Classement Champagne
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Vignerons sélectionnés
Il y a 21 maisons qui atteignent le haut du pavé cette année, certaines d’entre elles bénéficiant d’un exceptionnel rapport qualité-prix-régularité. La plupart sont des maisons familiales, et qu’une seule coopérative y est présente. Les (très) grandes maisons historiques, qui ont su préserver, voire accentuer, leur suprématie qualitative, méritent un véritable “coup de chapeau”. Pas si facile pour Dom Pérignon, Roederer ou Pol-Roger de rester au “top” depuis longtemps, d’autant plus que l’on peut estimer que leurs plus grandes cuvées méritent leur prix, alors que pour d’autres marques réputées, il est de plus en plus difficile de justifier les prix atteints par certaines cuvées de “prestige” à 200 ou 300 e, sans parler de certaines marques qui font des cuvées de base chères qui n’ont pas grand intérêt. Celles que nous mettons au sommet sont aussi des maisons qui réussissent remarquablement leurs “simples” cuvées, et ce n’est pas le plus facile. Aux côtés de maisons incontournables (Taittinger, Gosset…), quelques autres atteignent les sommets, notamment pour récompenser un savoir-faire et/ou un rapport qualité-prix indéniable (De Sousa, Thiénot, Ellner, Philipponnat, Veuve A. Devaux), suivies cette année par Lombard et Legras et Haas, et c’est bien mérité.
Chaque marque n’est bien sûr pas à “comparer” à une autre, et le tout est de rester maintenant à sa place. Il est donc impératif de suivre à la lettre la hiérarchie interne de ce Classement, les Premiers des “Premiers” étant intrinsèquement “supérieurs” aux autres “Premiers”, et ainsi de suite, en sachant que le rapport qualité-prix prime et explique bien des choses, exceptions obligent : Krug, par exemple, atteint les sommets qualitatifs et des prix tout aussi majestueux (500 € pour le Clos du Mesnil) et je le mets pourtant en tête. C’est le meilleur, selon moi, en faisant abstraction du prix, comme Petrus. De Telmont, lui, bénéficie avec la cuvée O.R. 1735 d’un rapport qualité-prix-plaisir exceptionnel. Ils sont tous les deux au sommet, et l’un comme l’autre le méritent bien sans être “comparables”. Tout aussi méritante, la savoureuse cuvée des Caudalies de De Sousa, et l’extraordinaire cuvée des Millénaires de Charles Heidsieck. Le prix intervient donc logiquement dans cette hiérarchie, et cela explique que des maisons moins connues côtoient des marques plus réputées mais que des marques très réputées sont aussi à des prix très attractifs. C’est le plaisir qui compte, la régularité et… l’accessibilité.
ar les prix, cela compte, avec leurs différences : la très belle cuvée D de Devaux est beaucoup plus accessible en effet (50 €) que l’exquise cuvée Grand Siècle de Laurent-Perrier à 170 €… Ce sont pourtant deux grandes cuvées, procurant chacune un plaisir réel, et il y a donc bien une notion de prix qui doit entrer en compte pour “classer” l’une et l’autre. Faut-il donc payer parfois 2, 3, 5 fois plus cher ? Vous seul pouvez être juge.
Les Deuxièmes Grands Vins Classés
C’est vraiment une mine d’or pour les amateurs exigeants, passionnés par les terroirs qui permettent cette mosaïque unique avec un exceptionnel rapport qualité-prix-plaisir. Une hiérarchie forte se met également en place à l’intérieur de cette catégorie, les Premiers des “Deuxièmes” étant aussi intrinsèquement “supérieurs” aux autres “Deuxièmes”, et ainsi de suite.
Quand je déguste leurs cuvées, notamment “à l’aveugle”, j’hésite à chaque fois de faire passer un bon nombre de ces propriétaires au sommet (ils ont un *), notamment ceux qui sont dans le peloton de tête de cette hiérarchie, élevant des cuvées les unes plus séduisantes que les autres, garantes d’une typicité et d’une régularité qualitative exemplaires à des prix remarquables (Gonet-Sulcova, Charles Mignon, Delaunois, De Lozey, Prin, Gaston Chiquet..), un bon nombre exploitant des terroirs situés en Grands (et Premiers) Crus, ceci prouvant que, ici comme ailleurs, la force du terroir est primordiale, avec l’art de l’assemblage, les stocks et l’élevage. Pierre Mignon, Ralle, Cadel, et Maurice Vesselle atteignent également la tête de cette hiérarchie, ce qui les place à un très haut niveau, incontestable.
leurs côtés, très proches qualitativement (voire meilleurs selon les cuvées), ceux qui bénéficient également de rapports qualité-prix-typicité exceptionnels, et peuvent prétendre aux plus hautes places (Drappier, Gimonnet, Laurent-Gabriel, Michel Lenique, Daniel Caillez, Bardoux, Jean-Marc Charpentier…).
Quelques coopératives travaillent remarquablement (Castelnau, Vincent d’Astrée, Beaumont des Crayères, Dom Caudron…) et peuvent être fières de signer de telles cuvées. Elles font frissonner, à juste raison, des marques plus connues qui ne sont qu’une façade sur l’étiquette ou des vignerons imbus d’eux-mêmes, multipliant des cuvées sophistiquées… À la suite, une bonne centaine de maisons, caves et vignerons, fer de lance de l’exceptionnelle révolution qualitative qu’a connue la Champagne depuis 30 ans, chacun avec sa spécificité, chacun pouvant mériter mieux…
Les Troisièmes Grands Vins Classés
Certains peuvent monter dans la catégorie supérieure, et sont en position “d’attente”, d’autres, parfois, proposent des cuvées plus décevantes ou peu intéressantes, sur le plan de la qualité-régularité-prix.
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