La famille Saintout, présente sur la commune de Saint-Laurent-Médoc deuis la fin du XVIIIe siècle, s’est installée au Domaine de Cartujac où elle élevait des moutons aux portes de la grande lande et cultivait déjà quelques arpents de vignes.
“Un très beau millésime 2018, nous raconte Bruno Saintout, même si pour nous le 2017 était réussi car nous n’avions pas été touché par le gel. Mais 2018 c’est vraiment la bonne surprise, on s’est rendu compte après la vendange que la qualité était vraiment exceptionnelle avec une belle quantité également. Nous avons des vins très riches, pour moi nous sommes au moins au même niveau que le très grand millésime 2009.”
Voilà un savoureux Haut-MédocCru Bourgeois Domaine de Cartujac 2016, vignoble de 10 ha, sols de gravesgraves, argilo-graveleux, Cabernet-Sauvignon, Merlot, Petit Verdot, harmonieux, aux connotations fruitées denses, dominées par le cassis et la cannelle, corsé, est dense, d’un beau rubis foncé, d’une belle concentration aromatique et beaucoup de matière, un vin au joli potentiel de garde. Le 2015, mêle finesse et richesse d’arômes, de bouche suave et veloutée, très parfumée (fruits rouges surmûris, cannelle), riche en couleur comme en charpente, d’une belle finale, un vin racé, de très belle évolution. Le 2014 est un vin plein, au nez de griotte confite, aux tanins intenses mais délicats, très équilibré au nez comme au palais, avec une finale de prune et d’humus.
Également le MédocCru Bourgeois Château du Périer, c’est un vignoble de 7 ha de Cabernet-Sauvignon et Merlot, sols similaires, le 2015 est charnu, savoureux, c’est un vin qui allie puissance et souplesse, de bouche fondue où domine le pruneau confit, d’excellente évolution. Le 2014 est de belle robe soutenue et brillante, d’une jolie concentration d’arômes (myrtille, épices…), ample, typé.
Vous allez adorer aussi son superbe Saint-JulienChâteau la Bridane 2016, provenant d’un vignoble de 15 ha sur graves garonnaises (Cabernet-Sauvignon, Merlot, Petit Verdot, Cabernetfranc), un très beau vin, avec des arômes très présents d’épices, de cerise confite, de mûre, de réglisse et de violette, bien structuré et gras en bouche, ample, de très bonne évolution. Le 2015, aux arômes persistants de petits fruits noirs mûrs avec des notes de cannelle, généreux, est ferme, très parfumé, et marie élégamment une finessetannique à une rondeur persistante. Le 2014, de robe soutenue, où s’entremêlent les saveurs de sous-bois et de fruits surmûris, est un beau vin typé, de bouche savoureuse.
Un domaine familial (6e génération) qui s’étend sur 7 ha. Il est composé de 4 grandes parcelles réparties sur les communes du Taillan-Médoc et Blanquefort. La particularité des sols (graveleux, sablonneux, argilo-graveleux) et sous- sols (graveleux, calcaires et argileux) a permis l’implantation de divers cépages ce qui en fait un des rares domaines comptant autant de variétés.
Coup de cœur pour ce Haut-Médoc 2015, fin, typé, de couleur profonde, au nez de mûre et de groseille, de bouche savoureuse, avec des taninsveloutés, un vin ample, d’une très belle persistance. Le 2014, où les Cabernets sont majoritaires, élevage de 18 mois en cuves et barriques dont 10 à 20% neuves, vinification traditionnelle en cuve Inox, mêle concentration aromatique, finesse des tanins et puissance, avec des notes de fruits noirs cuits, de bouche harmonieuse et intense.
Le Haut-Médoc Origine 2014 est un vin tout en nuances d’arômes délicatement épicées, où dominent la mûre et le cassis, très riche au nez comme en bouche, de robe intense, aux tanins puissants, de très bonne garde, et peut commencer à s’apprécier avec, notamment, un lapin aux pruneaux ou un coq au vin.
Propriété rachetée en 2000 par Madeleine et Jacques Philippe qui réalisaient un rêve : elle, parce que d’origine bordelaise, retrouvait ses racines et, lui, ingénieur de formation, après une carrière dans un grand groupe de services désirait devenir vigneron. Rêve devenu réalité…
Leur Haut-MédocCru Bourgeois 2015 est vraiment excellent, aux nuances de cerise noire et d’humus, de bouche flatteuse et riche à la fois, où se mêlent la myrtille et l’humus, un vin classique comme nous les aimons, intense et complexe, de très bonne charpente. Le 2014, de belle matière, au nez puissant de cassis, de musc et fumé, complet, avec des nuances en bouche de fruits surmûris et de poivre, bien persistant au palais. Le 2013 se goûte très bien, un vin dense au nez comme en bouche, aux taninssoyeux. Beau 2012, aux tanins amples, à la fois riches et soyeux, aux notes de cassis mûr et de groseille, structuré, charnu, tout en bouche.
Le Château, bâti et fortifié au XIIIe avec les moellons arrachés aux terres qui l’entourent, a été entièrement rénové en 1997 et s’érige sur 100 ha, dont 32 de vignes élevées dans les principes de lutte raisonnée qui minimisent l’emploi de produits de synthèse en intégrant les défenses naturelles de la vigne (60% Cabernet-Sauvignon, 35% Merlot noir, 5% Cabernetfranc). Terroir sablo-graveleux sur dalle calcaire. Vinification traditionnelle dans une cuverie moderne en Inox équipée d’une régulation thermique, cuvaison 3 à 4 semaines, élevage 12 mois dans 700 barriques de chêne françaises. Renouvellement de 25% de barriques neuves par an…
Remarquable Haut-MédocCru Bourgeois 2016, 61% Cabernet-Sauvignon, 36% Merlot et 3% Cabernetfranc, au nez à la fois complexe et intense dominé par les petits fruits noirs, aux tanins bien présents et savoureux, d’une finale persistante, de garde, naturellement.
Le 2015, d’une belle couleur aux reflets violets, avec des nuances de groseille, de poivre et de cassis, un très joli vin, il est charmeur et puissant à la fois, tout en bouche, de garde.
Le 2014 est très savoureux en bouche, structuré, bien marqué par son Terroir, gras et persistant, intense en arômes avec ces nuances de cassis, de sous-bois et de réglisse.
Goûtez le Second Vin, le Haut-Médoc Variation de Fontesteau, au nez expressif de cassis et de griotte, charnu, de bouche soyeuse, avec cette finale poivrée séduisante. Profitez également des sept jolies chambres du gîte.
Une propriété familiale de 11 ha de vignes, et des viticulteurs de père en fils depuis cinq générations.
Laurent Bonastre a repris l’exploitation de son père, parti à la retraite. Il nous indique “qu’en 2018, les vendanges ont été parfaites, qualité et quantité se rejoignent, les vins sont ronds, fruités, concentrés et, pour lui, le 2018, supérieur au 2017 se rapprocherait du 2016.
Depuis 2015 et 2016, nous avons produit un nouveau vin “Hennebelle N° 1 cuvée H”, et cette année, nous le sortirons en 2018 (sélection des meilleures parcelles de Merlot, Cabernet et Petit Verdot).
Actuellement nous proposons à la vente les millésimes allant de 2011 à 2016 puis cet été, les 2017.”
Vous allez aimer ce Haut-Médoc 2016, très parfumé, alliant une bonne base tannique à un velouté charmeur en bouche, un vin où élégance et puissance en bouche s’harmonisent très bien, où dominent la fraise des bois et le cuir, de belle garde.
Le 2015 est de robepourpre, au nez concentré (mûre et cassis), tout en charme, de bouche riche et harmonieuse, où l’on retrouve ces nuances fruitées et épicés, idéal sur un jarret de veau aux petits oignons ou un carré d’agneau rôti aux courgettes et tomates farcies, par exemple .
Le 2014 est de belle teinte rouge intense, au nez marqué par des arômes de mûre et de réglisse, un vin ample, chaleureux, très persistant en bouche. Joli 2013, de robe grenat, aux senteurs de prune et de mûre, de bouche équilibrée, à déboucher, notamment, sur un pâté chaud de canard sauvage en croûte ou un rôti de bœuf farci aux pruneaux.
Le 2012 est excellent, bien typé, charpenté, élégant, aux tanins denses, avec des senteurs de mûre et de musc, d’excellente évolution, un très beau millésime. Le 2011, où se mêlent la griotte et l’humus, aux taninssoyeux, bien charpenté, de bouche séduisante dominée par les fruits à noyau et le fumé.
Propriété de 45 ha dont 22 de vignes et une charmante demeure du XIXe siècle. Encépagement : 60% Cabernet-Sauvignon, 5% Cabernetfranc et 35% Merlot, vignes de 30 ans en moyenne.
“Le millésime 2018 est issu d’une vendange de très belle qualité, nous explique Jacques Pedro, et en quantité, cela fait plaisir. Nous proposons actuellement le 2016, très beau millésime, pour moi supérieur au 2015, avec beaucoup de tannins, souple et soyeux, aux arômes de fruits rouges, cassis… Il bénéficie d’une vinification classique, 14 mois en barriques avec 1/3 de bois neuf.”
Beau Haut-Médoc 2016, très équilibré, complexe, d’une jolie robe grenat, aux tanins riches et souples à la fois, au nez persistant où dominent des notes de myrtille et d’épices, un bien joli vin qui allie structure et velouté au palais. Le 2015, de base tannique importante et très équilibrée, dense, de robe soutenue, charnu, est gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, la mûre et les sous-bois. Le 2014, de couleurrubis, tout en finesse comme il se doit, mêlant charpente et souplesse, aux senteurs de fruits rouges mûrs et de sous-bois. Le 2013, de belle roberubis soutenu, est un vin très harmonieux, au nez de fruits rouges et une pointe d’épices, charnu en bouche, tout en subtilité. Excellent 2012, qui a eu une médaille à Lyon en 2015, typé, développe un nez de fruits noirs surmûris, un vin ample, de jolie structure, légèrement épicé en finale, de bouche puissante et corsée.
Le Saint-EstèpheChâteau Lavillotte 2016, vignoble de 12 ha de vignes, 70% Cabernet-Sauvignon et 30% Merlot, vignes de 30 ans, savoureux, concentré aromatiquement, ample, développe un nez intense où s’entremêlent la groseille mûre et le poivre, un vin de très bonne évolution. Le 2015 est un vin de couleur intense aux reflets noirs, aux puissants arômes de fruits rouges (mûre, fraise des bois…), d’épices, aux tanins bien enrobés. Le 2014, dévoile un bouquet puissant de violette, de sous-bois et de cuir, un vin riche, souple et corsé à la fois, aux tanins savoureux, de belle complexité. Le 2013 est équilibré, gras, aux tanins mûrs, riche en couleur comme en matière, aux senteurs de fraise et d’humus, avec une pointe de poivre, tout en bouche.
A la tête des Deuxièmes Grands Vins Classés, incontestablement. Jean Gautreau a transmis le flambeau à sa fille unique, Sylvie. Elle a appris au fil des ans à observer ses vignes, les voir grandir, arriver à maturité toujours aux côtés de son père. Elle goûte ses raisins, participe aux différentes dégustations techniques et aux assemblages avec son équipe, et n’oublie surtout pas d’insuffler cela à son fils Arthur. Le Château Sociando-Mallet et son Second Vin, la Demoiselle de Sociando-Mallet représentent 83 ha de vignes.
On apprécie depuis toujours ce vin, “créé” par Jean Gautreau, qui a su lui donner un style propre grâce à un élevage en barriques savamment maîtrisé (et à un terroir). C’est en tout cas un cru où le charme prédomine et qui devrait faire pâlir de jalousie pas mal de Vins “classés” (en 1855…) dans les dégustations “à l’aveugle”…
En effet, on est vite sous le charme de ce superbe Haut-MédocChâteau Sociando-Mallet 2016, terroir de graves et d’argile sur sous-sol argilo-calcaire, 55 % Merlot, 45% Cabernet-Sauvignon, âge moyen des vignes de 35 ans, certainement l’une des plus belles réussites de la propriété, volumineux, un vin qui associe structure et velouté, de couleur grenat soutenu et intense, au nez de fruits surmûris et de sous-bois, charnu, aux taninssoyeux mais présents, de très belle évolution. Le 2015, beau vin de robepourpre, au nez dense avec des notes de violette, de réglisse et de pruneau, classique et concentré, alliant finesse et structure, est très représentatif des belles réussites de ce grand millésime classique bordelais, de garde. Le 2014 se goûte parfaitement, classique de ce grand millésime savoureux du bordelais, où dominent la mûre, l’humus et le cassis, très riche au nez comme en bouche, avec des nuances de poivre et de prune cuite en finale.
Plus souple mais de belle matière, le Haut-Médoc La Demoiselle de Sociando-Mallet 2016 est bien classique, corsé, au nez de petits fruits rouges mûrs et de cuir, avec des taninsveloutés, un vin gourmand, déjà flatteur mais avec un joli potentiel d’évolution, comme le 2015, au nez où prédominent les fruits surmûris, avec des nuances en bouche où l’on retrouve la framboise, la violette et le poivre. Le 2013 est excellent actuellement.
Depuis maintenant 50 ans la famille Riffaud a consacré son temps, les revenus de la propriété et sa passion inébranlable, pour faire renaître et protéger le domaine. Paul et son fils Jean ont replanté sur 25 ha. Jean et son épouse Marie-Josée gèrent le domaine, Frédéric, le fils aîné, occupe les fonctions de maître de chai, Vincent, le cadet, a en charge le matériel et l’entretien des bâtiments, et Jean-Baptiste, le petit dernier, règne sur les vignes (60% Cabernet-Sauvignon, 38% Merlot, 1% Petit Verdot, 1% Cabernetfranc, sur des solsargilo-calcaire, graves garonnaises, vinification traditionnelle avec cuvaison longue, élevage en barriques (12 mois) dont 1/3 neuves.
Excellent Haut-Médoc 2016, dominé par la framboise et une touche épicée, d’une belle concentration mais tout en suavité, c’est un vin qui allie distinction et richesse, savoureux, d’une belle finale, c’est un très joli vin, bien typé de ce très grand millésime.
Le 2015, de robe grenat, au bouquet intense à la fois, aux notes de sous-bois et de fruits rouges mûrs, de bouche ample et fondue, tout en charme, de garde, à prévoir sur des magrets de canard et petits pois ou une selle d’agneau, par exemple. Le 2014 est charpenté mais très élégant, de robe intense, aux nuances de vanille et de cassis, un vincorsé, concentré au nez comme en bouche.
Situé à 4 kms au Nord de Margaux, le vignoble du Château Tour-du-Roc, propriété de la famille Robert depuis plusieurs générations, s’étend sur douze hectares de croupes graveleuses très bien exposées. L’encépagement se compose de 50% de Merlot et 50% de Cabernet-Sauvignon. L’exploitation a conservé des méthodes traditionnelles de travail : taille Guyot double sans désherbage chimique, vendanges manuelles.
La vinification est effectuée selon la tradition médocaine avec une cuvaison de trois semaines. L’élevage en fûts de chêne pendant douze mois est suivi d’un filtrage léger lors de la mise en bouteilles, laquelle a lieu au Château; autant d’atouts qui confèrent à ce Haut Médoc une grande qualité et une bonne aptitude au vieillissement.
“Cette année, nous dit Philippe Robert, nous commercialisons le 2014, 2015, et le 2016 arrivera au quatrième trimestre. C’est un excellent millésime qui est charpenté, long en bouche, très fruité, il est vinifié un an en barriques.”
Voilà un superbe Haut-Médoc 2016, qui sent la groseille mûre et le poivre, de robe grenat, riche, aux tanins puissants et soyeux à la fois, au nez intense, complexe, d’une belle finale aromatique aux nuances de fruitscuits, un vin fondu mais puissant en bouche, de garde. Le 2015 sent les petits fruitscuits, mêlant puissance, typicité et souplesse, de robe grenat soutenu, très aromatique en bouche, avec des nuances de cassis, de musc et de fumé, complet, charpenté et persistant, de garde naturellement. Le 2014, de très belle matière, aux connotations de cerise, de sous-bois et d’épices, un vin puissant mais déjà charmeur, qui mêle richesse et souplesse, généreux, de fort belle évolution, que l’on peut apprécier, par exemple, avec des aiguillettes de canettes aux fèves ou un chou farci aux châtaignes et au foie gras.
C’est avec Alex Laffont, œnophile éclairé et ami de toujours, que Guy Pagès rachète, le 24 Novembre 1970, les 2000 parts de la Sci et en devient le gérant. D’importants travaux sont alors engagés pour en faire l’une des valeurs sûres de son appellation. Listrac-Médoc est l’une des six appellations communales du Médoc….
En effet, voilà un remarquable Listrac Médoc 2016, associant couleur et matière, au nez complexe à dominante de prune et de griotte, aux tanins présents, est de bouche ample avec cette saveur d’épices persistante. Le 2015, de couleur prononcée, aux tanins mûrs, est corsé, avec ce nez de fruits surmûris et d’humus, de bonne bouche, bien persistant en finale, à dominante de fraise des bois cuite et d’humus. Le 2014, au nez où s’entremêlent des notes d’épices et de fruits rouges mûrs, est un vin structuré, d’une bonne longueur en bouche, riche, très complexe. Excellent 2013, au bouquet de cassis et d’humus, un vin charmeur, de jolie structure, très parfumé en bouche, très fin, aux saveurs intenses à dominante de fruits macérés. Goûtez le Listrac Médoccuvée Hautes Terres 2014 (belle étiquette orange, version contemporaine du grand vin), avec de la charpente, aux senteurs de griotte et d’humus, subtilement poivré en finale. Quant au Bordeaux Grand vinBlancSec 2016, de robejaune d’or, il est riche au nez, d’une jolie complexité d’arômes où l’on retrouve des notes de noix, de citron et de pêche.
“Le terroir de Listrac, explique Bernard Lartigue, se décompose géologiquement de la façon suivante : 50% de la surface viticole est composée de graves garonnaises et pyrénéennes, et 50% de terre argilo-calcaire. Les Cabernets-Sauvignons, Cabernetsfrancs et Petit Verdot sont plantés sur les sols les plus chauds, graveleux, avec des porte-greffes à cycles courts afin d’optimiser la maturité de ces cépages plus tardifs.
Les Merlots sont sur les solsargilo-calcaires où ils s’adaptent le mieux. Pour élaborer un très grand vin, le travail commence bien entendu à la vigne : une grande connaissance de son terroir, et de chaque parcelle, le respect du travail traditionnel au sol (enherbement, aération du sol pour faciliter la vie microbienne, charge de raisin limitée pour atteindre des rendements raisonnés…), des vendanges vertes, l’effeuillage manuel, l’apport de fumure à dose très homéopathique après analyses, pas d’apport de matière azotée…”
Son Listrac Médoc 2016, de belle robe brillante, avec ces notes de framboise et de violette au palais, un vin savoureux, très classique, un vingras et dense, au nez épicé, aux tanins présents qui commencent à se fondre, bien typé comme on les aime, d’excellente garde, comme le 2015, qui est d’une belle couleur profonde avec des arômes de fruitsfrais et de poivre, souple et ample en bouche, d’un bel équilibre, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien présents, d’une finale dense avec cette saveur d’épices. Le 2014, 60% Cabernet-Sauvignon, 30% Merlot, 5% Cabernet franc, 5% Petit Verdot, fort bien élevé en barriques (30% de barriques neuves) est riche en bouquet comme en matière, aux tanins équilibrés, complet, élégant, tout en bouche, aux nuances de cassis, de truffe et d’humus. Le 2013 est très réussi, élégant, aux tanins riches et veloutés à la fois, tout en finesse aromatique (cuir, groseille…), un vin de robe grenat soutenu, corsé. Le 2012, particulièrement savoureux, de belle robepourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, est d’une grande harmonie, très parfumé, séveux, un vingénéreux et persistant, parfait sur un curry de mouton ou un confit d’oie. Le 2011 (50% de barriques neuves) est tout en bouche, à dominante de rondeur, ferme, tout en nuances aromatiques (cerise noire, cannelle…), de très bonne évolution. Le 2010 (50% de barriques neuves), de bouche riche, aux senteurs de mûre et d’humus, aux tanins équilibrés, est gras, distingué, de bouche flatteuse et riche à la fois, où l’on retrouve le fumé et la cannelle en finale. Belles chambres d’hôtes.
Le Château, troisième Grand Cru Classé en 1855, bénéficie d’une situation exceptionnelle, en bordure de la célèbre Route des Châteaux. Derrière un majestueux portail de marbre rose se devinent une élégante chartreuse du XVIIIème siècle et un cuvier médocain typique de la fin du XIXe. Depuis 1992, Denis Lurton prolonge l’oeuvre de son père Lucien et apporte tous ses soins à l’élaboration de ce Grand Cru Classé. Le terroir : les vignes du Château Desmirail, d’un âge moyen de 25 ans, couvrent une superficie d’une quarantaine d’hectares. Le vignoble est à 60% Cabernet-Sauvignon, 37% Merlot et 3% Petit Verdot.
Superbe Margaux 2016, de couleur intense aux reflets noirs, est un vingénéreux, avec des arômes de fruits rouges et d’épices, et des tanins bien enrobés, typé et persistant, particulièrement prometteur. Dans la lignée, le 2015, de robepourpre soutenu, aux tanins denses, qui mêle une charpente réelle à une jolie rondeur, tout en charme et amplitude, avec, en bouche, des nuances de fruits noirs, de cuir et de fumé, aux tanins équilibrés, un vin de très belle évolution. Le 2014, de teinte grenat, chaleureux, au nez de fruits rouges surmûris et de violette, soyeux et charpenté, riche au nez comme en bouche, qui poursuit son excellente évolution. Le 2013, avec ces connotations de prune et d’humus, est un vin classique, riche et coloré, corsé, ample, de bouche pleine avec des tanins bien soyeux. Le 2012, corsé, au nez complexe (fraise des bois, ré́glisse), d’une grande intensité en finale avec ces notes persistantes de fumé, de mûre et d’épices, de belle base tannique. Le 2011, au nez de cannelle, de cuir et de petits fruits rouges macérés, riche, d’une longue finale, commence à très bien s’apprécier.
A la tête des Deuxièmes Grands Vins Classés, ce qui vient récompenser un formidable rapport qualité-prix-typicité.
Le Château doit son nom au Général Anglais Galian qui depuis ce lieu commandait les troupes anglaises pendant l’occupation de l’Aquitaine au XVe siècle. Exploitation familiale depuis plusieurs générations, plantée de 50% de Cabernet-Sauvignon, 45% de Merlot et 5% de Petit Verdot, ce qui présente un parfait équilibre, classique et traditionnel de l’appellationMargaux. Le vignoble est réparti sur des croupes de fines graves.
“La vendange 2018 s’est effectuée par un temps formidable, très chaud, nous raconte Christiane Renon. Les raisins étaient très sains. Nous avons échappé au mildiou grâce aux soins apportés et, grâce à cela, la récolte était très jolie. Les degrés sont assez élevés, c’est d’ailleurs ce qui caractérise ce millésime. Jolies couleurs soutenues, Vins très fruités, très agréables, les tanins sont bien ronds. Château La Galiane 2017 : les Vins sont plus souples, moins charpentés, moins structurés que le 2018, c’est un vin qui sera agréable à déguster un peu plus tôt car le 2018 a plus de potentiel de garde, il faudra l’attendre. Château La Galiane 2016 : les Vins sont très ronds, très soyeux, des Vins “velours”, des Vins très équilibrés avec de la complexité, un bon potentiel de garde. Je compare le 2015 au 2005 et le 2016 au 2006. C’est grâce au travail assidu dans les vignes que nous obtenons des Vins d’excellence. J’ai une équipe formidable qui suit le vignoble, nous faisons une taille sévère, beaucoup d’ébourgeonnage, d’effeuillage, travail du sol, maîtrise des rendements, le secret est là !“
Vous serez accueilli par sa charmante propriétaire pour y déguster ce Margaux 2016, c’est un vin puissant et structuré, au bouquet subtil et intense à la fois, un vin qui développe des arômes séduisants de cassis et de sous-bois, avec des tanins très bien équilibrés, qui mérite d’être conservé pour profiter de son potentiel. Remarquable Margaux 2015, coloré, d’une jolie robe rouge sombre, au bouquet ample, riche, aux senteurs de réglisse et de mûre, aux tanins bien fondus, de bouche dense où s’entremêlent des nuances de cerise noire et d’humus. Le 2014, de couleur pourpre soutenu, riche mais très élégant, très savoureux, intense au nez comme en bouche (fraise des bois, épices), avec une structure très équilibrée et fondue, de très bonne garde. Savoureux 2013, de robe profonde, riche et complet avec des notes de réglisse et de cassis, un vin flatteur, rond, ample, avec des taninssoyeux. Le 2012, typé, est racé, de robe grenat soutenu, qui allie une belle structure à une jolie souplesse, tout en nuances d’arômes avec des connotations de prune, de violette et de pruneau, de bouche chaleureuse dominée par la fraise macérée, à déboucher, par exemple, sur une épaule d’agneau braisée ou un fricandeau de veau à l’ancienne. Le 2011 est vraiment remarquable, aux notes de prune mûre, un vin puissant, très savoureux, de bouche fondue où domine le pruneau confit, d’excellente évolution, que l’on peut commencer à servir sur des feuilletés aux morilles. Très beau 2010, riche en bouquet comme en matière, tout en bouche avec des nuances de fruits noirs compotés, aux tanins équilibrés, complet, de garde. Le 2009 est puissant au palais, aux tanins mûrs, un vin qui sent bon la groseille mûre et l’humus, tout en rondeur, de bonne charpente, structurée et fine à la fois, de très bonne garde, à déboucher sur un carré d’agneau à l’ail. Le 2008 est tout en couleur et en matière, au nez de griotte et de fumé, riche et gras, intense, d’un bel équilibre, un vin aux tanins bien présents mais soyeux.
Il y a également son autre MargauxChâteau Charmant, dont le vignoble de 5 ha est planté sur des croupes de fines graves, qui possède des ceps de vignes centenaires, la culture se fait par une fertilisation réalisée à base de fumure organique. Superbe 2016, au nez complexe où dominent la fraise des bois mûre et l’humus, il est très bien élevé, de robe profonde, c’est un vin corsé et gras, aux tanins bien présents et fondus à la fois, un millésime séducteur. Le 2015, de très bonne bouche, est bien charnu, aux taninsharmonieux, avec des nuances de fruits surmûris et d’épices, de belle couleur cerise noire, riche et velouté au palais avec de la personnalité. Le 2014 est un vin qui révèle un bouquet de notes épicées et poivrées, ample en bouche avec des tanins denses et veloutés, d’une finale persistante. Joli 2013, qui a de puissants arômes de fruits noirs, un vin bien charpenté, aux tanins mûrs, à la fois riche et souple, d’une belle finale. Le 2012, de bouche classique, structuré, avec ses taninsronds et riches, avec ces notes de mûre et de cassis en finale, un vin qui allie finesse et charpente, aux tanins denses et soyeux.
Lascombes s’étend sur 112 ha. Beaucoup de soins et d’observation sont apportés au vignoble composé de 50% Merlot, 45% Cabernet-Sauvignon et 5% de Petit Verdot. Effeuillage manuel, éclaircissage raisonné pied par pied. Toutes ces efforts ont pour but de favoriser la maturation du raisin en lui offrant un environnement plus aéré et une parfaite exposition au soleil jusqu’aux vendanges. Une centaine de vendangeurs viennent chaque année récolter à la main les précieux raisins après analyse des maturités. Le raisin est déposé sur une première table de tri puis passe au tri optique, une dernière table de tri permettant de parfaire le travail. Le raisin est ensuite légèrement foulé, sa température est abaissée pour une macération à froid. La fermentation alcoolique se déroule à une température maîtrisée de 28°, rythmée par de légers remontages. Le réaménagement du cuvier permet désormais de réaliser l’écoulage et l’entonnage par gravité. La fermentation malolactique s’effectue en barriques. Le vin est élevé 18 à 20 mois. Les différentes démarches qualitatives, entre autres HACCP, permettent de maîtriser la qualité et la traçabilité et garantissent ainsi la protection du consommateur.
Superbe Margaux 2016 50% Merlot, 40% Cabernet-Sauvignon, 3% de Petit Verdot, élevage 70% barriques neuves), d’un rouge très foncé, puissant, d’une grande complexité, avec des tanins très soyeux, un vin où tout est merveilleusement fondu, dont l’équilibre est parfait, extrêmement typé, avec des notes de fumé, des senteurs très complexes, vraiment un très grand vin. Le 2015 (50% Cabernet-Sauvignon, 47% Merlot, 3% Petit Verdot, élevage 70% en barriques neuves), de bouche profonde, de robe rouge sombre, aux notes de prune et de cuir, avec des nuances épicées, un vin complexe, harmonieux, très prometteur. Le 2014 est savoureux, charnu, au nez d’épices et de griotte mûre, très riche, d’une longue finale avec des nuances mûres et complexes de fruits rouges, de sous-bois et de réglisse, de bonne garde. Le 2013 est de robe grenat, concentration moyenne qui correspond bien au fruité et à la fraîcheur du millésime, tanins fins et réguliers, vinéquilibré dominé par les fruits, classique et élégant. Le 2012 a une belle robepourpre intense, joli bouquet de fruits rouges et noirs bien mûrs assortis de notes de pain grillé, torréfaction, milieu de bouche gras et velouté, belle finale longue qui promet une bonne garde. Le 2011 a des arômes intenses de fruits noirs, notes florales, mais aussi d’épices et de réglisse. Volume et concentration emplissent la bouche, les tanins sont denses, bel équilibré entre alcoolacidité et structure. Le 2010 est splendide, arômes très présents de mûre, notes de chocolat et de moka, du gras, de la vivacité, arômes très élégants de fruits noirs, d’épices, superbe finale.
Le Chevalier de Lascombes 2016, de couleur profonde, est structuré, ample, avec des tanins mûrs et qui se fondent bien, des arômes de fruitscuits (cassis, griotte…).
Château BOIS CARRÉ
(MÉDOC)
David Renouil
1, rue de Mazails
33340 Saint-Yzans-de-Médoc
Téléphone :05 56 09 08 12 et 06 08 68 45 61
Email : vanessadavid33@hotmail.fr
Vignoble de 6 ha (50% Merlot, 50% Cabernet-Sauvignon), planté sur des croupes caillouteuses, sablo-argileuses et argilo-calcaires.
Une réussite avec ce Médoc 2016, médaille d’Argent Concours Bordeaux 2018, corsé et savoureux, aux tanins amples, soyeux et très bien équilibrés, un vin au nez intense (mûre, groseille, épices…), de bouche persistante, de belle garde. Le 2015, médaille d’Or au concours de Mâcon développe des arômes de fruits mûrs, classique de ce millésime, le vin est corsé, aux tanins denses et bien équilibrés, à la bouche parfumée (prune, épices). Le 2014, alliant rondeur et charpente, marqué par la prune et la griotte, légèrement poivré comme il le faut en finale, à ouvrir sur une côte de bœuf flambée ou une épaule d’agneau braisée. Le 2013 est de bouche intense et dominé par la mûre, alliant souplesse et intensité aromatique. Beau 2012, aux tanins mûrs et fermes à la fois, de bouche parfumée (fraise des bois), riche et fondue, au nez où se mêlent la truffe et l’humus, charnu comme il se doit, de jolie garde mais que l’on peut déjà apprécier avec une selle d’agneau en persillé de truffe ou un ragoût de bœuf.
Vignoble de 38 ha plantés sur un sol de formation caillouteuse mêlée de sable et d’argile (c’est ce que l’on appelle des croupes). Construit vers 1830 par Philippe Delacourt, reconnu Seigneur du Bourdieu, dans le style architectural des maisons de maître du XIXe siècle, le Château apparaissait déjà dans la 2e édition du Féret (1878) ainsi que dans la 1ère classification des Crus Bourgeois de 1932.
Beau Médoc 2016, tout en arômes et structure, d’une belle ampleur, bien structuré, un vin qui sent la fraise des bois et l’humus, aux taninsfermes et soyeux à la fois, d’une finale complexe, de garde, bien sûr. Le 2015, 50% Cabernet-Sauvignon, 50% Merlot, vieilles vignes de 35 ans, élevage 12 mois en barriques de chêne, vraiment remarquable, de robe grenat intense, équilibré, aux notes de cassis bien mûr, avec des nuances fumées, puissant, corsé, un vin qui commence à se fondre. Le 2014 est un vin aux tanins présents, intense en bouche, marqué par son terroir, au parfum de cerise et de sous-bois, d’excellente garde. Le 2013 est charmeur, au nez délicat de petits fruits rouges mûrs (cassis, mûre) et d’humus, aux taninssoyeux, à la fois puissant et fin, un joli vin mêlant rondeur et structure, où l’élégance prédomine.
Le 2012, charnu, est riche en matière, aux tanins équilibrés, où se mêlent la mûre et le cassis, ample et solide, de bouche riche et corsée, de garde.
Le 2011 est excellent, d’un beau rouge profond, concentré et fruité, avec des taninssouples, et un nez où dominent la groseille et la prune, avec une touche poivrée.
Le 2010, caractérisé par un nez complexe (cassis, épices…), réunit puissance et souplesse, riche et fin, typé, charnu, de bouche pleine.
La maison du château date du XVIIIe siècle, elle a appartenu pendant 5 générations à la même famille de vignerons, avant d’être reprise en 2015 par 2 passionnés du vin : Isabelle et Thierry Kerdreux.
Le vignoble de 16 ha est composé de 48% Cabernet-Sauvignon, 42% Merlot, 4% Cabernetfranc, 3% Petit Verdot, 3% Cot, terroir sablo-graveleux majoritaires, limons argileux et affleurements calcaires selon les secteurs, dans un paysage doux et mollement vallonné, entre l’océan Atlantique et l’estuaire de la Gironde. Vinification selon les méthodes traditionnelles médocaines, et vieillissement de 12 à 18 mois en fûts de chêne.
“Cette année a été une excellente année aussi bien quantitativement et qualitativement, nous dit Thierry Kerdreux, nous pensons même que nous aurons une qualité supérieure au millésime 2016 qui était déjà d’une qualité exceptionnelle. En 2019, nous avons à la vente les 2012, 2014, 2015 et 2016.“
Vous allez apprécier son Médoc Les Hauts de David 2016, médaille d’Argent Lyon 2018, aux connotations complexes de griotte, de pruneau et de sous-bois, avec des tanins mûrs, de bouche veloutée et ample, auquel il faut laisser du temps pour s’exprimer au mieux. Son 2015, de couleur cerise intense aux reflets pourpres, au nez distingué et persistant de fruits noirs et d’épices, aux tanins bien enveloppés, c’est un vin puissant, de belle matière. Le 2014 est de roberubis, avec des arômes de fruits surmûris et de poivre noir, charnu, complexe, avec des saveurs intenses, de bouche généreuse. Excellent 2012, aux arômes de fruits mûrs (cassis, mûre) et de réglisse, un vinétoffé, charnu en bouche, avec des nuances de fruitscuits à noyau et de cannelle, ample et franc, typé, de couleur profonde, parfait avec, par exemple, un navarin de souris d’agneau ou des tendrons de veau aux champignons et à la tomate.
Goûtez également le château Les Abèdes 2015, très classique, au nez subtil et puissant, avec ses notes délicates de fruits rouges mûrs et de fumé, associe structure et élégance, un vin séducteur et distingué.
Château Les GRAVES de LOIRAC
(MÉDOC)
Christine et Jean-François Gillet
21, chemin du Centre
33590 Jau-Dignac-et-Loirac
Téléphone :05 56 09 48 97 et 06 77 87 41 73
Email : lesgravesdeloirac.chateau@wanadoo.fr
Une exploitation familiale de 8 ha de sol graveleux (66% Cabernet-Sauvignon et 34% Merlot noir, 8 à 12 mois en fûts de chêne).
Ce Médoc 2016, de robepourpre soutenu, aux notes subtiles et intenses d’humus et de petits fruits noirs surmûris, de bouche structurée, est un vin ample, charpenté. Excellent 2015, dense et charnu comme il se doit, aux taninsfermes et savoureux, tout en nuances avec des notes de griotte, de musc et de cuir, qui poursuit son évolution. Le 2014, a des taninssoyeux et riches, au nez de groseille, de robe grenat, épicé en bouche, et s’apprécie sur un navarin de mouton jardinier ou une poitrine de veau farcie.
La propriété, avec son moulin, existe depuis 1362, appelée jadis “la maison de la Bernède” aujourd’hui disparue, seul le moulin subsiste. La construction actuelle date pour ses parties les plus anciennes du début du XVIIe siècle. Actuellement, le logis représente des caractéristiques architecturales du XVIIIe siècle, au fronton de ce dernier sont gravés, dans les pierres, deux symboles : Vigne et Blé. Propriétaire depuis 1987, la famille Gillet a effectué beaucoup de travaux de restauration et le premier millésime du Château Haut Barrail est né en 1995.
Le Château Haut Barrail possède une superficie de 12 ha sur un terroirargilo-calcaire planté à 70% de Merlot et à 30% de Cabernet-Sauvignon.
Coup de cœur pour ce Médoc 2016, au nez où s’entremêlent des notes d’épices et de fruits mûrs, il est riche, d’une belle longueur, un vin puissant et harmonieux, avec ces notes de cassis et de réglisse en bouche, de charpente souple et structurée, de jolie garde. Le 2015, de robepourpre, au nez persistant (griotte, violette), d’une belle harmonie, il est charnu, gras, bien charpenté, complexe, aux connotations épicées. Excellent 2014, d’une jolie robe rouge sombre, au bouquet intense, c’est un vin ample, avec des arômes de réglisse et de mûre, aux tanins denses mais souples, de bouche étoffée, associant ce gras bien caractéristique du millésime à des notes finement épicées, parfait, par exemple, sur une estouffade de joue de bœuf ou une côte de veau grillée.
Château LAYAUGA-DUBOSCQ
(MÉDOC)
Henri, Bruno et Hugues Duboscq
1, rue Saint-Vincent
33180 Saint-Estèphe
Téléphone :05 56 59 30 54
Email : infos@haut-marbuzet.net
Henri Duboscq (voir Haut-Marbuzet) et sa sœur Anne-Marie se sont associés à Philippe Jorand dans ce vignoble de 12 ha qui s’étend sur les communes de Gaillan et de Queyrac.
“On ne peut pas comparer le terroir de Layauga-Dubosq à celui de Haut-Marbuzet, nous explique Henri Duboscq. Ici, nous avons des sols d’argile. L’ambition de Ht-Marbuzet est la grandeur, l’ambition de Layauga est la gourmandise et le plaisir.
Dans le Haut-Médoc on fait des vins un peu rustiques. De nos jours, avec le réchauffement climatique, l’inconvénient du terroir est un peu gommé, la chaleur permet aux raisins de bien murir. Château Layauga-Duboscq 2018 est un vin que l’on pourra boire peu de temps après la mise en bouteilles, ils seront succulents à déguster en 2020-2021. On doit toujours considérer le prix, par rapport à la qualité. On peut se régaler avec des vins du Château Layauga-Duboscq à 12 euros, c’est appréciable ! On ne peut commenter les vins sans parler des prix ! Ce sont des vins à boire assez jeunes, même si pour gommer la rusticité des vins du Haut-Médoc, je pratique un élevage “à la bourguignone” avec bâtonnages en remettant les lies en suspension, c’est un élevage onéreux mais cela en vaut vraiment la peine ! Château Layauga-Duboscq 2016 est d’une belle constitution vineuse alors que le 2017 est plus marqué par la distinction, l’élégance. Dans mon élevage, je privilégie le fruit, ici, les merlots et les petits verdots donnent de la rondeur au vin. 2016 aura une longévité supérieure au 2017. Ce sont des vins de convivialité, des vins de plaisir. Les grandes appellations ont une vocation un peu plus cérébrale et, le Médoc, est plus axé sur les vins-plaisir. Nous sommes attachés à la culture de la vigne puisque, dans les deux propriétés, sans être Bio, j’ai supprimé un traitement anti pourriture, je l’ai remplacé par un traitement par confusion sexuelle, je laboure 90 % des sols des deux propriétés pour ne plus désherber, j’observe une vigilance et une évolution vers le respect absolu de l’environnement.”
Une vraie gourmandise, en effet, que ce Médoccuvée Renaissance 2016, 50% de barriques neuves, de bouche délicate, charpenté et équilibré, parfumé (griotte, humus…), c’est un vin intense au nez, ample en bouche, velouté, bien classique de ce très grand millésime bordelais. d’un beau rouge profond, de garde, bien entendu.
Le 2015, a une belle roberubis foncé, un vin représentatif de ce grand millésime, très parfumé au nez (griotte, fumé), tout en distinction, aux nuances de cassis et de sous-bois au palais, taninssoyeux mais denses, belle garde.
Excellent 2014, ample, de robe grenat intense, aux senteurs de prune et de mûre, de bouche très équilibrée, un vin bien caractéristique de ce millésime médocain, qui mêle structure et rondeur. Le 2013, de robepourpre soutenu, parfumé, séveux, est généreux et persistant en bouche. Le 2012, tout en arômes, de bouche bien corsée, de couleur intense, allie rondeur et puissance, une très bonne structure et des arômes de fruitscuits et d’épices en finale. Le 2011, où l’élégance prime, est un vin qui mêle fermeté et délicatesse, au nez où dominent la fraise des bois mûre et les épices. Le 2010, parfumé, typé, rond mais de jolie charpente, avec des connotations de fraise des bois et d’épices, tout en bouche, où se décèle une jolie finale corsée au palais. Le 2009, d’un beau rouge profond, riche en fruirouges et noirs, ample et structuré, tout en persistance d’arômes, tout en bouche, est à la fois puissant et gourmand. Excellent 2008, tout en couleur et en matière, au nez de griotte et de fumé, aux tanins mûrs, de belle couleur, parfumé, bien structuré, généreux comme ce 2006, de jolie robe grenat, aux arômes de fruits rouges, d’épices, de gibier, aux tanins bien enrobés, et le 2005, premier millésime, de bouche corsée et souple, qui développe un nez intense, marqué par des notes de petits fruits rouges à noyau, tout en arômes.
Le vignoble, 45% Cabernet-Sauvignon, 50% Merlot et 5% Petit Verdot, se situe sur des croupes de graves dignes des meilleurs terroirs du Médoc et bénéficie des influences atlantiques de l’Océan tout proche, et de la présence de l’Estuaire de la Gironde, créant ensemble les conditions climatiques favorables au développement des cépages et à la bonne maturité des raisins.
Vendanges manuelles et mécaniques avec tri sélectif par parcelle, élevage en barriques durant 12 à 18 mois, 100%, dont 33% neuves chaque année.
Pour Georges Dadda, “la vendange 2018 a été très saine, les raisins bien mûrs vont donner un millésime exceptionnel, le plus réussi de ces dix dernières années.
Les vins ont beaucoup de mâche, de fruits, d’arômes, quant au volume, il est identique à celui des années précédentes.
Nos ventes, cette année, se portent sur les 2015, 2016 et le nouveauMédoc “L’Amourcuvée Cupidon” 2016 !”
Typé, velouté, son MédocCru Bourgeois 2016, tout en bouche, au nez complexe et délicat (cassis mûr, cuir), mêlant puissance et finesse, un vin riche et bien charnu comme on les aime, d’une finale très élégante et veloutée, d’excellente évolution.
Beau 2015, d’une robe rouge cerise limpide, qui développe un nez de griotte mais aussi des arômes de cassis et de pivoine et une bouche fraîche aux tanins riches, un vin avec des notes spécifiques et persistantes de mûre et de poivre, de bouche pleine, de garde. Le 2014, où se développent des connotations de mûre, de groseille et de fumé, il est corsé mais velouté, avec cette bouche puissante en finale.
Son MédocCru Bourgeois ChâteauAmour 2016, 50% Merlot, 45% Cabernet-Sauvignon et 5% Petit Verdot, élevage de 6 à 8 mois 100% en barriques, est de couleur intense, aux tanins puissants et mûrs, au nez complexe où dominent les fruitscuits, alliant structure et élégance en bouche, c’est un vin chaleureux et bien charnu comme il le faut, qui demande encore un peu de patience, quand le 2015, aux connotations complexes de griotte, de pruneau et de sous-bois, a des tanins mûrs, une bouche dense, veloutée et ample.
Château LESTAGE-DARQUIER
(MOULIS)
Brigitte et François Bernard
42, chemin de Giron – Grand Poujeaux
33480 Moulis-en-Médoc
Téléphone :05 56 58 18 16 et 06 81 78 77 69
Site : www.chateaulestagedarquier.com
Si la propriété a été créée par des ancêtres en 1868, Brigitte et François Bernard l’ont reprise en 1982, alors qu’elle ne produisait plus que quelques bouteilles.
Vignoble de 10 ha situé sur la partie ouest du terroir de graves de Grand-Poujeaux. Pratique de la “Protection Raisonnée du Vignoble” et la propriété est qualifiée “Agriculture Durable” et certifiée Terra Vitis depuis 2004. Après une vendange manuelle et des tris sévères, les vinifications sont très bien maîtrisées (contrôle des tempé́ratures, remontages par pompage lent avec petit débit, cuvaisons longues de 21 jours, débourbages fréquents avec aération…).
Superbe Moulis 2016, 55% Cabernet-Sauvignon, 43% Merlot et 2% Cabernetfranc, vignes de 20 ans en moyenne, élevage pendant une année en barriques, il a des nuances de cerise noire et d’épices, un vin de belle charpente, riche et charnu, tout en subtilité, de couleur soutenue. Vous allez apprécier également le 2015, de belle matière, de truffe et de cuir, d’un équilibre soyeux, complexe, avec ces nuances de fruits rouges bien mûrs et une touche de cannelle caractéristique. Le 2014, est dense et parfumé, de bonne base tannique, tout en bouche, avec des notes bien caractéristiques de fruits et d’épices, très bien élevé. Le 2012, d’un beau rouge profond, au nez persistant, aux nuances d’humus et de petits fruits noirs , il est tout en finessetannique, ample et de bonne structure. Excellent 2011, avec ces notes de fruits surmûris et d’épices, qui est un vin de très bonne bouche, gras et charnu, aux taninsharmonieux.
Jusqu’en février 1920, le Vicomte de Courcelles vivait avec sa famille sur le Domaine de La Mouline. C’est ensuite Ismaël Lasserre qui devint l’heureux propriétaire de ce domaine d’une superficie de 4 ha 70 ares et 37 centiares. Son fils André, assurera la succession et reprendra l’exploitation dans les années 40. Puis, sa fille Madeleine Lasserre, épouse de Jean Coubris en héritera dans les années 60, et ensemble, ils en assumeront la responsabilité jusqu’au 19 mars 1981. Et c’est avec passion que leur enfant Jean-Louis Coubris accompagné de ses fils Jean-Christophe et Cédric, assure la vinification pour perpétuer la tradition familiale. A ce jour, Cédric Coubris, continue l’exploitation de 22 ha de vignes sur les 25 ha de superficie de la propriété, certifiée HVE (Haute Valeur Environnementale) depuis 2017.
“En suivant ma certification HVE, nous dit Cédric Coubris, j’ai commencé le biocontrôle, en 2018, qui est encore plus draconien en termes de restriction sur les produits à utiliser dans les vignes, par exemple, la Bouillie Bordelaise est interdite en biocontrôle. Le but de cela est de ne plus du tout avoir de résidus nocifs sur les raisins et ainsi d’avoir des raisins les plus sains possibles en utilisant des produits naturels. Le principe est de permettre à la vigne de se défendre d’elle-même face aux différentes attaques qu’elle peut subir pendant son cycle végétatif.”
Grande réussite pour ce Moulis-en-Médoc Cru Bourgeois 2016, riche en couleur, corsé, complexe, harmonieux, qui sent bon les fruits mûrs à noyau et les sous-bois, de bouche opulente aux connotations épicées, un vin de belle charpente, de garde, bien sûr, comme le 2015, de robe intense, au nez complexe, c’est un vin ample, persistant, structuré, bien corsé, ample en bouche, aux nuances de cassis et de poivre, aux tanins fondus mais présents à la fois.
La cuvée L’Eminence de la Mouline 2016, une sélection des plus belles baies de la vendange et élevée dans 100% de barriques neuves, où s’entremêlent les saveurs de sous-bois et de groseille, de couleurpourpre, de bouche dominée par les épices (cannelle) et les fruits rouges cuits, dense, tout en finesse et distinction. Le 2015 est de couleurpourpre intense, a des tanins riches et savoureux, très parfumé (mûre, épices…), un vin alliant puissance et finesse, gras et intensité, idéal sur un chapon rôti ou une terrine de faisan aux fruitssecs.
Goûtez aussi le Listrac de la Mouline, constitué par l’ensemble d’une parcelle, il est tout en souplesse, tout en fruité, très séduisant comme le Charme la Mouline, avec ces connotations de fruits surmûris et d’épices, c’est un vin de très bonne bouche, gras et charnu, aux tanins riches et harmonieux.
Agréable Cheval la Mouline, une nouvelle marque du Château La Mouline qui met en avant l’emblème de la propriété, aux arômes de fruits mûrs (cerise noire) et d’épices (cannelle), légèrement poivré, riche et coloré, de belle teinte pourpre.
Quant au Domaine de Lagorce de la Mouline, il est dominé par le cassis mûr, la violette et l’humus, de bouche ample.
Incontournable à Bordeaux, la famille Casteja est un négociant historique, et propriétaire de nombreux grands crus, dont le superbe Château Batailley, le Château Beau-Site, le Château Trotte Vieille, Domaine de L’Eglise… Elle a lancé La Grande Cave, le seul Site de vente entièrement dédié aux vins de Bordeaux, et vient de racheter 1jour1vin. La Fête de la Fleur est organisée cette année dans leur Château Lynch Moussas.
Leur Château Beau-Site s’étend en pente douce vers la Gironde. Depuis les chais et la terrasse, on a une vue remarquable sur le vignoble et la propriété, proche de Calon-Ségur. C’est une des plus anciennes propriétés de la commune réputée de Saint-Estèphe. Sur ces pentes caillouteuses poussent des vignes dont on a soigneusement conservé les vieux ceps, produisant des vins racés, complets et élégants, comparables à ceux des meilleurs crus de Saint Estèphe.
“Pour les 2017, nous dit Frédéric Casteja. Dans le Médoc, nous n’avons pas eu de problème de gel ou très peu, que ce soit à Pauillac au Château Batailley, à Haut Bages Monpelou, ou à Saint-Estèphe au Château Beau-Site. Jolis rendements avec des qualités plutôt satisfaisantes. Les vins se goûtent bien, nous remarquons une dominante de Cabernets-Sauvignons, nous avons réussi à attendre au maximum la maturité avant de les récolter.
Pour le millésime 2017, je ne pense pas que l’on soit au niveau de qualité du 2016, on se rapproche plus du 2015. Bordeaux doit penser à ses marchés et à ses clients… La Grande Cave, notre site internet de vente de vins nous donne pleine satisfaction. “
Vous ne pourrez qu’apprécier ce grand Saint-Estèphe 2016, avec de la charpente, aux notes de griotte, de violette et d’humus, dense et concentré, subtilement poivré en finale, aux tanins présents et harmonieux. Le 2015 est puissant, savoureux, riche en couleur comme en charpente, aux taninsfermes et fins à la fois, corsé, tout en bouche, très chaleureux, aux nuances de fraise des bois, de truffe et d’humus en finale, de garde.
Le 2014, de couleur grenat, aux tanins équilibrés, au nez subtil dominé par les petits fruits rouges à noyau et les épices, un vin riche, bien classique comme on les aime, et de très bonne garde. Le 2013, d’un bel équilibre, aux tanins denses, aux arômes persistants et subtils de fruits rouges à noyau, a des tanins mûrs. Le 2012 est riche et coloré comme il le faut, aux arômes de fruits mûrs (groseille, cerise) et d’épices, avec des tanins bien présents, un vin de bouche très typée et chaleureuse, de garde. Le 2011 est intense, classique, très typé, d’une grande complexité aromatique avec ces notes caractéristiques de cerise noire, de poivre et d’épices, équilibré, de bonne garde, un vin savoureux sur un chou farci ou un confit d’oie.
Superbe 2010, dense, très coloré, aux tanins riches, avec ces notes persistantes de fumé et de cerise noire, un vin de bouche complexe, de belle garde. Très beau 2009, classique des belles réussites de l’appellation, puissant et savoureux, au nez à dominante de cerise noire et de mûre, légèrement épicé, aux tanins qui commencent à peine à se fondre.
À la tête des Deuxièmes Grands Vins Classés. Charmante, Pascale Peyronie, perpétue la tradition familiale avec talent et passion.
Le Château Fonbadet poursuit son engagement Eco-responsable.
Superbe Pauillac 2015, aux notes de sous-bois et de fruits rouges mûrs, de bouche ample et fondue, tout en charme, est charnu comme on les aime, gras et structuré, complexe, aux connotations épicées et poivrées. Le 2014, de robepourpre, aux tanins mûrs mais tout aussi riches, dominé par le cuir, le cassis et la framboise, est bien charnu comme il le faut. Beau 2012, très typé, développe un nez de fruits rouges surmûris et de cuir, un vin ample, de jolie structure, légèrement épicé en finale, de bouche puissante et corsée. Le 2011 est de bouche franche, mûre et dense, aux nuances de framboise cuite, d’humus et de réglisse, d’une très jolie d’une structure soutenue, un vin charnu, d’une finale complexe.
Il y a également son ChâteauPauillac 2015, l’autre cru des Domaines Peyronie, une production très confidentielle de 2 400 bouteilles, “le bijou de la propriété́ tant par sa couleur, que par sa concentration, sa rondeur, son fruit, et ses tannins qui en font un vin d’exception.” Le vin est particulièrement charmeur, en effet, puissant, tout en couleur et en matière, avec ces senteurs persistantes de groseille, de fumé et d’épices, aux tanins denses et mûrs à la fois, de bouche ample.
Incontestablement au sommet. Le vignoble couvre 58 ha de vignes d’un seul tenant, âge moyen 38 ans, terroir de grosses graves profondes sur de superbes croupes typiques des grands terroirs du Médoc. Cuvaison longue de 3 semaines, élevage en barriques de chêne français “grain fin”, dont 75% de bois neuf, élevage de 16 à 18 mois selon le millésime.
“Associé à notre connaissance approfondie du vignoble, parcelle par parcelle, tous nos derniers investissements nous permettent de très vite réagir les années un peu plus délicates, nous explique François-Xavier Borie. Nous ne regrettons surtout pas l’achat de matériel performant (tables de tris vibrantes, égrappage…), c’est ce qui fait la différence et permet d’optimiser le résultat. Nous n’avons pas vraiment changé notre méthode de vinification mais, grâce à une technique plus précise, nous l’avons améliorée sensiblement. Nous désirons nous donner les moyens de mener une viticulture plus perfectionniste.”
Pour Émeline Borie , “les vendanges 2018 ont été généreuses en qualité et nous atteignons pratiquement nos rendements habituels. Les vins sont à l’élevage, jolies couleurs, de la concentration, cela devrait donner un bien joli vin.
Château Grand-Puy-Lacoste 2016 est un millésime somptueux du style des 2010 et 1990. Beaucoup de fruit, de chair, d’élégance, de complexité, d’équilibre, un vin très typéPauillac, il a tout pour plaire. Je me régale à chaque fois que je le déguste !
Le 2017 est dans la même lignée que le 2016, peut-être un peu moins charmeur mais c’est un vin d’une belle élégance. C’est dommage, dans l’opinion publique, les millésimes qui se terminent par un 7 ont mauvaise réputation. Si certains viticulteurs cette année-là ont connu des épisodes de gel, cela n’a pas été le cas ici, nos vignes sont très protégées.
Notre ancien maître de chai Philippe Gouze est parti en retraite après de bons et loyaux services, une nouvelle génération lui succède avec notre nouveau maître de chai Benoit Estassy qui est arrivé le premier jour des vendanges 2018.“
Formidable Pauillac 2016, charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, avec ces notes persistantes de fumé, de cerise mûre et d’épices au palais, aux tanins amples mais très fins, un vin harmonieux et complet, avec une belle fraîcheur en finale, de garde, bien sûr. Le 2015 est un très beau vin de robepourpre, volumineux, au nez dense avec des notes de violette, de réglisse et de pruneau, classique et concentré, mêlant puissance et distinction, finesse et structure, de garde. Remarquable 2014, de robepourpre intense, aux tanins riches mais veloutés, très équilibré, charnu, élégant, au nez dominé par les fruits rouges et la truffe, de bouche puissante et fondue à la fois, d’évolution prometteuse. Le 2013 est certainement l’une des plus jolies bouteilles de ce millésime, de grand charme, de jolie robe grenat soutenu, qui dégage un nez intense et subtil à la fois (groseille, humus), aux taninssoyeux, et développe au palais des connotations délicates de fruits noirs macérés, de cuir et de poivre. Le 2012 (76% Cabernet-Sauvignon, 24% Merlot), est remarquable, de couleur rouge sombre, corsé au nez comme en bouche, avec ses notes de fraise des bois surmûrie, de crème de cassis et de poivre, tout en complexité aromatique, aux tanins amples, tout en charme, un vin qui met en valeur son beau terroir de Pauillac. Le 2011, offre, une fois encore, un style structuré par une grande majorité de Cabernet-Sauvignon (78%), il présente une couleur rouge profonde et intense. Le bouquet dévoile des parfums très typiques de fruits noirs et de cassis complétés de notes légèrement épicées. L’attaque en bouche est précise, offrant une structure élégante et équilibrée.
Exceptionnel 2010, composé d’une très grande majorité de Cabernet-Sauvignon (83%) qui offre une couleur rouge profond. Le bouquet dévoile des parfums de cassis très mûrs, légèrement épicé révélant la belle maturité des raisins. L’attaque en bouche va crescendo, suave puis dense, se poursuit par une puissante structure tanique équilibrée. L’ensemble précis et complexe, enrobé d’une belle fraîcheur et d’une très longue persistance aromatique donnant beaucoup de classe à ce grand millésime. Envoûtant 2009, qui présente une robe d’un rouge sombre intense. Le bouquet dévoile des arômes complexes de fruits et des notes de cassis très mûrs. L’attaque en bouche est précise, très dense, et développe une trame aux taninssuaves, élégants et charmeurs. L’ensemble forme une belle unité, alliant structure, pureté, finesse et fraîcheur.
Château de CÔME
(SAINT-ESTÈPHE)
Baron Velge – Directeur : José Bueno
Lieu-dit Les Pradines
33180 Saint-Estèphe
Téléphone :05 56 73 72 25
Email : come@chateaudecome.com
Site : www.chateaudecome.com
“Côme est un Saint-Estèphe qui, pour moi, ressemble un peu à un Saint-Julien, C’est un vin que j’ai fait pour ma femme, qui l’adore d’ailleurs, c’est sans doute, le plus féminin des Saint-Estèphe. Château de Côme est un vin Bio, et, en plus, je fais une parcelle sans souffre, un vin que j’aime beaucoup.”
On ne peut qu’aimer ce Saint-Estèphe 2016, riche en arômes, d’une belle structure avec beaucoup d’élégance, aux nuances de fruits macérés et de cannelle, très équilibré au nez comme en bouche, de garde, naturellement. Le 2015, au nez de fruits mûrs (myrtille, prune), coloré et très parfumé, d’une belle ampleur en bouche, où se dégagent des nuances de fruits rouges et de réglisse, charnu, aux tanins bien soyeux mais bien riches. Le 2014 (15 à 20% de fûts neufs) est de robe grenat, sent le cassis et l’humus, c’est un vin tout en élégance, mêlant structure et finesse, bien charpenté, de bouche parfumée (fraise des bois, épices). Le 2013, très fin, développe un nez tout en charme (fraise des bois, violette, humus), de couleurpourpre intense, aux taninssouples. Savoureux 2012, de couleur intense, rond, aux connotations de cassis et d’humus, un vin bien charnu, ferme et persistant en bouche, élégant, de très bonne évolution. Le 2011 est à dominante de souplesse, de parfums et de finesse, sent les épices, vraiment très séduisant aujourd’hui. Le 2010, dense, au nez complexe où dominent la fraise des bois mûre et l’humus, est de robe profonde, de bouche classique, un vincorsé et gras, aux tanins bien présents et fondus à la fois, un millésime riche, de garde.
Goûtez également la Saint-Estèphe Réserve Baron de Velge 2016, sans soufre ajouté, associant couleur et matière, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins présents, de bouche ample avec cette saveur d’épices persistante.
Château HAUT-MARBUZET
(SAINT-ESTÈPHE)
Henri, Hugues et Bruno Duboscq
1, rue Saint-Vincent
33180 Saint-Estèphe
Téléphone :05 56 59 30 54
Email : infos@haut-marbuzet.net
Au sommet, incontestablement, et cela vient récompenser un formidable rapport qualité-prix-plaisir. En effet, ce cru, marqué par la “patte” et la passion d’Henri Duboscq, renvoie à un jardin d’enfants un bon nombre de crus surbarriqués et beaucoup plus chers. Il faut dire qu’Henri, secondé par ses fils Bruno et Hugues, est particulièrement chaleureux et sait de quoi il parle quand on aborde le sujet de l’élevage en barriques ou du terroir.
Un vignoble de 66 ha, complanté à 50% de Cabernet-Sauvignon, 40% de Merlot, 5% de Cabernetfranc et 5% de Petit Verdot. L’âge moyen des vignes est de 30 ans. Les vendanges sont manuelles avec recherche de surmaturité. Les vins sont élevés en barriques neuves pour chaque millésime, mais avec une maîtrise exceptionnelle pour choisir l’origine du bois et ne pas “abrutir” le vin, avec les essences à grain fin adaptées à son cru. Il faut dire qu’une expérience de quelque cinquante années, cela aide…
“J’avais présenté le millésime 2016 en disant : “après 55 millésimes que j’ai produis ici, Château Haut-Marbuzet 2016 correspond à la beauté du Monde”… Je n’avais jamais rien vu de si beau, mais, à ce moment-là, je ne savais pas que le 2016 pouvait avoir une sœur siamoise…, nous dit Henri Duboscq.
En effet ce millésime 2018 est tout à fait exceptionnel, il a tout ! De la structure avec des tanins tellement fondus qu’on les confond avec le fruit, une belle maturité qui lui confère beaucoup d’onctuosité sans excès, un bel équilibre, c’est vraiment un vin de délice.
Haut-Marbuzet 2017 n’atteint pas les sommets, c’est plus un vin de plaisir, disons que ce n’est pas un monument mais, il a la vertu de la gorgée qui en appelle une autre, un vin gourmand, très agréable, beaucoup de finesse et de distinction, un vin qui permet d’attendre l’épanouissement des plus grands.
Le secret de ces derniers grands millésimes est le résultat de conditions climatiques particulières : sècheresse, températures élevées, soleil pendant les vendanges… Par le passé, on avait entre 50 et 80% de pluie pendant la récolte ! Dorénavant, on obtient des matières premières d’un état sanitaire remarquable, on se demande presque à quoi servent les tables de tris… C’est grâce au réchauffement de la planète que l’on obtient des millésimes si merveilleux.”
Formidable verticale sur place, des derniers millésimes à l’extravagant 1970.
Vous allez donc exciter vos papilles, avec ce Saint-Estèphe 2016, dense et corsé, aux notes fruitées, épicées, avec une belle concentration représentative du millésime, un vin charnu et structuré, de couleurpourpre, riche en arômes, où dominent en bouche les fruits rouges frais et une note poivrée, un vin qui mérite un peu de patience. Le 2015, de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, est un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, de garde, naturellement. Le 2014 sent les petits fruitscuits, mêlant puissance, typicité et souplesse, de robe grenat soutenu, très aromatique en bouche, aux tanins très équilibrés, classique et prometteur. Le 2013, bien corsé et savoureux, aux tanins riches, souples, est bien équilibrés, au nez intense (mûre, groseille, épices…), en bouche très parfumée, avec des notes de cerise mûre et de truffe, fondue et intense.
Superbe 2012, “chatoyant”, dit Henri Duboscq, d’une puissance en bouche, un grand vin, charmeur, très parfumé (griotte, humus…), mêlant exubérance au palais et finessetannique avec une très jolie finale grillée, le style parfait de Haut-Marbuzet dans sa jeunesse. Le 2011 est plus “Saint-Estèphe”, avec une belle structure, dense et persistant, bien corsé, qui sent bon la framboise, la prune et l’humus, d’excellente bouche. Très grand 2010, qui dégage un très beau nez intense, des tanins bien présents mais enrobés, un vin très équilibré, dense au palais, où dominent la fraise des bois mûre et le poivre, mêlant structure et charnu, de grande garde. Le 2009 est splendide : de la finesse, de la complexité, de l’amplitude, un très grand vin où s’entremêlent la fraise des bois mûre, la griotte et l’humus, un vin corsé et gras, aux tanins bien présents et fondus à la fois, un millésime déjà très séducteur mais de grande évolution. On poursuit avec ce 2007, classique du millésime, ample, très parfumé, tout en souplesse, aux connotations de fruits, de cannelle et d’humus en bouche, c’est un vin parfait, notamment, avec un rôti de veau en croûte ou des magrets de canard aux champignons. Le 2006 semble se refermer, très typé par ce terroir de Saint-Estèphe, d’une complexité certaine, avec des nuances de myrtille et de grillé, de bouche puissante. Le 2005 se goûte très bien, dense, souple, structuré, au bouquet subtil et intense à la fois, un vin qui développe des arômes séduisants de cassis et de sous-bois, puissant.
Le 2004 est exceptionnel, très parfumé, très complexe, aux nuances de fruits noirs macérés, de cuir et d’épices, de bouche charnue mais distinguée. Le 2002 est dans lignée, un beau vin ample, riche au nez comme aux papilles, avec ces notes de mûre et d’humus, aux tanins savoureux, coloré et dense. Somptueux 2001, l’une des plus jolies bouteilles dégustées, à la fois très souple et dense, d’une grande ampleur, développant un nez envoûtant où les fruitscuits côtoient le poivre rose et le musc, d’une longue finale, idéal sur une cassolette de ris et rognons de veau à la moutarde ou un simple tournedos grillé.
On s’oriente ensuite vers ce qui fait la force d’un grand vin, sa capacité d’évolution, en faisant un “saut” vers ce 1990, d’une grande longueur, au nez comme en bouche, avec ce côté légèrement “rancio” qui lui va parfaitement, aux taninsgénéreux, avec cette bouche bien charnue, ample et séduisante. Le 1989 est plus “chaud”, dominée par les fruits à noyau et la cannelle, un vin que l’on appréciera sur un foie gras aux figues, par exemple. Le 1987 parvient à maturité, il est à son apogée. Le 1986 est superbe, robe rouge teintée cerise noire, de bouche très équilibrée, au nez où se devinent les fruits mûrs, l’humus et les épices (cannelle, poivre), opulent, mêlant charpente et distinction, un très grand vin parfait avec un veau en cocotte aux épices ou une pastilla de pigeon. Le 1982 ne fait pas son âge, mêlant densité et harmonie, tout en nuances d’arômes, où dominent la réglisse et les épices, de bouche intense, vraiment remarquable. Le 1978 est très classique, et du millésime et de son terroir, où se décèlent des connotations de de fruits à noyau et de fumé, tout en bouche comme le 1975, surprenant par sa vivacité, sa couleur, son ampleur, comme ce grand 1970, lui aussi, d’une bouche dense, subtilement parfumée (champignons, cuir), avec des tanins raffinés, un vin qui emplit le palais. Voir également le MédocChâteau Layauga-Duboscq.
Depuis 2006 à Montrose, date d’acquisition de la Famille Bouygues, on est soucieux de l’environnement et on applique très rapidement les premières mesures environnementales telles que l’utilisation de matériaux naturels comme l’osier, la confusion sexuelle, une conversion progressive du vignoble à une viticulture biologique. Le but est d’optimiser les sols, faire évoluer les méthodes de travail à la vigne, enrichir et maintenir l’équilibre des sols, pour ce faire, on a introduit la plantation de céréales sur les parcelles au repos, l’éco-pastoralisme, en faisant pâturer des troupeaux de moutons sur les zones vertes et permettre d’améliorer l’amendement des terres. Compostage des déchets verts issus de la vigne, du chai, des haies, valorisation des boues, formation d’humus, recyclage des eaux usées. A Montrose, a été aussi mis en place, un plan de sélection massale/clonage. Des pieds sélectionnés sont gardés dans un conservatoire privé et constitueront un héritage précieux pour le renouvellement du vignoble dans les années à venir afin de perpétuer l’ADN et la diversité de Montrose.
Ce Saint-Estèphe 2016, de couleur intense, de bouche étoffée, aux notes de mûre, d’humus et de cuir, il est tout en nuances d’arômes, tout en couleur, ferme, de bouche puissante, et particulièrement prometteur. Le 2015, aux arômes de fruits rouges cuits, de truffe, d’épices et de sous-bois, est un vin ample, d’un remarquable équilibre en bouche, avec beaucoup de matière, très racé. Le 2014 est remarquable, développe un nez puissant où s’entremêlent le poivre et les fruits noirs, une matière dense, intense, savoureuse, un grand vin. Le 2013, aux tanins serrés mais soyeux, est un vin classique, ample, solide, grâce à des conditions sélectives extrêmes et… son terroir, qui fait la différence dans ces millésimes difficiles. Le 2012, souple mais intense, riche en couleur, au nez de cassis et de poivre, est ample en bouche grâce à des taninssoyeux et puissants à la fois, tout en finesse mais corsé, intense, harmonieux aux papilles, c’est un vin d’excellente évolution et long en bouche.
On poursuit avec le Second Vin, La Dame de Montrose 2015, de belle robe soutenue, de bonne base tannique, aux connotations de fruitsfrais et de sous-bois, très bien équilibré, riche, aux notes de fruits mûrs, aux taninsronds mais présents.
Vignoble de 9,5 ha, sur un terroir de graves et de sables, avec une moyenne d’âge des vignes de 30 à 35 ans. L’encépagement est majoritaire de Cabernet-Sauvignon, puis de Merlot et d’un peu de Petit Verdot.
Son Saint-EstèpheCru Bourgeois 2016, au nez de violette et de sous-bois, est tout en couleur, avec en bouche ces notes de prune et de cassis surmûris, des tanins puissants mais bien fondus, quand le 2015, mêle charpente et finesse, une bouche puissante, c’est un vingras et corsé, très harmonieux, tout en complexité aromatique (groseille, cassis, fumé…). Le 2014 est un vin de bouche puissante, avec des arômes de framboise mûre, très fin mais charpenté, bien charnu, très parfumé en bouche, d’un bel équilibre pour ce millésime classique. Beau 2012, fort bien élevé en fûts de chêne durant 18 mois, alliant puissance et distinction, gras, charnu, un vintypé, où dominent les fruits mûrs et les épices, intense au nez comme en bouche avec des nuances de truffe en finale. Le 2011 est délicieux, tout en arômes, corsé et gras, au nez complexe, corsé et charpenté, avec des senteurs de framboise et de mûre, de très bonne garde. Le 2010, de belle couleur, aux tanins amples et bien équilibrés, charnu comme il se doit, charpenté, avec des arômes intenses (truffe, cassis, sous-bois) et persistants, poursuit son évolution.
Créé par un ancêtre de la famille Arnaud, ce domaine vit le jour vers 1870. Petite propriété familiale qui voit son développement depuis plusieurs générations par la famille Arnaud.
Le vignoble est regroupé autour des villages de Leyssac, la Marquette, Laujac, sur terroir de graves argileuses dominantes, graves fines, sableuses et argilo-calcaires formant une bonne complémentarité.
Encépagement : 55% CabernetSauvignon, 35% Merlot, 5 % Cabernetfranc, 5% Petit Verdot. Vendange manuelle, ramassage en caissettes, vinification traditionnelle, égrappage total, tri séléctif sur table vibrante, contrôle des températures, remontages fréquents macération longue. Vieillissement en fûts de chêne pendant 12 mois, jusqu’à 25% de barriques neuves.
Coup de cœur pour ce Saint-EstèpheChâteau St-Estèphe 2016, gras, parfumé, classique de ce grand millésime, corsé, au nez de cassis et de cuir, avec des tanins riches et veloutés à la fois, tout en charpente, d’excellente garde. Beau 2015, de belle couleur grenat, intense, corsé, velouté, très parfumé, avec des notes subtiles de sous-bois, de framboise et de truffe, aux taninsfermes mais souples, tout en bouche. Beau 2014, où s’entremêlent des notes de cassis et de cannelle, harmonieux, riche et parfumé, très équilibré et de belle matière, à savourer sur un coq au vin ou un filet d’agneau aux échalotes confites. Le 2013, souple et charnu à la fois, est un vin aux notes de pruneau et de truffe, de couleur soutenue, aux nuances de fruitscuits en bouche, et commence à très bien se goûter.
Appartient à la famille Bouygues. “Tronquoy-Lalande est l’une des plus anciennes propriétés à Saint-Estèphe, un vignoble implanté avant 1815, c’est la deuxième propriété créée sur l’appellation après Calon Ségur. Le nom de Tronquoy a pour origine le nom de l’ancien propriétaire, malgré sa prononciation difficile en anglais, nous avons décidé de le conserver. Le terroir est composé de graves, un peu plus grasses qu’à Montrose. Les vignes entourent le château. Il y a 30 ha de vignes dont 27 ha en production.
Ce Saint-Estèphe 2016 est un grand vin de couleur profonde, aux tanins fondus mais bien présents, avec des senteurs de fruits macérés et de musc, soyeux et dense en bouche, élégant et harmonieux, de belle charpente, de garde.
Le 2015, 55% Merlot, 37% Cabernet-Sauvignon, 6% Petit Verdot, 2% Cabernet franc, charmeur et racé, est très séduisant, mêle concentration aromatique et souplesse, un vin aux senteurs de griotte mûre, coloré, de bouche soyeuse et persistante avec ces nuances de fumé caractéristiques, toujours très fin.
Le 2014, 56% Merlot, 37% Cabernet-Sauvignon, 6% Petit Verdot et 1% Cabernet franc est un vin très élégant, toujours fin et fruité, très parfumé, dont l’élevage de 25% de bois neuf bien intégré donne cette longue persistance en bouche.
Le 2013, 52% Merlot, 38% Cabernet-Sauvignon, 8% Petit Verdot, 2% Cabernet franc, aux notes de cerise bien mûre et de sous-bois, de belle robe intense, très équilibré au nez comme en bouche, c’est un vin élégant, qui allie charpente et rondeur.
Le 2012 est très parfumé (épices, réglisse…), corsé, concentré, aux taninsfermes et ronds à la fois, très persistant en bouche.
Le 2011, d’un rouge profond, est un vin volumineux en bouche, élégant et complexe, très charnu, au nez persistant où dominent des notes de myrtille et d’épices, c’est un grand vin très équilibré, de bouche dense où l’on retrouve les fruitscuits (cassis, groseille, mûre) et l’humus, avec cette finale subtilement poivrée qui fait tout son charme. “En 2011, nous précise Yves Delsol, nous n’avons pas eu de grêle, fait des rendements très corrects, cela est dû aux terroirs de Tronquoy Lalande où nous avons un pourcentage d’argile assez élevé, ainsi la vigne ne souffre pas de stress hydrique. Les Cabernets étaient très jolis, l’assemblage du 2011 est composé de 47% de Cabernet, 42% de Merlot et 11% de Petit Verdot.”
Grand 2010, très typé, d’un beau rouge foncé, dense, on est séduit par de jolis arômes de fruits noirs (mûre, cassis), des notes poivrées dues à la proportion de Petit Verdot dans l’assemblage. Très belle structure et volume en bouche enveloppés par des taninssoyeux avec une finale très persistante.
Pour voir d’autres adresses, choisissez la première lettre du nom