Classements : mes coups de cœur de l’année


Lorsque, en 1985, j’ai été le premier à remettre en cause le « fameux » Classement des vins du Médoc, qui datait de 1855, cela avait créé quelques sautes d’humeur et de nombreux soutiens. Il m’a semblé ensuite logique de développer des classements pour toutes les régions de France, pour la grande majorité des appellations.

En revanche, et c’est contraire à la mode actuelle (et donc passagère), je me suis toujours refusé à « noter » un vin. La raison est simple : c’est pour moi une négation de ce « Sang de la Terre et du Ciel » que de l’affubler d’une note. Ce serait oublier la main de l’homme et la dimension humaine et subjective du vin. Faire cela, c’est comme si on notait un acteur de cinéma ou des peintres contemporains de 1 à 20. C’est une facilité pour attirer le chaland, qu’il me serait simple d’appliquer si je ne respectais pas autant les vignerons, que j’aime rencontrer car ils ont aussi leur importance (convivialité, passion…).
Mes Classements évaluent les meilleurs rapports qualité-prix-plaisir. Ils tiennent compte de tous les producteurs : vignerons, négociants et caves coopératives. Ils sont ouverts à tous.

Pour mes Classements, trois points sont à retenir :
1 – Mes Classements ne sont pas figés et contiennent une hiérarchie interne.
2 – L’évaluation d’un cru se fait sur de nombreux millésimes.
3 – Chaque Classement est propre à une région.

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