Dans cette région, les cépages et les sols ont une véritable influence, une véritable présence historique. De quoi montrer sa propre personnalité quand on en a comme c’est le cas à Cahors ou à Madiran. À quoi bon avoir de beaux cépages de caractère comme le Tannat, le Cot, La Négrette ou le Gros Manseng si c’est pour “lisser” les vins et les dépersonnaliser au point que l’on ne sait plus ce que l’on goûte ? La complexité des terroirs et des climats est pourtant bien réelle dans la région, et prouve que l’on ne fait pas la même qualité, selon les aléas de la nature, au fin fond du Béarn ou dans le Lot. C’est ce qui compte, et crée la typicité.
On peut donc regretter des cuvées surchargées par le bois et “fabriquées” pour avoir une bonne note auprès de “critiques”, ceci facilitant une hausse de prix totalement incautionnable. Mon Classement vous ouvre les portes des vignerons qui méritent une commande.
Les appellations qui comptent : Buzet, Cahors, Gaillac, Madiran
Les appellations qui commencent à compter : Irouléguy, Saint-Mont
Celles qui ont encore du travail : Fronton, Jurançon, Pacherenc
Celles dont on n’entend pas parler : Béarn, Côtes-du-Brulhois, Tursan
Les vins retenus sont typés comme nous les aimons, marqués par des terroirs spécifiques et des cépages appropriés. Des vins qui ont une réelle typicité où les cépages et les sols ont leur influence et une véritable présence historique. C’est vrai en Pécharmant, en Côtes-de-Bergerac, en Monbazillac ou en Côtes-du-Marmandais. Ceux qui comptent sont dans mon Classement.
Les appellations qui comptent : Côtes-de-Bergerac, Monbazillac
Les appellations qui commencent à compter : Haut-Montravel, Montravel, Saussignac
Celles qui ont encore du travail : Pécharmant
Celles dont on n’entend pas parler : Bergerac, Côtes-du-Marmandais, Duras
Le point sur les millésimes
Dans l’ensemble de ce grand vignoble, les millésimes 2010, 2009, 2008, 2006, 2005, et 2001 sont des réussites, le 2007 se goûte bien. Les vins ont une réelle typicité, un potentiel de garde (beaux 1999, 1995 ou 1990) où les cépages et les sols ont leur influence et une véritable présence historique. Quelques rapports qualité-prix-plaisir exceptionnels, en rouges, en blancs secs et en liquoreux (millésimes 2007, 2004, 2000, 1995 ou 1990). Pas fana des “microcuvées” (en Bergerac, à Cahors, à Monbazillac…), pas typées et à des prix incautionnables, les meilleurs vignerons s’attachant ici à élever des vins racés.
Quand boire les millésimes : voir la VINTAGE CODE
PREMIERS GRANDS VINS CLASSÉS
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