ALSACE
Des crus les uns plus typés que les autres… tout ici concorde à une grande convivialité du vin, où chaque vigneron s’emploie à faire ressortir la typicité de son Riesling ici, de son Gewurztraminer là… On élève alors des vins sans concurrence, dans une large gamme où se cotoïent des Vendanges Tardives rares, un vin suave, un autre sec, un rouge savoureux ou un Crémant tout en fraîcheur. On comprend alors que la force des terroirs et la main de l’homme sont en osmose.
Les incontournables sont toujours Schléret (avec des bouteilles qui ont collectionné les récompenses), Gresser, Schaeffer-Woerly, Haegi, Klein, Ruhlmann, Arnold, Simon, Frick, Hubert Meyer, Eblin-Fuchs, Klingenfus, Iltis, Pettermann, Hartmann, Fleck (on les retrouve, à plusieurs reprises dans les Classements avec des cuvées différentes). A leurs côtés : Brobecker, Metz, Fahrer, Huber et Bléger, Zoeller, Mauler, Rentz, Stoeffler, Faller…
Pour les nouveaux : Heitzmann & Clément Klur, Heywang, Klur, Lorentz, Thomas et Fils.
BEAUJOLAIS
Cette belle région vallonnée regorge de crus dont la qualité s’associe à des prix très sages.
Les sols comptent ici, autant qu’ailleurs, et on le voit bien en débouchant des flacons de Gérard Brisson, Pizay, Cédric Chignard, Michel Tête, Crêt des Garanches, Emeringes, La Combe aux Loups, Cheysson, Granit Doré, Jean-Pierre Mortet, Baron de L’Ecluse, Métrat, Mont-Verrier, Charvet, Rotisson (qui élève aussi les meilleurs Coteaux Bourguignons), Dufour, Chermette… Et Dubœuf est toujours là, incontournable.
Champ-Renard, Pierres et Sunier entrent dans cette édition.
BORDEAUX
MÉDOC
En Premiers Grands Vins, à Pauillac, dominent Grand-Puy Lacoste et Batailley, deux très grands Pauillac, très typés, différents, et c’est parfait comme cela, Latour confirmant son statut Hors-Classe, aux côtés de Mouton-Rothschild, formidable, et de Pichon-Comtesse. Toujours au sommet : Haut-Marbuzet, où le rapport qualité-prix-plaisir est à un bien haut niveau, par rapport à d’autres crus plus connus (et c’est ce qui compte : vendre cher n’est pas “le” gage de qualité). Montrose et Lascombes font partie également des plus grands vins de la presqu’île.
Dans une palette exceptionnelle, toutes appellations du Médoc confondues, les valeurs sûres sont toujours La Galiane, Mayne-Lalande, Tour du Roc, Sociando-Mallet, Desmirail, La Mouline, Panigon, David, St-Estèphe, Tronquoy-Lalande, Fourcas-Dupré, Fonbadet, Fontesteau, Cartujac, Plantier Rose, Brousteras, Lestage-Darquier, Souley Sainte-Croix, Côme, Le Meynieu, Layauga-Duboscq, Haut-Barrai, Chalet de Germignan, Le Bourdieu, Bois Carré, Hennebelle, Graves de Loirac, Siran…
POMEROL
Certan de May et les crus de Janoueix sont incontestablement au sommet, et de nombreux crus restent de belles valeurs sûres à prix doux (Plince, Clos René, Bellegrave, Mazeyres, Clos du Pèlerin, Valois, Lafleur du Roy, Caillou, Beauregard, Haut-Ferrand…). Petrus est toujours hors-classe.
Lalande-de-Pomerol est très bien représenté avec Roquebrune, Canon-Chaigneau (les deux classés Premiers Grands Vins), Voselle, Moines, Viaud, Belles-Graves.
SAINT-ÉMILION
On est ici dans la région où se mêlent de vrais terroirs, souvent en coteaux, et d’autres coins où le maïs pourrait y cotoyer la vigne. On a donc accès, soit, à de vrais vins racés, du plus grand au plus abordable, marqués par des sols historiques, et à des vins où les sols ont peu de réelle influence, beaucoup plus “signés” par des vinifications trop sophistiquées qui donnent des vins très concentrés au détriment de la finesse.
Le Merlot, prédominant, est pourtant le raisin par excellence de l’élégance et de la souplesse, même s’il est aussi largement capable de s’exprimer dans le temps. Un Saint-Emilion, un vrai, c’est une osmose entre la complexité aromatique et une texture savoureuse, souple mais ferme, dense mais distinguée.
De superbes bouteilles à Croque-Michotte, Corbin-Michotte, Cantenac, La Tour du Pin Figeac, Fonroque, Trotte Vieille, Balestard-la-Tonnelle, Laniote, Piganeau, Mauvinon (pensez toujours au rapport qualité-prix-plaisir), et nous ne sommes toujours pas preneurs de crus trop chers, sirupeux, qui ne sont toujours pas dans le Guide.
Dans la lignée, les grandes valeurs sûres sont Orisse du Casse, Franc Lartigue, Guillemin La Gaffelière, Croix Meunier, Clos de Sarpe, Petit Mangot, Vieux-Pourret, Grâce-Fonrazade, Clos des Prince, Pasquette, Darius, La Marzelle, Destrier, Roylland, Fleur Gravignac, Vieux-Rivallon…
En Saint-Georges, Montagne, Puisseguin et Lussac, Haut Saint Clair est vraiment au sommet, aux côtés de Vieux Château des Rochers, Vieux Château Saint-André, Macquin, Grenière, Chêne Vieux, Grand Cormier, Jura-Plaisance, Fleurs Grandes Landes, Béchereau…
Les meilleurs sont, en Fronsac, Carles et Roumagnac-La Maréchale, et, en Canon-Fronsac, Canon.
GRAVES ET PÉSSAC-LÉOGNAN
Il y a d’incontestables vins de très haut niveau, dans une gamme de prix large, mais il y a également des vins décevants, bons certes, mais “dépersonnalisés”. Il est indispensable de s’attacher à la réelle typicité des terroirs et de soutenir les hommes qui restent fidèles à ces sols très spécifiques.
Le Classement parle de lui-même, avec Chevalier, Bouscaut, Lafargue, Haut-Lagrange, Grandmaison, Luchey-Halde, Pontac-Monplaisir, Eyran, Léognan sont à de très beaux niveaux, en blanc comme en rouges, chacun dans sa gamme…
En Graves, plusieurs crus sortent du lot : Mauves, Grand Bos, Le Tuquet, Vimont, Rose Sarron, Arricaud, Brondelle, Haut-Calens, Chantegrive, Jouvente… et Toulouze, en Graves de Vayres.
CÔTES
Selon les expositions, les sols, la complémentarité des cépages (Merlot souvent prépondérant), on peut passer du très beau au très simple.Les propriétaires talentueux se démarquent donc aisément des autres, sans avoir besoin de manipulations œnologiques, et c’est ainsi depuis des décennies.
Les grandes valeurs sûres : Moulin Vieux, Melin, Marsan (Gonfrier), Les Graves, Berthenon, Pont Les Moines, Cantinot, Lagarde, Valentin, Haie, Haut-Maco, Grandmaison, Bavolier, Beynat, Payre, Faugas…
BORDEAUX SUPERIEURS ET BORDEAUX
Comme dans les Côtes, il y a de tout, et Il s’agit de savoir frapper à la bonne porte. On accède alors à des vins typés par des sols très différents (on ne fait pas les mêmes vins à Monségur ou à Frontenac, à Génissac ou à Pondaurat…) et l’on aurait donc tort de croire que les terroirs ne jouent pas leur rôle.
Les meilleurs sont Penin, Panchille, Sainte-Barbe, Pellé, Lajarre, Crain, Bran de Compostelle, Bossuet, Bernardon, Cornemps, Entre Deux Mondes, Haut-Cruzeau, Aux Graves de la Laurence, Lauduc, Pascaud, Thuron…
Lavison, Jayle, Fontbonne, Laubertrie, Masson ou Belle Garde sont les fers de lance en Bordeaux.
SAUTERNES ET LIQUOREUX
Ces vins rares, du plus liquoreux au plus fin, dont les prix sont largement justifiés quand on connaît les efforts des propriétaires, méritent alors d’être appréciés tout au long du repas, tant le charme opère.
En Sauternes, les grands vins sont toujours magiques : Filhot, Raymond-Lafon, Lafon, Haut-Bergeron, Lamothe-Despujols, Caillou… et, en Loupiac, Clos Jean et Loupiac-Gaudiet
Coups de cœur, toutes appellations bordelaises confondues, avec Grand Brun, Haut-Brisey, Bourseau, La Ganne, Magneau, Puy-Razac, Rose Brana, Andron, Bouillerot, Juguet, Lauga, Massereau, Graves de Pez, Fleur Chantecaille, Mille Roses…, qui font leur entrée ou signent leur retour.
BOURGOGNE
C’est “la ” région où le terroir est omniprésent. Qui ne s’est jamais promené sur la route des crus, admirant les sols de mi-pente, notamment, ne peut pas comprendre ce qu’est un terroir digne de ce nom.
Aucun autre vin blanc ne peut rivaliser avec ces Crus (Grands Crus ou Premiers) de Puligny-Montrachet, Meursault, ou Chablis, qui dévoilent une minéralité envoûtante, magique et tiennent 15, 20, 30 ans sans décevoir ! On parle de Chartron, Antonin Guyon, Carillon, Jomain, Albert Joly, Ampeau, Denis, Bocard…
On est au sommet à Chablis, avec Robin, Tremblay, Alain Geoffroy, Mosnier, Chardonnay, Dampt, Naulin, Heimbourger, Pisse-Loup…
En rouges, pour lesquels certains dégustateurs idiots n’ont pas encore compris que la couleur ou la concentration n’ont rien à voir avec un réel potentiel de garde, on ne peut qu’exciter ses papilles avec des crus aussi racés mais divers que ceux de Gelin, Monts Luisants, Cacheux, Esmonin, Bertheau, Fougeray de Beauclair, Michel Prunier, Clos Bellefond, Clos des Lambrays.
On poursuit avec Seguin-Manuel, Girard, Delagrange, Philippe Leclerc, Bourée, Bader-Mimeur, Gros, Dubreuil-Fontaine, Amiot, Doreau, Domaine de la Poulette… puis, en Pouilly-Fuissé, Luquet, Auvigue, Paquet, Denuziller, Sangouard… et à Mâcon, Stéphane Brocard.
Ils sont nombreux à élever de grands vins typés, et, franchement, si l’on compare le rapport qualité-prix-typicité, dans une gamme haute de 20 à 100 €, ils renvoient à un jardin d’enfants un bon nombre de crus bordelais, gavés à outrance par des vinifications sophistiquées et bien trop chers.
Chevrot et Fils, Cordonnier, Letessier-Tixier, Loichet, Mathias, Pattes-Loup, Rossignol-Trapet, Verpaille, Villaine, Vrignaud, Boillot, Manuel Olivier… font une belle entrée dans cette édition.
CHAMPAGNE
Du grand art, que l’on retrouve évidemment dans les Premiers Grands Crus Classés, où se cotoïent de très grandes maisons comme Roederer, Gosset, Pol-Roger, Ellner, Legras et Haas, Bara, De Venoge, Thiénot, et des vignerons exemplaires comme Erick de Sousa, qui, en une vingtaine d’années, a fait de son nom une référence. Toujours une seule cave coopérative, Vincent d’Astrée.
La hiérarchie des Deuxièmes Grands Vins Classés est à prendre à la lettre : les Premiers des Seconds sont nettement supérieurs aux Cinquièmes…
Il y a des propriétaires qui peuvent prétendre atteindre les sommets, selon leurs cuvées, globalement ceux qui sont dans le peloton de tête des Deuxièmes Grands Vins Classés, dans les deux ou trois premiers échelons de cette hiérarchie, donc, élevant des vins les uns plus séduisantes que les autres, garants d’une typicité et d’une grande régularité qualitative, associés à des prix doux.
Il s’agit de Franck Bonville, Michel Turgy, Jean-Marie Pelletier, Xavier Loriot, Goutorbe, Drappier, Coutier, Charpentier, J.-B. Bourgeois, Pierre Mignon, Edouard Brun, Rutat, Michel Arnould, Pehu-Guiardel, Margaine, Clergeot, Jacques Defrance, Devavry, Royer, Moyat, Pierre Legras, Bourdaire-Gallois, Coutier, Laurent-Gabriel, Perseval-Farge, Alain Littière, Maurice Vesselle, Fleury-Gille, Lancelot-Royer, Xavier Leconte, Lejeune-Dirwang, Alain Brixon, Charles Mignon, Thévenet-Delouvin, Etienne Oudart…, un bon nombre exploitant des terroirs situés en Grands (et Premiers) Crus, ceci expliquant bien sûr cela, et prouvant que, ici comme ailleurs, la force du terroir est primordiale, même si l’art de l’assemblage, les stocks et l’élevage feront la différence.
Il en est de même pour Poinsot, Moussy, Daviaux, Vazart-Coquard, Mannoury, Vrain-Augé, Gimonnet, Solemme, Gatinois, Huot, Phlipaux, Renaudin, Bardy-Chauffert, Moussy, Michel Littière, Bourgeois-Boulonnais, Brice, Morize, De Milly, Baron-Fuenté, Baron Albert, Rollin, Verrier, Hamm, Jeaunaux-Robin, Marteaux, Camiat, Bardoux, Hautbois, Lucien Collard, P enet, Briaux-Lenique, Bochet-Lemoine, Baroni…
Deux caves sont au top : De Castelnau et Beaumont des Crayères, et sont à même de sortir des cuvées qui atteignent les sommets.
De nombreux coups de cœur expliquent l’entrée dans le Guide cette année, notamment de Harlin Père et Fils, Joly-Champagne, Legend, Mandois, Mehlinger et Fils, Moret, Perron Beauvineau, Agrapart, Beaufort, Biard-Loyaux, Boulard et Fille, Castelger, Raimond, Dissaux Brochot, Follet-Ramillon, Petit & Bajan, Piollot Père et Fils, Plener Fils, Ployez-Jacquemart, Rion, Rousseaux-Batteux, Vallois, Vrayet…
LANGUEDOC-ROUSSILLON
Des Corbières à Saint-Chinian, de Faugères en Minervois, en passant par les Coteaux-du-Languedoc ou les vins de pays… on aime ces producteurs passionnés qui élèvent des vins racés, historiquement marqués par des cépages spécifiques…le tout donnant de vrais beaux vins typés, qui parviennent à un niveau qualitatif réel, en blancs comme en rouges, et c’est tout ce qui compte.
Toutes appellations confondues, les grandes références sont Daumas-Gassac, Peyregrandes, Mas du Novi, Pépusque, Cavaillès, Agel, Martinolle, Cambriel, Ricardelle, Saint-Martin des Champs, Mire-L’Etang, Bertrand-Bergé, Grand Moulin, Etang des Colombes, Cascades, Herbe Sainte, Clarmon, Familongue, Guizard, Clotte Fontane, Casa Blanca, Domaine de la Vieille, Mairan, Mas Rous, Pech-André, Navarre, Tour de Baulx, Grand Caumont, Rives-Blanques, Grandes Costes, Vaquer…
Trois caves coopératives sont au top : celles de Roquebrun, de Cabrières et Vignerons de Camplong.
On note, en nouveaux, Aubai Mema, Balansa, Cabazan, Coin sur Terre, Herme, Loup Blanc, Maris, Onesime, Villadona.
PROVENCE-CORSE
Les meilleurs sont vraiment loin devant les autres, et sont ceux de ces propriétaires qui laissent s’exprimer au mieux les grands cépages de la région (Grenache, Mourvèdre, Cinsault, Rolle, Ugni blanc…).
Dans les trois couleurs, en Bandol, on est au sommet avec Lafran-Veyrolles, Pradeaux, L’Olivette, Terrebrune, Bunan, Vannières, Ott et Chrétienne.
Loou et Thuerry sont les meilleurs Coteaux-Varois, Camaïssette le meilleur Coteaux d’Aix. Fontcreuse est le meilleur Cassis.
En Côtes-de-Provence, les rosés sont formidables : Rasque, Jas d’Esclans, Malherbe, Maïme, Sumeire… La majorité de ces crus élèvent aussi des rouges et blancs savoureux. Ils sont suivis par Montaud, Vignelaure…
La Corse est vraiment au sommet avec le Domaine de Maestracci, le Domaine de Torraccia, et celui dePeraldi. Ils sont les références de l’ïle de Beauté, avec des vins extrêmement typés, élégants, chaleureux, dans les trois couleurs.
On a bien apprécié, pour ceux qui entrent dans le Guide : La Bégude, Cibonne, Courtade, Ferme des Lices, Isle Saint Pierre, Marie Bérénice, Mascaronne, Réal.
SAVOIE-JURA
En Savoie, la diversité des terrains (mélange de blocs rocheux marno-calcaires émanant du Granier avec les sols en place) laisse s’exprimer au mieux les cépages propres à la région : la Jacquère, l’Altesse ou la Mondeuse, qui apportent une spécificité rare et réelle à ces vins, digestes, tout en fraîcheur, qui s’associent remarquablement à la cuisine régionale, comme ceux, non loin, du Jura viticole.
Le Classement des meilleurs : Million-Rousseau, Lambert, Bosson, Mollex, en Savoie, et Badoz, pour le Jura, se trouve avec celui des Beaujolais.
SUD-OUEST
Lorsque l’on est un vigneron qui sait mettre en avant son terroir et la puissance de ses grands cépages historiques régionaux, on élève alors, de Buzet à Jurançon, de Gaillac à Cahors, de Monbazillac à Madiran… des vins typés qui entrent dans la “cour des grands”.
On le voit bien en savourant les bouteilles, en Madiran, de Barréjat, Sergent, Pichard et Paradis, en Cahors, de Lavaur, Gautoul, Nozières, Paillas, Bovila, La Caminade…
En Gaillac, Labarthe et Bourguet sont au top, avec Long Pech, comme pour les autres appellations, Chabrier, Vieux Touron, Moulin-Pouzy, Belmont, Pouypardin, Grand Jaure…
Aydie, Tirecul La Gravière et Triguedina reviennent dans cette édition.
VAL DE LOIRE
La région est garante d’une typicité hors normes, grâce à ses grands cépages spécifiques (Chenin, Sauvignon, Cabernet franc…) qui s’expriment pleinement dans ces terroirs de silex, de tuffeau, de craie marneuse, de marnes kimméridgiennes…, sont parfaitement “chouchoutés” par ces vignerons passionnés et passionnants, qui s’attachent à conserver une authenticité rare. Du rouge le plus gouleyant à celui qui demande de la patience, des blancs secs aux moelleux, des demi-secs aux rosés ou aux Crémants… la palette est grande.
Sancerre et Pouilly-Fumé sont les territoires, où, avec la Bourgogne et l’Alsace (chacun ayant sa spécificité, naturellement), on entre dans la catégorie des vins blancs exceptionnels chez Natter, Sarry, Gitton, Pabiot, Petit et Fille, Chevreau, Reverdy, Dezat, Blanchet, Landrat-Guyollot, Guy Baudin, Sautereau, Pierre Martin, Garenne…
En Quincy, Trotereau et Commanderie, ou Malbète en Reuilly sont toujours à la tête de leur appellation, comme Chaillot, à Châteaumeillant, et L’Ermitage à Menetou-Salon. La Cave de Pouilly-sur-Loire est la référence dans la région. En Côtes du Forez, c’est la Cave Réal.
Le meilleur Saint-Nicolas-de-Bourgueil se trouve chez Drussé, le meilleur Bourgueil aux Géleries, les meilleurs Saumur-Champigny se savourent au Château de Targé, au Clos Maurice, chez Dézé (Petite Chapelle), La Guilloterie, Gouron ou Raynières.
En Chinon, on est au sommet avec Noiré, Bouchardière, Bouquerries, et, en Touraine, Chaise, Mandard, Charbonnier et, Montigny. En Anjou, on ne peut éviter Gauterie, comme, à Saumur, Raynières, ou, en Vouvray, Capitaine et Pinon.
Les liquoreux sont toujours exceptionnels chez Aubert, La Varière, Rochettes, Gonorderie et Godineau.
En Muscadet, toujours Morilleau, suivi de Tourlaudière, Hautes Noëlles et Poiron-Dabin.
Pour les nouveaux retenus cette année : Bobinet, Demois, Valentin Dézé, Mabileau, Madonne, Petit Bondieu, Réthoré Davy, Saint-Nicolas, Sénéchalière.
VALLÉE DU RHÔNE
Le Classement parle de lui-même, et c’est la grande régularité qualitative, qui prime, ici comme ailleurs, avec des vins racés, chaleureux, dont le rapport qualité-prix-plaisir est toujours exceptionnel.
On s’en assure, à Châteauneuf-du-Pape, chez André Mathieu, Méreuille, Serguier, Domaine de Saje, Tour Saint-Michel, Solitude, Grand Tinel (Elie Jeune), Sabon de Rocheville, Comte de Lauze, Mouriesse Vinum, Harmas, Mas Saint-Louis, Abbé Dîne…
Pêle-mêle, on se fait vraiment plaisir avec les vins de Bizard, Cayron, Garrigue, Tara, Mourgues du Grès, à la tête de leurs appellations respectives.
En Côte-Rôtie, le Domaine des Rosiers et Levet.
Redortier est toujours au sommet à Beaumes de-Venise, avec Beauvalcinte, Arnoux élève des vins superbes à Vacqueyras, Alary est à la tête de l’appellation Cairanne, Lauribert, à celle de Visan, et, en Côtes-du-Rhône-Villages, les incontournables sont le Domaine de l’Amauve, Saint-Estève, Croix Blanche, Moulin, Magalanne et Valériane, quand La Canorgue reste le fer de lance des Luberon.
Pour les nouveaux, beaucoup de jolis coups de cœur cette année avec Assémat, Boutin, Bruyères, Libian, Lou Fréjau, Monfrin, Père Caboche, Rouge Garance, Royère…
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