Début des dégustations des meilleurs vins du Languedoc pour le GUIDE 2026

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LE GUIDE 2026

46e année pour ce livre qui a été le PREMIER Guide des Vins créé en 1979 ! Parution Rentrée 2025

Dans toutes les régions, on se doute que nous allons :

  • conforter les vignerons de talent du Guide actuel
  • retenir de nouveaux vignerons (anciens du Guide ou découvertes de nos dernières dégustations)
  • éliminer certains producteurs (c’est le ba-ba du Guide : les meilleurs de l’année priment)

Pour exemple, en LANGUEDOC : des grands vins ici, il y en a, mais les terroirs sont connus et ne s’étendent pas. La force de ces vins est d’avoir su conserver leur spécificité qui se dévoile au travers des cépages de la région, chacun s’exprimant au mieux selon les sols d’alluvions, d’ardoise, de schiste ou de calcaire, en bénéficiant d’un beau rapport qualité-prix.

L’HISTOIRE DES VINS DU LANGUEDOC

Postérieurement à Marseille, mais bien avant le reste de la Gaule, la région de Narbonne prénommée “la Narbonnaise” connut une telle prospérité que Pline l’Ancien n’hésita pas à dire : “Ce n’est pas une province, mais l’Italie elle-même.” Réduite en province de l’empire dès 120 avant J.-C., la Narbonnaise s’adonna à la culture de la vigne, aidée par son climat. Les vins de la Narbonnaise, amenés jusqu’à Lugdunum, repartaient vers de nouvelles directions après un temps d’arrêt plus ou moins prolongé dans les magasins des négociants de la ville. Le commerce du vin subissait, alors, différentes taxations : droits d’octroi, droits de douane à l’entrée et à la sortie, droits de circulation. Ces taxes avaient toutes l’apparence d’actes de vexation, presque de concussion. On retrouve la trace de cet impôt illégal sur le vin dans le plaidoyer de Cicéron pour Fontéius, en 69, qui fut propriétaire de la Narbonnaise de 78 à 73. Au Xe siècle, les Maures saccagèrent les vignes dans Saint-Michel, créées à Gaillac en 960 par le comte Raymond Ier de Toulouse, qui contribua, par le travail acharné de ses moines, à faire refleurir les vignes.