La race du Bonnezeaux

Superbe Bonnezeaux Malabé 2005, onctueux, d’un grand classicisme, très bien équilibré, où s’entremêlent les fruits frais et la brioche, d’une belle persistance, de bouche harmonieuse, ample et typé, de lente évolution. Remarquable Coteaux-du-Layon-Village-Faye-d’Anjou 2005, onctueux, classique, au nez intense et frais, où dominent les fruits mûrs, les fleurs et le pain brioché. Excellent Anjou rouge 2005, typé, coloré, sentant bon la framboise.

Incontestablement à la tête des Premiers Grands Vins Classés avec ce Bonnezeaux Château La Varière Les Melleresses 2003, avec ces arômes de fleurs et de fruits mûrs (citron), d’une jolie fraîcheur en bouche, un vin racé par sa persistance et son velouté, qu’il faut laisser s’épanouir, de lente évolution comme ce Quarts-de-Chaume Les Guerches 2004, tout en onctuosité, de belle charpente, moelleux, aux notes d’abricot et de pain grillé, d’un bel équilibre, liquoreux et vif à la fois, gras, aux senteurs persistantes de fruits confits et d’une très jolie finale. Il y a aussi ce Coteaux-de-l’Aubance Clos de la Division 2004, ample et distingué, de robe dorée, d’une grande finesse, au nez de fleurs et de petits fruits secs, très harmonieux en bouche, un vin particulièrement séduisant par sa distinction d’arômes, souple et persistant. À la suite, ce Saumur-Champigny Clos de Chaumont 2003, de belle robe pourpre soutenu, aux connotations de groseille et de myrtille, est un vin riche en bouquet comme en matière. L’Anjou-Village-Brissac La Grande Chevalerie rouge 2005, élevé 16 mois en barriques neuves, est une cuvée complexe et intense, encore très jeune, aux notes de truffe et de mûre, concentré et charnu, un vin riche en bouquet comme en matière. Excellent Anjou-Villages Brissac cuvée Jacques Beaujeau 2006, de couleur profonde, au nez complexe où prédominent le cassis et les sous-bois, aux tanins mûrs et bien présents, de très bonne garde.