– EN BOURGOGNE, LES VINS N’ONT JAMAIS ETE AUSSI BONS !

Du grand art ! En blancs, on le sait, c’est ici que l’on excite ses papilles avec quelques-uns des plus grands vins du monde, de Meursault à Chablis, de Puligny à Corton. Les rouges sont tout aussi formidables, dans une série de millésimes particulièrement savoureux, pratiquement sans discontinuer depuis les années 2000.

Classement Bourgogne Rouges 
Classement Bourgogne Blancs 
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Vignerons sélectionnés

Ici, en effet, on ne s’excite pas à faire des vins “putassiers”, privilégiant ce qui doit l’être : le terroir et le fruit. L’altitude des vignes, l’inclinaison des pentes, la richesse des sous-sols en ressources minérales… Tout concourt donc ici, à faire la différence entre un bon vin et un vin sublime, et cela explique l’extrême diversité des grands vins bourguignons, qui leur donne cette typicité unique, où l’élégance prédomine toujours.

Franchement, quels autres vins blancs secs peuvent rivaliser avec ceux de Bourgogne, où la suavité se mêle à une explosion d’arômes apportées par ce fabuleux cépage Chardonnay ?

J’apprécie ces vignerons talentueux et passionnés, pour lesquels il n’y a nul besoin de fioritures ni de vinifications “gonflées”, et dont les prix sont bien souvent justifiés, même s’ils remontent. La Bourgogne est un paradoxe à l’état pur, où la nature, au travers des terroirs et des microclimats, est omniprésente. Comment expliquer que l’on puisse trouver autant de différence entre un Nuits-Saint-Georges ou un Pommard, un Meursault ou un Montrachet, quand on sait que le cépage (Pinot Noir ou Chardonnay) est unique, et que l’on ne peut pas “jouer” sur la proportion des raisins ? Quand on se promène entre les murets qui entourent les vignes des Grands crus, on voit qu’à quelques mètres de distance le sol ne produit pas les mêmes crus.

Les millésimes       

En Bourgogne, aux côtés d’une belle séquence qui comprend les millésimes 2012 à 2009, le 2008 est assez délicat, le millésime 2007 très réussi, très minéral, en blanc (très beaux Chablis) comme en rouge, ces derniers largement supérieurs au 2006. Les millésimes 2004, 2003, 2002, 2001, 2000 et 1999 sont très savoureux. Exceptionnel 2004, dans la lignée du 2000, dans les deux couleurs, qui côtoie donc un 2003 atypique, comme le grand 2005, qui demande de la patience. Superbes bouteilles en blancs dans les millésimes 2000, 1999, 1995 ou 1989, alors que les meilleurs rouges développent leur attrait dans les millésimes 1999, 1997, 1989, ou 1985.

Pour les rouges

– les grands : 2010, 2009, 2008, 2007, 2005, 2003, 2002, 2000, 1999, 1995, 1990, 1989, 1985, 1983, 1979, 1978, 1976, 1978, 1971, 1970.

– les bons : 2013, 2012, 2011, 2006, 2004, 2001, 1998, 1996, 1993, 1988, 1986, 1979.

Pour les blancs

– les grands : 2010, 2009, 2008, 2007, 2006, 2005, 2004, 2002, 2000, 1999, 1998, 1995, 1990, 1989, 1986, 1985, 1983, 1982, 1979, 1978, 1976, 1970.

– les bons : 2012, 2011, 2003, 2001, 1997, 1996, 1994, 1988, 1987, 1971.

 

Quand boire les millésimes : voir la VINTAGE CODE