Cette belle propriété d’un seul tenant bénéficie d’un emplacement privilégié sur le versant sud du célèbre plateau de Pomerol, sur un sol de graves argileuses, de sables, de graviers et de crasse de fer en sous-sol. La famille Moulin a repris en 2014 cette propriété, elle s’y consacre entièrement car elle vient de vendre le Château Bastor-Lamontagne et le Château Saint-Robert, a Monsieur Joseph Helfrich, PDG des Grands Chais de France, à titre personnel.
“Le millésime 2016 est fantastique, nous dit Vincent Priou, nous sommes sur un millésime plus classique, avec un peu plus d’acidité que sur le 2015. Nous savons que c’est un millésime qui pourra vieillir sans problèmes avec une très belle longueur en bouche, des tannins qui sont présents avec une très belle amplitude.
Nous avons une grosse partie de CabernetFranc dans nos vins (environ 30%), le Bio nous aide également dans ces grandes années, nous constatons une accélération du process de maturation du raisin tout en diminuant l‘écart entre la maturité physiologique et phénolique, ce qui permet de préserver davantage l’acidité.
Concernant la vendange 2018, nous sommes un cran encore au-dessus du 2016, nous avons été touché sur une petite partie par la maladie mais, nous avons un volume très convenable alors que nous sommes en Agriculture Biologique. Pour le Pavillon Beauregard (en Lalande de Pomerol), nous avons eu un gel total en 2017, et, donc, en 2018 nous avons eu des rendements plus modestes.
Nous replantons de nouvelles parcelles avec une densité de 9200 pieds/hectare, cela nous permet de porter un peu moins de fruits sur chaque pied tout en gardant des rendements très corrects, nous avons 1/3 de la propriété actuellement planté avec cette densité.”
Beau Pomerol 2016, vraiment remarquable, de couleur intense, au nez puissant et subtil à la fois, aux senteurs de fruits mûrs (cassis, griotte) et de truffe, un vin qui commence à peine à se fondre, d’excellente garde. Le 2015, 70% Merlot et 30% CabernetFranc, vignes de 35 ans en moyenne, parfumé en bouche, avec ces notes subtiles de pruneau confit, qui allie structure et velouté, un vin dense, tout en harmonie, riche au nez avec ces notes de mûre et d’humus, et des nuances de cuir et de prune en bouche. Le 2014, de robe intense, de bouche persistante avec ces arômes d’épices, de cuir et de myrtille, est d’une belle complexité au palais, aux nuances de fumé. Le 2012, plus dense, associe charpente et distinction, au nez caractéristique où se devinent les fruits mûrs, l’humus et les épices, un vin racé, très typé, volumineux, de garde.
Beau 2011, coloré, alliant charpente et velouté aux papilles, très parfumé, très complexe, au nez comme en bouche, un grand vin qui poursuit son évolution et développe des arômes de truffe et de groseille surmûrie au palais. Grandissime 2010 (75% Merlot et 25% CabernetFranc, vignes de 35 ans en moyenne), où la complexité est exacerbée, avec des nuances de cuir, de violette, de griotte confite, un vin aux taninsfermes et ronds à la fois, gras et corsé, racé, d’une très belle finale. Superbe 2009, de robe foncée, au nez légèrement épicé, ample, concentré, riche et parfumé au palais (griotte, mûre, humus), très charnu, d’une bonne longueur en bouche, aux tanins équilibrés et savoureux, de garde.
Le Second Vin, Benjamin de Beauregard 2016, mêle puissance et distinction, il est charnu, d’une rondeur et d’une bouche persistantes, où dominent la prune et l’humus.
Goûtez également le Lalande-de-Pomerol Pavillon Beauregard 2016 , aux tanins très équilibrés, à la fois puissants et délicats, c’est un vin grenat foncé, d’une belle intensité, épicé comme il se doit, corsé et ferme, qui associe distinction et richesse, avec ces senteurs de fumé et de prune en finale.
Cette propriété de 8,5 ha, sur un plateau de graves fines, 75% Merlot et 25% Cabernetfranc, appartient à̀ la famille Bouldy de père en fils depuis plusieurs générations. Aurélie, la fille, travaille sur le domaine depuis deux ans (bureau, expédition), et Baptiste, le fils, depuis Août 2015 (vigne, chais et commerce). En Bio depuis 2001.
Remarquable Pomerol 2016, où l’élégance prédomine, avec ces petites nuances d’humus et de fraise des bois mûre, tout en bouche, de couleurpourpre, aux tanins présents et délicieusement fondus. Superbe 2015, épicé, généreux, aux tanins savoureux, ample et distingué, suave, dense, avec des nuances de mûre et d’humus, de bouche complexe. Le 2014, très typé, qui dé́gage un nez subtil où dominent la prune et les sous-bois, mêlant rondeur et structure, avec, en bouche, ces nuances de cerise et de cannelle, est d’un bel équilibre, tout en nuances.
Le 2013, “sur le fruit”, où dominent des notes de cassis, de griotte et d’épices, c’est un vin savoureux. joli 2012, tout en bouche, avec des nuances de cuir et de griotte confite, un vingras et corsé, ferme et persistant, de très bonne évolution.
Le 2011 dé́gage un nez riche et subtil dominé par les petits fruits rouges cuits, un vin tout en harmonie, structuré, généreux, très aromatique, avec des tanins. Le 2010 est l’une des plus belles réussites du Château, de couleur grenat profond, un grand vin très équilibré, au nez comme en bouche, avec des nuances de groseille, de cassis et de truffe, avec des tanins riches, à la fois puissants et savoureux. On poursuit avec ce remarquable 2009, charnu et charpenté, de bouche ample, au nez complexe (cuir, mûre, poivre), tout en puissance et finesse, de belle couleur.
Château CERTAN de MAY de CERTAN
(POMEROL)
Odette, Jean-Luc, Patrick, et Isabelle Barreau
À la tête des Premiers Grands Vins Classés. “Nous cultivons en Terras Vitis, nous explique Jean-Luc Barreau, donc de façon très raisonnée et parcimonieuse, nous avons d’ailleurs beaucoup d’insectes dans le vignoble. Nous avons la volonté de préserver ce patrimoine et de le faire perdurer. Je suis très concerné par la culture bio, cela fait déjà 12 ans que nous sommes certifiés Terra Vitis avec un cahier des charges à respecter. Il faut parfois jongler et accepter de faire tomber quelques grains, l’exposition des vignes… plusieurs paramètres ont joué en notre faveur. Depuis 20 ans, nous avons tous les moyens pour mieux maîtriser nos vignes et il faut être raisonnable sur les rendements, c’est fondamental pour la qualité des Vins. Tout se joue avec l’équilibre par pied de vigne: dimension des grappes, vendanges vertes, état sanitaire, aération pour éviter les maladies… Il faut savoir prendre les bonnes décisions et réagir vite. Je travaille avec passion en pratiquant une politique volontariste de qualité. Pour moi, ce qui importe dans le vin, c’est le fruit, le bois booste un peu le vin mais c’est le fruit qui prime. Nous allons refaire le cuvier à Pomerol car je souhaite avoir l’infrastructure pour faire du parcellaire, j’ai fait faire des recherches sur le sous-sol (carottage de 1,5 m) de chaque parcelle de Certan de May par la Chambre d’Agriculture. C’est surprenant, il y a des graves tellement compactes que les racines ont du mal à descendre.
“Vendange 2018 : nous avons ramassé de très beaux raisins et cela après un printemps délicat qui aurait pu nous laisser présager autre chose, nous raconte Jean-Luc Barreau, nous avons fait une récolte tout à fait correcte, peut-être de quantité un peu moindre. Le vin est actuellement à l’élevage en barriques, il présente déjà une belle robe très sombre, on retrouve des arômes de fruits rouges, c’est un vin dense, suave, très moelleux avec des tanins fins. Je diminue l’impact de l’élevage en bois en diminuant le pourcentage de barriques neuves. Je ne souhaite pas que le bois masque les beaux arômes du vin. Je n’aime pas lorsque c’est trop boisé. En plus, on s’aperçoit qu’avec nos étés très chauds dans le Sud-Ouest, les tanins sont un peu brûlés, c’est un boisé naturel bien suffisant.
Le millésime 2017 sort sur le marché, nous venons de faire les assemblages, il est en cuves actuellement, nous le mettons en bouteilles début avril. Il est marqué par de délicieux arômes de fraise et de framboise. C’est un vin très délicat, beaucoup de chair en bouche, des tanins très soyeux, je suis vraiment très content du 2017 qui, pourtant au démarrage, fut un peu compliqué car nous avons eu 5 % du vignoble qui a gelé. Heureusement, avec la belle arrière-saison, nous avons fait une récolte normale.
Les travaux se poursuivent au Château Certan de May de Certan, j’ai un nouveau cuvier avec des cuves réfrigérées, j’ai d’ailleurs changé tout le matériel de réception, les deux chais à barriques sont terminés et la salle de dégustation aussi. Les travaux avec les petites entreprises locales s’achèveront début 2020. Ce qui fait que toute notre installation aura été rénovée en totalité. Nous nous adaptons au réchauffement climatique, ces cuves réfrigérées sont bien utiles, je peux descendre les températures des jus rapidement. En 2018, ce n’était pourtant pas la canicule, mais, toutefois, il y avait de grosses amplitudes entre le jour et la nuit. Nous commencions donc à vendanger tôt le matin, et, arrêtions dès 10 h car les températures commençaient à être élevées et il fallait préserver la récolte !“
En effet, voilà un formidable Pomerol 2016, remarquable, de couleur intense, au nez puissant et subtil à la fois, aux senteurs de fruits mûrs (cassis, griotte) et de truffe, un vin qui commence à peine à se fondre, d’excellente garde. Superbe 2015, au nez dominé par les fruits rouges à noyau et des notes de fumé, ample et volumineux, avec, en bouche, des connotations de cannelle et de petits fruits rouges macérés (fraise, myrtille), complexe et savoureux, de grande évolution. Le 2014, avec ces notes de fruits mûrs (cerise noire, myrtille), et de réglisse, est très structuré en bouche, puissant mais tout en élégance, parfumé au palais. “En 2014, le vin présente des arômes de fruits croquants, une belle persistance aromatique. C’est un vin complexe, structuré, qu’il faudra attendre.” Le 2013, est réussi, plus léger, certes, de belle teinte rouge intense, au nez marqué par des arômes de mûre et de réglisse, un vin ample (plus de Cabernet), persistant en bouche. “C’est un vin plaisir, d’une jolie couleur foncée, avec une belle fraîcheur aromatique. Je suis très satisfait de la qualité du 2013, un millésime de vigneron, il n’était pas facile, mais relever des défis, cela fait partie de notre métier !” Le 2012, se goûte particulièrement bien, d’un joli pourpre foncé, un vin solide, complexe et corsé, avec ces notes subtiles de cerise et de pruneau confits, typé. Le 2011, est fin, de très belle robe d’un grenat profond, aux arômes de fruits rouges avec des notes fumées subtiles, parfait sur une omelette aux truffes ou un sauté de veau et de rognon à la crème. Splendide 2010, d’une belle complexité aromatiquefruité et élégant, bouche croquante, beaucoup de chair, un vin concentré en matière, aux tanins puissants et mûrs à la fois, très parfumé, dense et savoureux. Formidable 2009, à la fois puissant et velouté, concentré et parfumé, aux connotations typiques de mûre et de sous-bois, de belle structure, de couleur grenat intense, distingué, aux nuances de cerise confite et d’humus en finale, un vin d’un grand équilibre, de garde. Mêmes propriétaires que le Lussac-Saint-Émilion Château Poitou.
Clos RENÉ
(POMEROL)
Jean-Marie Garde – Scea Garde-Lasserre
33500 Pomerol
Téléphone :05 57 51 10 41
Une propriété familiale de 15 ha (60% de Merlot, 30% de Cabernet franc et 10% de Malbec).
Un grand Pomerol 2016, particulièrement savoureux, de belle robepourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, d’une grande harmonie, parfumé, séveux, un vingénéreux. Le 2015, puissant en bouche, corsé, charpenté, avec des arômes intenses (cassis, sous-bois, cuir), d’un beau rouge profond, est un vin dense, mais aux tanins fins, qui mêle structure et distinction. Le 2014, au nez subtil, avec ses notes très caractéristiques et très persistantes de fumé et de fraise cuite, de bouche pleine, associant structure et finesse, de robe intense. “En 2014, nous précise Jean-Marie Garde, nous avons une très belle cuvée où l’on retrouve les repaires des millésimes habituels. Qualité et quantité sont présentes. Les tanins sont soyeux, aimables, de jolis Merlots avec un apport de Cabernets pour une grande qualité.”
Le 2013, de robepourpre, intense, est charnu, au nez dominé par les fruits rouges et la truffe, de bouche fondue, et s’apprécie actuellement avec des brochettes d’agneau ou une oie rôtie. Très beau 2012, complexe, harmonieux, aux connotations fruitées et épicées, aux tanins mûrs et riches, classique, élégant, avec de la matière, de belle couleur soutenue. Remarquable 2010, de robepourpre, dense et très parfumé (mûre, humus), avec des taninsronds mais présents, un vin au nez de fruits surmûris, d’une finale intense et bien typé, un vin épicé, persistant, bien charpenté, de bouche souple et charnue à la fois. Le 2009, au nez de cassis et de truffe, aux taninsfermes, est bien charpenté, ample en bouche, un vin racé et dense, de Garde.
Goûtez également le Château Moulinet Lasserre 2016, un vingras, corsé, aux tanins puissants et mûrs, qui allie une belle structure tannique à une grande expression aromatique avec ce goût fumé, de bouche suave et velouté, de fort bonne évolution.
Petrus fait partie des vrais vins mythiques, à un prix lui aussi hors normes, certes. C’est l’archétype des grands crus où le terroir crée cette osmose exceptionnelle avec le cépage et les hommes. Ici, c’est l’élégance qui prime dans le vin, jamais la surconcentration ou le bois…
Pour comprendre Petrus, rien ne vaut ce qu’en dit Jean-Claude Berrouet (à la retraite, c’est son fils, aujourd’hui, qui est aux commandes) : “Lorsque l’on parle d’un vin, il faut d’abord présenter le sol, c’est lui qui lui donne son originalité, sa typicité et, à Petrus, l’originalité est particulièrement importante puisque l’on sort des sentiers battus bordelais. Ici, ce qui prime, c’est la rencontre de 2 argiles, une argile ancienne, bleue, arrivée dans la seconde moitié de l’ère tertiaire. Au Quaternaire, il y a eu des recouvrements graveleux, mais, à Petrus, ce sont des argiles noires gonflantes qui donnent la spécificité… Petrus (11,5 ha) est situé sur un plateau et plus précisément sur un mamelon argileux qui culmine à 42 m d’altitude, ce qui permet aux eaux de ruissellement de surface de ne pas stagner et d’aller vers le bas. Ainsi, il n’y a jamais d’excès d’eau mais l’une des vertus de l’argile est ce pouvoir de rétention d’eau, elle se comporte comme une belle éponge, et restitue l’eau lentement à la plante en période de sécheresse. Petrus, c’est aussi l’expression d’un cépage, le Merlot, qui s’épanouit pleinement sur ces argiles. C’est un vignoble très ancien.
À partir de 1985, nous avons fait un gros effort de sélection massale en collaboration avec l’Inra et la chambre d’agriculture. Pour les replantations, nous avons réintroduit les vieux pieds de vigne sélectionnés et passés en Tests Elisa pour vérifier leur état sanitaire. Ainsi, nous avons reproduit les vieilles sélections qui avaient été choisies par nos anciens, auxquelles nous avons ajouté de nouveauxclones, de telle sorte qu’on laissera aux successeurs la population ancienne et la population moderne.
La culture de la vigne est très traditionnelle à Petrus : on laboure 2 fois par an, on chausse et déchausse. Les rendements varient de 25 à 39 hl/ha mais la moyenne se situe plutôt vers 35 hl/ha. Les vendanges sont manuelles, effectuées en cagettes avec un tri sévère effectué sur 2 tables de tri. La vinification est très traditionnelle avec des fermentations en cuves béton.
Avec l’indice de maturité et la dégustation des baies, parcelle par parcelle, nous déterminons une date de vendange la plus précise possible, ce qui est un facteur primordial pour obtenir la meilleure qualité d’un vin. La force du terroir se retrouve aussi dans le potentiel d’évolution. Celui de Petrus est très important et tout le monde se souvient encore des fabuleux 1953, 1955, 1959, 1961 ou de l’exceptionnel 1947…”
Ce Pomerol 2013 prouve que, dans ce millésime très délicat, un cru comme Petrus sort du lot, avec un très beau vin, toujours distingué, d’une trame délicate, de bouche où les fruits noirs se mêlent à des connotations subtiles où l’on retrouve le musc, l’humus, le poivre rose… Le 2012 est tout simplement formidable, d’une extrême finesse, déjà avec ces nuances truffées, au nez comme en bouche, un vrai vin de “velours”, certainement l’un des plus grands et séduisants vins de ce millésime, tous Bordeaux confondus. Superbe 2007, parfait aujourd’hui, de robe brillante, très complet, avec une belle matière présente et savoureuse, aux senteurs de petits fruits noirs (cassis, prune), de cuir et de violette, qui poursuit son évolution. Le 2006, succulent, avec ce nez légèrement épicé, a des tanins présents qui commencent à peine à se fondre, aux nuances de myrtille et de truffe.
Grandissime 2005, puissant, très complexe, d’une très grande structure, aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, de truffe, de cuir, avec des taninssoyeux mais intenses, tout en distinction, de grande évolution.
Le 2004 est splendide, dans la grande tradition bordelaise, charnu, un vin riche en bouquet comme en matière, aux notes de cuir et de cassis confit, d’une grande harmonie, à savourer aujourd’hui avec des poules faisanes rôties, polenta aux truffes ou un rôti de veau farci aux truffes. À ses côtés, ce 2003, un vin dense, tout en harmonie, riche au nez, avec ces notes de mûre et d’humus, et des senteurs de cuir et de pruneau en bouche, aux tanins savoureux.
Jean-François Janoueix est chaleureux, respecté et respectable, et porte la bonne parole des crus du Libournais aux quatre coins du monde.
Exceptionnel PomerolChâteau La Croix-Toulifaut 2016, qui dégage un nez riche et subtil dominé par les petits fruits rouges mûrs, c’est un vin tout en harmonie, structuré, généreux, très aromatique, avec des tanins mûrs. Superbe 2015, l’une des plus jolies bouteilles de cette appellation, riche en couleur comme en matière, au nez complexe de fruits rouges à noyau et d’épices, très élégant, aux tanins bien présents auxquels il faut donner le temps de se fondre. Le 2014, toujours marqué par ces senteurs très spécifiques de fumé, riche en couleur, au nez délicat où se mêlent la mûre et le cassis, ample et solide, de bouche puissante, avec des nuances de groseille et de truffe, aux taninssoyeux, est charnu comme il se doit. Savoureux 2012, d’une belle couleurpourpre, tout en puissance et finesse, avec de la matière, des arômes de fruits rouges surmûris présents et complexes, que l’on retrouve au palais. Très beau 2010, de belle roberubis intense, très équilibré, riche et subtil au nez comme en bouche, aux nuances de fruits macérés et de sous-bois, est vraiment remarquable. Beau 2009, charmeur, généreux, coloré, au nez dominé par l’humus et la fraise des bois, de belle couleurrubis profond, charnu, de bonne base tannique, riche, ample et structuré, d’une belle finale.
Magnifique PomerolChâteau La Croix 2016, un très beau vin, tout en bouche, avec des nuances de cuir et de griotte confite, il est gras et corsé, ferme et persistant, de très bonne évolution. Au sommet avec ce 2015, très typé, corsé, aux tanins riches, au nez de mûre et de sous-bois, un vin riche en couleur comme en matière, dense et tenace qui associe structure et souplesse, de bouche dominée par la groseille et les épices. Le 2014, aux notes de fruitscuits (groseille, fraise des bois), fondu mais puissant en bouche, avec ces nuances de cassis et d’épices, associe rondeur et structure.
Goûtez le PomerolClos des Litanies 2010, qui allie une finessetannique à une rondeur en bouche persistante, d’une très jolie finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie.
Vous allez aussi adorer ce Saint-Émilion GCC Château Haut-Sarpe 2016, élevage sur lies jusqu’au printemps, puis 12 mois en barriques de chêne français, il a une belle concentration d’arômes (cassis, épices…), ample, de belle charpente, de couleurpourpre, très bien élevé, de bonne garde, naturellement. Le 2015, médaille d’Or au Concours Général Agricole de Paris, avec cette touche de griotte mûre au palais, est un vin dense, alliant souplesse et fraîcheur aromatique, aux tanins enrobés, très harmonieux. Le Château Haut-Sarpe, aménagé en côte et en bordure du plateau calcaire, est l’un des plus anciens et l’un des plus justement réputés de Saint-Émilion. Cet édifice de grand style, avec son pavillon central inspiré du Trianon, a belle allure; il est conforme à l’esprit de ce vin, Grand Cru Classé, et très représentatif de l’essor viticole de Saint-Emilion au début du siècle et de la tradition de qualité que symbolisent, aujourd’hui comme hier, les enfants et les petits-enfants de Marie-Antoinette et de Joseph Janoueix. Il y a aussi ce remarquable Saint-Émilion GC Château Vieux-Sarpe 2016, de couleurpourpre, avec des notes de fruitscuits et de fumé, soyeux et dense en bouche, c’est un vin riche et harmonieux.
Le 2015, riche en arômes, est d’une belle structure avec beaucoup d’élégance, aux notes de fruits, de cannelle et d’humus, très équilibré au nez comme en bouche, est un vin tout en distinction. Beau 2014, avec ce nez puissant et subtil à la fois, est marqué par des notes de fruits mûrs et de truffe, de bouche ample et charnue, tout en couleur et en matière. Remarquable 2010, riche en couleur comme en matière, au nez intense de fruits et d’humus, légèrement épicé, de bonne bouche, classique de ce beau millésime. Goûtez également le Côtes de Castillon Château La Gasparde, 85% Merlot pour la rondeur, 12% CabernetFranc pour l’élégance, 3% CabernetSauvignon pour la charpente, il est dense, aux tanins mûrs, à la fois riche et souple, un vin de bouche intense avec des notes de sous-bois et de cerise mûre, à déguster lors de vos repas conviviaux en famille ou entres amis.
Un domaine situé à 60 m d’altitude, exposé sud-ouest, avec des vieilles vignes d’environ 40 à 45 ans, et encépagement à prédominance de Merlot noir (85%), de Cabernetfranc (10%) et de Cabernet-Sauvignon (5%).
Le vignoble bénéficie d’un sol de sable graveleux comportant une sous-couche abondante d’alios, appelée plus couramment dans la région “crasse de fer”.
Le vignoble n’est pas désherbé chimiquement mais travaillé régulièrement. Enfin, dans le souci de préserver la qualité de nos vins, les vendanges sont intégralement faites à la main, avec égrappage total. Les Châteaux de la famille Dubost ont été créés dès 1957 par Pâquerette et Yvon Dubost, ancien maire de Pomerol, fin connaisseur de l’histoire de la commune.
Aujourd’hui, c’est Laurent Dubost, leur fils, diplômé d’école d’agriculture, qui gère l’exploitation. Grâce à son travail et celui de son équipe, il place ses vins au tout premier plan de leur appellation respective : Château Lafleur du Roy à Pomerol, Château Bossuet en Bordeaux Supérieur, Château La Vallière à Lalande-de-Pomerol et Château Pâquerette en BordeauxBlancSec.
Toujours très agréable Pomerol 2016, issu d’un terroir typique de sable graveleux comportant une sous-couche de crasse de fer (alios), aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, il est structuré, avec des taninssoyeux, c’est un vin à la fois charnu et distingué.
Très joli 2015, avec des arômes de fruits noirs et d’épices, c’est un vin aux taninsveloutés de bouche ample et parfumée, tout en finale, généreux et persistant, de jolie structure.
Le 2014 est de couleur intense, au nez puissant marqué par des notes de fruits très mûrs (groseille, griotte) et de fumé, est dense et puissant en bouche.
Le 2013 est tout en charme, souple, avec des notes de groseille surmûrie, bien corsé, bien ferme en bouche. Même propriétaire que le Bordeaux Supérieur Château Bossuet.
Splendide Pomerol 2016, 14 mois en barriques (30% de fûts neufs et 70% de fûts de un vin, 40 hl/ha), où, comme d’habitude, la finesse prédomine, de robe intense, au nez complexe où s’entremêlent les fruitscuits, alliant structure et élégance en bouche, un vin chaleureux et bien charnu comme il le faut, de garde, bien entendu, parfait avec un carré d’agneau rôti aux courgettes et tomates farcies ou un mignon de veau orloff. Le 2015, de robe grenat intense, au nez de fruits mûrs (griotte) avec quelques arômes de cuir et, en bouche, on retrouve les nuances de fruits rouges avec un côté soyeux et une belle longueur, est un grand vin alliant structure et velouté. “L’augmentation de la part de Cabernetfranc (21%, colonne vertébrale) et l’arrivée du Petit Verdot (4%, acidité́ naturelle) dans l’assemblage, associé à la biodynamie (pé́cision, éĺé́gance et fraîcheur) marquent une étape importante dans la définition tannique et aromatique de ce cru.”
Le 2014, très fin mais volumineux, coloré, où, au nez, se mêlent la griotte et l’humus, a une bouche séduisante dominée par les fruits à noyau et la réglisse. Le 2013 (12 hl/Ha seulement), pour lequel la sélection a été sévère, se goûte très bien, associant ampleur aromatique et finesse des tanins, avec des senteurs de fruits mûrs, de bouche harmonieuse. Le 2012, vraiment remarquable, est très typéPomerol, au nez où s’entremêlent des notes d’épices et de fruits rouges mûrs, est un vin structuré, d’une bonne longueur en bouche, riche, très complexe. Le 2011, d’une grande fraîcheur, d’une grande netteté, de robepourpre, est élégant aux tanins savoureux, très équilibré. Le 2010, plus dense, encore fermé, a un très joli nez où se décèlent les connotations de prune et de musc, un très beau vin qui associe puissance et distinction, très classique. Le 2009, avec ce côté “fumé” classique des sols graveleux de Pomerol, il est charmeur, plus rond, plus souple aux papilles, au nez de prune et de violette et une pointe d’épices, charnu en bouche. Voir le Château Fonroque à Saint-Émilion.
Clos du PÈLERIN
(POMEROL)
Norbert, Josette et Laetitia Égreteau
3, chemin de Sales
33500 Pomerol
Téléphone :05 57 74 03 66 et 06 45 02 35 59
Email : egreteau.norbert@orange.fr
Le vignoble est dans la famille depuis 3 générations (5 ha, essentiellement plantés de Merlot à 80 %, le Cabernetfranc et le Cabernet-Sauvignon se partageant à parts égales les 20 % restants).
“Nous avons eu un peu de mildiou en 2018, nous dit Josette Égreteau, cela a entrainé une baisse de volume (-30%). Mais la qualité est restée parfaite, et pour y arriver, il a fallu beaucoup trier durant de longues vendanges.
De nombreux millésimes sont proposés actuellement : 2007, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.”
On aime partager une dégustation avec ces vignerons chaleureux. Leur Pomerol 2016, qui allie une finessetannique à une rondeur en bouche persistante, est particulièrement charmeur, velouté, d’une très jolie finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Remarquable 2015, charmeur, au nez subtil où dominent le cuir et le pruneau confit, d’une très jolie concentration en bouche, aux tanins bien réels et fins, légèrement é́picé́ comme il se doit, de garde. Le 2014, corsé et gras, riche en couleur comme en matière, au nez de cerise et d’humus, est un millésime très équilibré, classique. Le 2013, où la finesse prédomine, avec ces notes très caractéristiques de fruits légèrement confits, aux tanins amples, est tout en bouche, tout en charme. Le 2012, de couleur profonde, au nez de prune et de groseille, de bouche savoureuse, avec des tanins riches et veloutés à la fois, est ample et persistant aux papilles.Excellent 2011, d’un beau rouge profond, aux connotations d’humus et de petits fruits noirs bien mûrs, tout en finessetannique, ample et de bonne structure. Le 2007, de teinte grenat, chaleureux, au nez de fruits rouges surmûris et de violette, soyeux, riche au nez comme en bouche, poursuit son excellente évolution.
D’une superficie de 8,7 ha, le vignoble est d’un seul tenant et se situe sur un sol de sable foncé largement pourvu en “crasse de fer”, ce qui contribue à la richesse du vin (74% Merlot, 26% Cabernetfranc). Après une cuvaison en cuves ciment équipées d’un système de thermorégulation, la vinification (sous le contrôle de M. Toutoundji, œnologue) se fait pendant quinze mois en barriques de chêne dont un tiers est renouvelé chaque année.
Le vin qui se caractérise par son moelleux et sa souplesse est un vin “qui plaît beaucoup aux dames”. La production moyenne est d’environ 4000 caisses de bois de 12 bouteilles et la commercialisation se fait principalement par le négoce et par vente directe.
Pour Michel Moreau, “le 2018 est une année parfaite, où quantité et qualité se rejoignent, nous pratiquons, par ailleurs la culture raisonnée qui nous permet de détecter la moindre trace de maladie et de la traiter immédiatement, et cela a joué en notre faveur. Le millésime 2018 a tous les atouts pour être un très grand vin.
En 2019, nous vendons les appellations allant de 2002 à 2016, sauf le 2015, épuisé.
Nous avons régulièrement des médailles d’Or à Paris, soit quatre au total pour les 2000, 2007, 2012 et 2016.”
Savoureux Pomerol 2016, médaille d’Or à Paris, charnu, c’est un vin riche en bouquet comme en matière, tout en bouche, aux tanins équilibrés, complet, élégant, aux notes de truffe, d’une grande harmonie. Son 2015, élevé 12 mois en barriques, de couleur profonde, au nez de pruneau et de groseille, de bouche savoureuse, avec des tanins riches et veloutés à la fois, est un vin ample et structuré, d’une très belle persistance, de garde. Le 2014, développe un nez complexe de groseille et l’humus, ample et persistant en bouche, aux taninsharmonieux et riches, est très classique, de garde. Le 2013, est de belle robe soutenue et brillante, d’une très jolie concentration d’arômes (cassis, épices…), persistant et très bien équilibré. Le 2012, médaille d’Or au Concours Général Agricole, intense, épicé au nez, est velouté et structuré, de couleur profonde, avec cette bouche où prédominent le cassis bien mûr et le cuir, un vin que l’on peut déboucher sur une selle d’agneau rôtie à l’ail en chemise ou un salmis de bécasse, par exemple. Très savoureux 2011, aux taninssoyeux, au nez intense de fruits (griotte) et de fleurs (pivoine), un vin très bien équilibré, de belle ampleur. Très beau 2010 , coloré et parfumé, volumineux et ample, d’une belle matière en bouche, aux notes de cuir et d’épices, qui allie distinction et richesse, de garde, comme le 2009, avec ces notes de violette et de fumé, aux taninssouples, un vingras et de belle charpente, harmonieux. Le 2008, au nez dominé par les épices et les petits fruits rouges à noyau, est un très joli vin, riche et parfumé en bouche, avec ces nuances subtiles de pruneau confit, qui mêle structure et velouté.
Vignoble de 8,22 ha (âge des vignes 35 ans, 77% Merlot, 19% Cabernetfranc, 3% Cabernet-Sauvignon et 1% Malbec). En Bio depuis 2015.
Belle réussite avec ce beau Pomerol 2016, structuré, élégant, aux tanins riches et veloutés à la fois, tout en finessearomatique (cuir, groseille…), un vin de robe grenat soutenu, corsé, qui poursuit son évolution. Le 2015, parfumé, persistant, qui mêle finesse et richesse aromatique, au nez de pruneau, de cannelle et d’humus, de bouche veloutée, d’excellente évolution. Le 2014, est de robe intense, au nez persistant (griotte, violette), très bien équilibré, gras, aux tanins mûrs, riche en couleur comme en matière, aux nuances de fraise et d’humus, avec une pointe de poivre, un vin tout en bouche, que l’on peut apprécier, notamment, sur une poularde truffée aux légumes ou un rosbif en croûte.
Son Saint-ÉmilionGrand CruChâteau Leydet Valentin 2016, de couleur cerise soutenu, aux arômes puissants de myrtille et d’épices, est d’un bon équilibre, aux taninsfermes et fondus à la fois, un vin de très bonne garde. Le 2015, dominé par les fruits rouges surmûris et les sous-bois, est un vin au nez intense, de bouche savoureuse, d’une belle robepourpre, aux nuances de fruits (mûre, prune) et d’humus au palais. Excellent 2014, corsé, au nez subtil marqué par des nuances persistantes de cassis et d’épices, aux tanins très élégants mais bien fermes, concentré mais tout en rondeur, qui se goûte très bien actuellement.
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