Guide 2009 : Le Classement de Saint-Emilion entièrement remanié

Dans cette région, les terroirs ont une influence réelle, et toutes les techniques œnologiques ou viticoles employées par certains ne changeront rien à l’affaire, que cela plaise ou non। Il y a aussi pas mal de querelles de clochers et des absurdités lors des révisions des Classements “officiels”, qui pourraient prêter seulement à sourire, si cela ne laissait pas planer -aussi- un doute sur toute l’appellation. Il faut dire qu’il y a de quoi s’y perdre, entre des crus racés par leur sol et d’autres qui baignent les “pieds dans l’eau” à la première averse… Contentons-nous des vrais vins typés, qui ont quelque chose à dire dans ces grands millésimes soyeux que sont les 2006, 2004 et 2001 (et ce 2007, que beaucoup ont vraiment réussi, grâce à des raisins épanouis en septembre), plus représentatifs que les médiatiques 2005 et 2003, où la puissance risque de masquer l’élégance. Un grand Saint-Émilion, c’est un vin fin, distingué et charnu à la fois, et pas un conglomérat de confitures…

Mon Classement 2009 fait la part belle à ceux-là, qui méritent Le respect et bénéficient de bien beaux rapports qualité-prix-typicité.

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