Chablis Tremblay, à la tête des Premiers Grands Vins Classés

Gérard TREMBLAYCHABLIS Gérard TREMBLAY

Gérard TREMBLAY

(CHABLIS)
Famille Tremblay
12, rue de Poinchy
89800 Chablis
Téléphone :03 86 42 40 98
Télécopie : 03 86 42 40 41
Email : gerardtremblay@vinsdusiecle.com
Site : www.vinsdusiecle.com/gerardtremblay

À la tête des Premiers Grands Vins Classés. Ici, on s’attache, en famille, à laisser s’exprimer au mieux chaque parcelle, et aucun cru ne ressemble à un autre. Gérard Tremblay, en-dehors d’être devenu une référence incontournable de la région, peut être satisfait d’avoir su transmettre, avec son épouse, Hélène, à leurs enfants la même “fibre” pour élever de grands Vins typés (il leur a aussi transmis sa passion pour les courses automobiles, étant ancien champion lui-même). On ne peut que savourer ce formidable Chablis Grand Cru Vaudésir 2007, où la finesse prédomine, ferme et concentré, tout en bouche, onctueux, très parfumé, très fin, tout en nuances aromatiques, de bonne bouche persistante, qu’il faut, évidemment, savoir attendre pour profiter de son véritable potentiel. “Le 2007 se goûte remarquablement, précise Marylise Tremblay. C’est un millésime qui ressemble aux 2004 et 2000, avec une belle homogénéité. On revient aux sources, à la vraie typicité des Chablis. Avec mon père, nous avons dégusté récemment un 1985 et tout le monde a été épaté par cette fraîcheur qui subsiste dans nos Chablis de garde. Nous avons analysé l’acidité du 1985 qui était tout à fait comparable à celle du 2007, et cela nous a fait plaisir car c’est un gage de qualité. L’acidité, c’est comme les os pour un être humain, cela permet aux Vins blancs d’aller très loin dans le temps, sans acidité, il n’y a pas de vin de garde.” Remarquable 2006, très typé, riche en arômes de fleurs et de fruits confits, d’une belle longueur, d’une grande richesse, complexe, au nez intense, avec ces connotations en finale de lis, de rose et de musc, un vin ample et gras. Le 2005, d’une grande intensité, tout en subtilité d’arômes, de belle teinte dorée, aux nuances de fruits bien mûrs, avec des notes d’amande, de fumé et de rose, légèrement miellé, d’une belle élégance et d’une grande richesse, à savourer sur une cuisine riche. Le 2004 est d’une grande finesse en bouche, un vin gras et onctueux, très typé, d’une grande palette aromatique, très complexe, légèrement épicé, avec cette finale impressionnante où s’associent le musc, la brioche et les fruits frais, très riche en arômes comme en structure, rond et nerveux à la fois, de garde, parfait sur un homard. Très beau Chablis Premier Cru Beauroy 2005, un très grand vin typé, où s’entremêlent le chèvrefeuille et la noix, avec une note de pomme mûre, de couleur soutenue, un vin délicat et riche, marqué par son terroir, tout en charpente, très équilibré comme nous les aimons, d’excellente évolution. Vous apprécierez tout autant le Premier Cru Côte de Léchet 2007, d’une belle complexité aromatique, intense et distingué à la fois, tout en rondeur, de garde, très bien élevé, un vin dense et parfumé. Le 2006, aux nuances de petits fruits frais (coing, pêche), d’une belle onctuosité, d’un bel équilibre en finale, est vraiment charmeur, à découvrir sur des langoustines flambées. Le 2005, de bouche puissante, riche en bouquet, aux senteurs de fruits secs et de sous-bois, structuré et parfumé, est un vin d’excellente évolution, à ouvrir sur des gambas ou sur des escargots. Très beau Chablis Premier Cru Beauroy 2005, d’une très grande finesse, de belle harmonie, où s’entremêlent des senteurs de chèvrefeuille, de pomme mûre et de brioche, d’une élégance persistante en bouche, tout en charpente, très équilibré. Le Premier Cru Montmains 2006, aux nuances de fruits mûrs, de coing notamment, de robe jaune pâle aux reflets d’or, est un vin puissant et distingué à la fois, riche au nez comme en bouche, d’une finale bien persistante. Superbe Premier Cru Fourchaume 2007, au nez élégant dominé par l’amande et le coing, avec cette touche d’acidité alliée à une rondeur agréable, de bouche délicate où s’entremêlent des notes de musc et de bruyère, un vin racé. Beau 2005, au nez minéral où dominent les agrumes et les petits fruits secs, ample et bouqueté, tout en rondeur, de bouche épicée et dense, tout en persistance aromatique, avec une pointe de musc en finale qui lui apporte toute sa structure. Pour le plaisir, ce Fourchaume 2002 : c’est un grand millésime de garde qu’il faut attendre un peu pour l’apprécier pleinement, très typé, d’une belle vivacité et homogénéité, d’une grande puissance, complexe et parfumé, onctueux, alliant nervosité et gras, où l’on trouve des notes de fleurs fraîches et de noisette, de tilleul et d’amande, très typé, très minéral, médaille d’or à Paris au Concours Agricole.