C’est “la ” région où le terroir est omniprésent. Qui ne s’est jamais promené sur la route des crus, comprenant la force des sols de mi-pente, notamment, ne peut pas comprendre ce qu’est un terroir digne de ce nom.
Aucun autre vin blanc ne peut rivaliser avec ces Crus (Grands Crus ou Premiers) de Puligny-Montrachet, Meursault, ou Chablis, qui dévoilent une minéralité envoûtante, magique et tiennent 15, 20, 30 ans sans décevoir ! Je parle de Chartron, Carillon, Albert Joly, Jomain, en Puligny-Montrachet, Antonin Guyon, Bocard, Delagrange, à Meursault, à Chablis de Robin, Tremblay, Alain Geoffroy, Mosnier, Chardonnay, Dampt, Naulin, Heimbourger, Pisse-Loup… ou, en Pouilly-Fuissé, Luquet, Auvigue, Paquet, Denuziller…
En rouges, pour lesquels certains dégustateurs idiots n’ont pas encore compris que la couleur ou la concentration n’ont rien à voir avec un réel potentiel de garde (j’ai des bouteilles des années 1970 dans ma cave, superbes), on ne peut qu’exciter ses papilles avec des crus aussi racés mais divers que ceux de Gelin, Clos des Lambrays, Monts Luisants, Cacheux, Esmonin, Bertheau, Esmonin, Philippe Leclerc, Fougeray de Beauclair, Berthaut, Ampeau, Berthaut, Virely-Rougeot, Michel Prunier, Clos Bellefond, Denis, Bourée, Diconne, Girard, Seguin-Manuel, Gros, Dubreuil-Fontaine, Amiot, Doreau, Domaine de la Poulette, Monette…
Ils sont nombreux à élever de grands vins typés, et, franchement, si l’on compare le rapport qualité-prix-typicité, dans une gamme haute de 50 à 150 €, ils renvoient à un jardin d’enfants un bon nombre de crus bordelais (ou du Languedoc…), gavés à outrance par des vinifications sophistiquées et bien trop chers.
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