumineux en bouche, de belle évolution. |
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Château La ROSE-POURRET(SAINT-ÉMILION)
Un vignoble familial (depuis 5 générations) de 8 ha d’un seul tenant. La génération actuelle maintient la tradition en travaillant avec passion les Merlot (75%) et Cabernet franc (25%), plantés sur des sols argilo-sableux sur crasse de fer et sables anciens. Labours, vendanges manuelles, vinification traditionnelle, élevage en barriques neuves renouvelées par 1/3 chaque année…
Beau Saint-Émilion GC 2016, avec un nez où dominent la groseille et les épices, tout en complexité aromatique, mêle rondeur et harmonie, aux tanins amples, très équilibré au nez comme en bouche. Le 2015, de couleur profonde, au nez où dominent le cassis bien mûr et les sous-bois, mêlant concentration aromatique, ampleur des tanins et distinction, d’excellente garde. Le 2014, qui mêle concentration aromatique, rondeur des tanins et persistance en bouche, aux notes très caractéristiques de cuir et de fruits confits. Excellent 2012, dense et puissant au nez comme au palais, avec ses tanins soyeux, au nez de fruits cuits (myrtille, fraise des bois), de bouche finement épicée. |
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Château ROYLLAND(SAINT-ÉMILION)
En 2010, Martine et Jean-Bernard Chambard jusqu’alors investis dans les établissements de santé, deviennent les nouveaux propriétaires. Dès leur arrivée, ils entreprennent de grands travaux : rénovation totale des chais, des salles de réception et de dégustation. Dans les communs du Château, ils créent le Gîte du Roy, « un hébergement haut de gamme, classé Super Host qui accueille des visiteurs du monde entier.
Dans le même temps, ils procèdent à une valorisation des vignes avec des investissements dans la replantation de parcelle et la mise en oeuvre d’un complantage régulier et suivi. Une agriculture raisonnée est pratiquée pour le maintien d’une biodiversité importante des sols (lombrics … ) et des insectes. Passionnés de la vigne et du vin, Martine et Jean-Bernard dirigent leur domaine avec la même rigueur et les mêmes exigences qui étaient les leurs dans le domaine de la médecine. Beau Saint-Émilion GC 2016, aux senteurs de cassis mûr et d’épices, un vin puissant et harmonieux, aux tanins fermes et savoureux à la fois, très bien élevé, avec des connotations de fruits à noyau et de cannelle, finement toastées, un vin de garde. Le 2015, médaille d’Or Paris 2015, avec des arômes de fruits rouges mûrs, de cannelle et de fumé, aux tanins équilibrés, est un vin bien corsé et de très bonne évolution. On retrouve aussi le 2014, dense et corsé, aux notes fruitées, épicées, avec une belle concentration, mais tout en rondeur, représentative du millésime, un vin charnu et parfumé au palais, de très bonne garde. Le 2012 est généreux, avec des nuances de fruits rouges mûrs (cerise, fraise des bois), légèrement épicé en bouche, de charpente solide et fine à la fois, savoureux comme le 2011, plus rond, généreux, de teinte grenat soutenu, dense au nez comme en bouche (cassis, cannelle), bien équilibré avec ses tanins savoureux. |
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Château LA TOUR DU PIN FIGEAC(SAINT-ÉMILION)
Au sommet. Les 11 ha de vignes bénéficient d’un sol graveleux et argilo-siliceux avec un sous-sol très ferrugineux permettant aux vignes âgées de 40 ans de produire le meilleur. L’encépagement est réparti pour 75% de Merlot et 25% de Cabernet franc. Les fermentations sont longues et surveillées, le vieillissement se fait en fûts de chêne.
Voilà un grand Saint-Émilion GC 2016, de charpente élégante mais dense, aux tanins présents et fondus à la fois, ample, d’une belle finale, tout en nuances avec des notes de griotte, de fumé et d’épices. Le 2015, est ferme, tout en bouche, d’une belle couleur pourpre, tout en puissance et finesse, aux senteurs de fruits rouges surmûris. Le 2014, riche en couleur comme en arômes, avec ces notes de prune mûre et de poivre, intense au nez comme en bouche, un beau millésime, ample et chaleureux, à prévoir sur un filet de bœuf à la salardaise ou un lièvre en crépinettes. Le 2013, est parfumé, ample, séveux et persistant, avec ces notes de fraise et de griotte, riche en couleur, alliant finesse et structure, aux tanins soyeux, de bouche franche, où se retrouvent des notes de framboise mûre et de sous-bois. Le 2012, est riche en arômes, d’une belle structure avec beaucoup d’élégance, aux notes de fruits, de cannelle et d’humus, très équilibré au nez comme en bouche, très typé. Le 2011, de couleur soutenue, est structuré, aux senteurs intenses, de charpente élégante, très parfumé (fruits cuits, poivre), d’une belle finale. Voir le Château Le Caillou, à Pomerol. |
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Clos TRIMOULET(SAINT-ÉMILION)
Au sommet. De forte personnalité, les frères Appollot, Alain et Joël, continuent d’appliquer la même philosophie que leur père, Guy Appollot. Des vignerons qui s’adaptent à leur terroir et savent en tirer le meilleur vin possible, grâce à l’anticipation, au sens de l’observation et à leur grande expérience. Chaque année, ils essayent de tirer la quintessence du millésime, avec humilité́, s’effaçant devant la Nature, qui reste reine. Le Domaine est certifié HVE niveau 3.
“Vendange 2018 : très bel été, belle arrière-saison ce qui nous a donné une très bonne maturité, 2018 est un très beau millésime qui est à l’élevage en barriques durant 12 à 14 mois, nous précise Alain Appollot. Les Cabernets étaient très jolis, les Merlots très soyeux, le vin est très concentré. Millésime 2017 : nous avons récolté une petite quantité à cause du gel de printemps, mais ce qui a été vendangé était de très belle qualité cela donne un millésime assez classique. Nous commercialisons nos 2016. C’est un excellent millésime, dense et savoureux. Les raisins étaient très mûrs. La très belle arrière-saison a eu une incidence majeure, les vins ont beaucoup de concentration, ils sont riches avec des tanins puissants mais pas dominants, c’est le côté soyeux qui domine, ce sont des vins très plaisants. Château Chevalier Saint-Georges 2015 et 2016 sont de la même veine que Clos Trimoulet avec des durées d’élevages qui diffèrent un peu. L’élevage est un peu plus court pour Chevalier Saint-Georges, cela lui permet de conserver un caractère plus vineux, plus fruité. Ces dernières années, nous avons eu une très jolie série de millésimes. Je remarque que c’est souvent la fin août qui fait la qualité du millésime. Nous avons maintenant beaucoup de soleil en septembre et jusqu’à début octobre, on peut ramasser de très jolis raisins à pleine maturité. Nous essayons toujours de faire de mieux en mieux d’une année sur l’autre, de nous adapter au millésime pour en ressortir le meilleur !” Vous allez vous faire plaisir avec leur Saint-Émilion GC 2015, très parfumé (humus, griotte mûre), alliant couleur et matière, de très bonne bouche, aux connotations de cassis et de poivre noir, d’une jolie finale finement épicée, un vin d’excellente évolution. “Le 2015 est un millésime charnu, poursuit Alain Appollot, structuré, au bon potentiel de garde qu’il faudra laisser un peu vieillir pour vraiment l’apprécier. Il est très typé Saint-Émilion, c’est un très joli millésime avec de la finesse et de l’élégance. Arômes bien présents de fruits rouges et même de fruits noirs, très jolie couleur profonde.“ Le 2014, médaille d’Or, au nez délicat, mêlant puissance et finesse, de belle robe pourpre soutenu, aux nuances de violette et de truffe, d’une grande harmonie, séveux, généreux aux papilles. Le 2013, médaille d’Argent Bordeaux, se goûte parfaitement, de robe rubis profond, généreux, un vin persistant au nez comme en bouche, tout en finesse, aux tanins fins, aux connotations de cassis mûr et de truffe en finale. Le 2012, médaille d’Or Bordeaux, coloré et très parfumé, d’une jolie concentration en bouche, a des notes de fruits rouges et de réglisse, un vin bien charnu, aux tanins bien soyeux mais bien riches. Le 2011, lui aussi médaille d’Or Bordeaux, est excellent, parfumé (humus, griotte, mûre), tout en bouche, aux tanins amples, au nez complexe (violette, fraise des bois), est très chaleureux. Superbe 2010 (médaille d’Argent), un vin d’une très belle concentration, très élégant et d’une belle finesse, très équilibré, aux Arômes de fruits très mûrs (fruits noirs), c’est vraiment l’équilibre et la finesse qui dominent. Au sommet de son appellation également, leur Montagne-Saint-Émilion Château Chevalier Saint-Georges 2016, d’une belle couleur rubis profond, avec des Arômes de fruits rouges mûrs, d’épices et de vanille, c’est un vin ample, d’un remarquable équilibre en bouche, avec beaucoup de souplesse. Le 2015, dégage un nez complexe à dominante de fruits frais, avec des nuances d’épices et de truffe, d’une belle structure avec beaucoup d’élégance, très chaleureux. Le 2014, est de couleur cerise soutenu, aux Arômes puissants de fruits cuits et d’épices, d’un bon équilibre, aux tanins fermes et fondus à la fois, un vin de très bonne garde. Le 2013, est tout à fait réussi, très qualitatif. Un vin assez fruité, assez fin, pas de grosse puissance tannique, des vins qui se dégusteront assez facilement. Le 2012, est un vin très équilibré avec des tanins plus souples, un vin d’une belle harmonie, d’une belle structure aux Arômes fruités très flatteurs. |
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Château VIEUX RIVALLON(SAINT-ÉMILION)
D’une superficie de 20 ha, le Château est situé sur la commune, au pied du coteau, à l’ouest de la cité médiévale, sur un sol tantôt silico-argileux, tantôt silico-calcaire.
Superbe Saint-Émilion GC Cuvée Charles 2015, il est gras et corsé, d’une grande finesse, au nez subtil où dominent la prune, le cuir et la griotte cuite, aux tanins denses, d’une jolie finale, de belle évolution. Excellent Saint-Émilion GC 2015, 60% Merlot, 35% Cabernet franc et 5% Cabernet-Sauvignon et Pressac, vieilles vignes âgées de 35 ans en moyenne, de jolie robe grenat intense, avec ce bouquet complexe où se marient des notes fruitées et de sous-bois, est riche et rond, de bouche pleine. Le 2014, aux connotations de prune macérée et d’épices, ample, charnu, est bien classique de ce joli millésime, et vous l’apprécierez dès aujourd’hui, notamment, avec un filet de bœuf et foie gras ou une pintade. |
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