Superbe Pessac-Léognan GCC 2015 développe des arômes très intenses et complexes de fruits rouges et d’épices, avec des notes grillées, une bouche volumineuse, un grand vin racé, très prometteur. “Bouscaut rouge 2015, poursuit Laurent Cogombles, est un très beau millésime, vraiment complet, avec une palette aromatique très intéressante, du charnu, des tanins serrés, un vin très attractif qui est déjà agréable à déguster jeune tout en ayant le potentiel de garde. Le taux d’acidité était assez bas, bonne attaque franche, belle longueur, notes aromatiques bien intégrées, jolis grains de tanins, du volume en bouche. En 2015, les Cabernets-Sauvignons étaient parfaits.”
Le 2014, au nez de griotte et de truffe, est charpenté, ample en bouche, aux tanins savoureux et puissants à la fois, avec une finale de cassis mûr. Joli 2013, avec ces notes persistantes de griotte et de fumé, aux taninsronds, d’un beau rubis foncé, un vin épicé en bouche, qui s’apprécie actuellement. Le 2012 dégage un nez de mûre et de fumé, aux connotations complexes de mûre et de poivre en bouche, de couleur soutenue, d’une finale à la fois puissante et ronde. Le 2011 est toujours l’une des plus jolies bouteilles de ce millésime, avec cette robepourpre profonde, ce nez de fruits rouges (cerise, prune) et de cannelle, aux tanins arrondis, un vinlong en bouche mêlant fraîcheur et maturité, qui poursuit une jolie évolution.
Le 2010 est remarquable, dense, séveux, de couleur profonde, concentré, avec des arômes de fruitscuits, très harmonieux au nez comme en bouche, un vin parfumé, alliant couleur et matière, de garde comme ce 2009, puissant et charnu, où s’entremêlent les fruits macérés et une pointe de poivre rose, opulent.
Superbe 2008, ample, riche, au bouquet très développé avec des nuances épicées, un vin complet, où se mêlent la mûre et le cassis, solide mais très délicat, vraiment remarquable aujourd’hui. On poursuit avec un 2007, rond, plus facile, qui parvient à maturité. Le 2006 est classique, typé de son appellation et du millésime, chaleureux, fondu, avec de jolis tanins.
Le Pessac-Léognanblanc 2015 est vraiment très agréable, aux notes de fruits exotiques, citron, orange, pêche, croquant et dense, très complet. Le 2014, à dominante de fleurs fraîches et de tilleul, est un vingras et nerveux à la fois, riche au nez comme en bouche, vraiment très séduisant. Le 2013, frais et suave à la fois, très bien fait, tout en bouche, d’une très bonne persistance aromatique, est un vin à ouvrir sur des fruits de mer. Le 2012 est déjà très agréable, charmeur, mêlant richesse aromatique et persistance, généreux, avec des notes de fleurs blanches et d’amande, d’une belle finale florale. Le 2011 est superbe, très parfumé (pêche, coing, narcisse), d’une bouche particulièrement séduisante, soyeuse, savoureuse. Le 2010 est gras, dense, avec des connotations discrètes de fruitssecs, assez classique du style Bouscaut, encore jeune, tandis que le 2009 se dévoile plus rapidement, avec une bouche florale et légèrement musquée, très agréable. Le 2008 se démarque de la série, avec un nez complexe (cire d’abeille, gâteaux secs), moins typique de Bouscaut, mais très harmonieux.
À la tête des Premiers Grands Vins Classés, en blanc comme en rouge, ce qui n’est pas si courant, d’autant plus qu’il est indéniable que les prix sont largement justifiés pour un tel niveau de qualité.
Le 2016 est le grand millésime de ces dix dernières années, nous dit Olivier Bernard, pour moi, il est même supérieur au 2015. C’est le plus grand millésime depuis 2010, en rouge comme en blanc. Domaine de Chevalier 2016 est plus sur la tension, sur la verticalité, la fraîcheur, bonne acidité. 2015 est un millésime plus souple, plus ouvert, plus féminin, plus charmeur, nous les dégusterons avant les 2016. J’aime beaucoup le 2015, pour les différencier, disons que le 2016 est plus dans le classicisme bordelais.
Domaine de Chevalier 2017 n’a pas été un millésime facile… Heureusement, notre plateau de vieilles vignes n’a pas été touché par le gel et, ainsi, notre grand vin a été assez sauvegardé. Notre 2017 est très prometteur, un petit cran en-dessous des 2015 et 2016. Domaine de Chevalier rouge 2017 est encore à l’élevage mais il me fait penser aux 2012 et 2014. Notre blanc sec 2017 est supérieur en qualité, c’est un très joli vin, très réussi.
Depuis cette année, nous bouchons tous nos Vins avec des bouchons Diam, Domaine de Chevalier blanc et rouge. Ce sont des bouchons plus denses, nous utilisons le haut de gamme, “Diam 30” qui est garanti 30 ans. C’est une véritable révolution, je suis sûr que d’ici les dix prochaines années, ces bouchons se retrouveront sur 80% des bouteilles dans le monde entier. Son aspect diffère un peu des bouchons traditionnels. Le réel avantage est de ne plus rencontrer de goût de bouchon dans un vin et de le préserver au maximum. C’est la garantie de déguster intact le fruit du travail du vigneron. Le bouchon Diam a révolutionné le monde viticole.
A Sauternes, au Clos des Lunes, nous avons fait une très belle récolte en 2017, c’est un très beau millésime en sec comme en liquoreux. De jolis Vins qui présentent une belle acidité, beaux équilibres.
Les blancs 2017 sont supérieurs aux blancs 2016. Les Vins sont gras, généreux, belle puissance et en même temps, une très belle fraicheur, ce qui est la signature des grands millésimes. Pour les liquoreux, cette puissance, cette structure, cette fraicheur s’expriment encore mieux. Le botrytis s’est très bien développé ce qui donne des Vinsaromatiques bien équilibrés.
Nous allons passer en Bio au Château Suau, 2e Grand Cru Classé de Sauternes. Nous attachons beaucoup d’importance au Bio, nous cultivons déjà 45 ha en Biodynamie, et la prochaine étape sera la conversion de plusieurs de nos Vins en label Bio.
Vous allez exciter vos papilles avec ce Pessac-Léognan rouge 2015, puissant, savoureux, est riche en couleur comme en charpente, aux taninsfermes et fins à la fois, corsé, tout en bouche, très chaleureux, aux nuances de fraise, de truffe et d’humus, de garde, évidemment. Le 2014, coloré, au nez subtil, avec ces notes persistantes de fumé, de cerise mûre et de truffe, développe des tanins amples et mûrs, et une bouche étoffée, un vin tout en charme.
Le 2013, au nez dominé par les épices et les petits fruits rouges à noyau, est un très joli vin, riche et parfumé en bouche, avec ces nuances subtiles de pruneau confit, qui mêle structure et velouté au palais. Le 2012 est puissant, savoureux, riche en couleur comme en charpente, aux taninsfermes et fins à la fois, corsé, tout en bouche, très chaleureux, aux nuances de fraise, de truffe et d’humus. Remarquable 2011, distingué, charmeur, racé, aux tanins amples, aux connotations de cassis, de mûre et de poivre, tout en élégance.
Splendide 2010, à la fois intense, puissant et très velouté, ample et riche au nez comme en bouche, aux arômes envoûtants de mûre fraîche et de champignons, de lente évolution. “Le 2010 est supérieur à 2009, il présente plus de puissance et une garantie de longévité. Le vin développe des notes d’agrumes de pamplemousse, de citron vert, beaucoup de fraîcheur et d’élégance, un vin plus en tension, très typé.”
Superbe 2009, volumineux, d’une belle matière en bouche, aux notes de cuir et de cassis, qui allie distinction et richesse, un grand vin très savoureux, puissant, gourmand, encore fermé, naturellement. Exceptionnel 2008, de couleurpourpre profond, qui développe un nez intense et complexe dominé par les fruits rouges cuits, un beau vin de belle matière, très équilibré, avec des tanins riches et savoureux à la fois.
Formidable Pessac-Léognan blanc 2015, un vin puissant, avec des arômes de grillé et d’abricot, de bouche riche mais fraîche, très bien équilibré en acidité. Le 2014, au nez de narcisse, de grillé et de coing, avec une bouche très parfumée aux nuances florales et fumées, un vin riche et vivace, d’une belle finale, tout en fraîcheur. Le 2013 est de belle robe, alliant subtilité et complexité, intense au nez, tout en arômes où dominent les fleurs et les fruits mûrs, de bouche élégante. Le 2012 est remarquable, où l’on ressent toute la force de Chevalier, très droit, tout en nuances, typé et aromatique, avec des arômes d’agrumes et de narcisse, de bouche harmonieuse, un grand vin qui mêle ampleur et vivacité, de garde.
Superbe 2011, d’une grande fraîcheur, avec cette touche d’acidité alliée à une rondeur agréable, où s’entremêlent des notes d’amande et de poire, un vin tout en harmonie. Le 2010 dégage des senteurs de lis et d’agrumes mûrs, vraiment charmeur, de bouche ample et finement parfumée, est un vin complexe.
Le 2009 mêle finesse et structure, une belle rondeur et un bouquet aux connotations de narcisse et de pamplemousse, d’une richesse aromatique et persistance, de bouche longue. Le 2008 est très racé, marqué par le Sauvignon et son terroir qui lui transmet des notes minérales, tout en finesse aromatique, associant nervosité et gras, au nez envoûtant et persistant, dominé par des notes de fleurs blanches et de poire.
Château d’EYRAN
(PESSAC-LÉOGNAN)
Stéphane et Charles Savigneux
20, avenue du Sable d’Expert
33650 Saint Médard d’Eyrans
Téléphone :05 56 77 54 37
Email : accueil@savigneux.com
Site : www.savigneux.com
Les premières traces du Château d’Eyran remontent à 1317. Reconstruit sur la côte graveleuse du Mont d’Eyran, il entre, en 1796, dans la famille de Seze qui le possède encore aujourd’hui. Le jeu des indivisions, la crise économique et l’occupation allemande forcent la famille à arracher les vignes au début du XXe siècle. Depuis 1980, la restauration du vignoble est assurée par Stéphane et Brigitte Savigneux rejoints en 2015 par leur fils Charles. Inscrit dans une démarche réfléchie de qualité environnementale, le vignoble est mené avec un cap : le respect du terroir, dans lequel s’enracinent ses vins rouges et blancs. La propriété est labellisée Haute Valeur Environnementale de niveau 3 (HVE3). Construit en 2017, son chai résolument moderne, composé de matériaux traditionnels, allie subtilement fonctionnalité et esthétisme offrant aux vins du Château d’Eyran un écrin d’exception.
“Nous avons récolté de très jolis raisins au Château Eyran, nous raconte Charles Savigneux. Ce 2018 fut une année un peu compliquée, mais nous avons su réagir en continuant notre manière habituelle de travail, ce qui nous a permis de faire de jolis rendements.
Pas de grêle, pas de problème particulier, nous avons pu vendanger au moment que l’on souhaitait. La saison 2018 a été un peu particulière, un printemps très humide mais heureusement suivi d’un bel été sec et d’une arrière-saison chaude, ce qui a permis d’obtenir une très belle accumulation de sucre dans les raisins et un degré d’alcool intéressant. Comme nous avons des terroirsfrais, les taux habituels sont plus bas, en 2018, la moyenne est de 13°, ce qui est très raisonnable et indique que les raisins étaient très mûrs et gorgés de sucre. Nous avons vendangé une qualité très homogène sur l’ensemble des parcelles donc, nous avions toutes les raisons d’être très contents !
Mon père Stéphane Savigneux et moi, continuons nos efforts qualitatifs et les améliorations que nous pouvons apporter. Nous sommes une équipe de 8 personnes, je travaille avec mes deux parents sur nos 25 ha en Pessac-Léognan et 10 ha en Bordeaux. Notre terroir de Pessac-Léognan est à majorité de sols de graves profondes avec certaines zones argileuses ou calcaires. Le BordeauxChâteau Bastian est situé, lui, sur des sols plus riches limoneux argileux et une partie plus graveleuse.
En 2019, nous développons l’œnotourisme avec Mathilde qui s’occupe de la communication, l’accueil et la vente à la propriété, elle informe les consommateurs de tout ce qui a trait à l’œnologie, à notre façon de travailler…
A la vente, Château Eyran Pessac-Léognan rouge 2015 et 2016, et Château Haut L’Artigue 2016 et 2017, un vin élevé en cuves pour privilégier le fruité, Château Eyran est plus un vin de garde ,je l’élève un an en barriques de 1/3 de bois neuf.”
Vous allez apprécier ce Pessac-Léognan rouge Château d’Eyran 2016, tout en arômes, un vin où la concentration se mêle à une distinction certaine en bouche, qui allie puissance et souplesse, ample, complet et très parfumé (prune, griotte, moka), de jolie garde. Beau 2015, de couleur intense, racé, aux tanins riches, aux connotations de cassis, de mûre et de poivre, il est tout en élégance et velouté, d’excellente garde également (50% CabernetSauvignon, 45% Merlot et 5% de Petit Verdot et un élevage de 12 mois en barrique de Chêne, médaille d’Or au Concours de Mâcon 2017).
Le Bordeaux Réserve Château Bastian 2016, est un vin corsé et riche en couleur comme en matière, au nez subtil de fruits à noyau, parfait sur des brochettes d’agneau grillée ou un onglet à l’échalote.
Un domaine de 19 ha issu d’un terroir exceptionnel de graves siliceuses et d’argiles graveleuses parsemées de moellons calcaires (65% Sauvignon, 15% Sauvignongris et 20% Sémillon pour les vinsblancs; 60% Merlot, 30% Cabernet–Sauvignon et 10% Cabernetfranc pour les vins rouges). Vendanges manuelles, élevage du blanc 30% en barriques neuves pendant 6 mois sur lies fines et 70% en cuves sur lies également; le rouge : vin de goutte 80% de la récolte en barriques pendant 12 mois et vin de presse 20%. Le vin produit sur le domaine se caractérise par une expression minérale autant en rouge qu’en blanc reflétant le type de solargilo-calcaire. La vigne est présente depuis longtemps au Domaine de Grandmaison : dès le XVIIIe siècle, Monsieur de Belleyme, Ingénieur cartographe du Roi Louis XV, mentionne notre crû alors appelé Barreyre. Au fur et à mesure des époques, la production de vin s’est parfois interrompue, (à cause du gel, du phylloxéra), et a parfois fait place à la polyculture. Grandmaison a aussi fait office de maison de campagne. François Bouquier, qui avait dû quitter son Cantal natal au début du vingtième siècle, y fit quelquefois les vendanges et acquit le domaine en 1939, quand il sut qu’il était à vendre. Puis, à partir de 1970, Jean (son fils) et son épouse Françoise reconstituèrent le vignoble et entreprirent la construction de l’actuel cuvier. Grandmaison entrait alors à nouveau en production. Depuis 1988, c’est François (leur fils) qui vinifie et avec son épouse Mayi, tous deux se consacrent à la propriété familiale depuis 1993.
François Bouquier nous dit avoir été atteint par le gel à 90%, les 10% restants sont de très bonne qualité, et ce 2017 sera une année réussie avec un bel équilibre, mais il n’aura pas le panache du 2016. Les ventes en 2018 s’orientent pour les rouges vers les 2013, 2014 et 2015, et les blancs 2016 et 2017. Chaque année, renouvellement de certaines parcelles et changement de matériel, si nécessaire. Chez les Bouquier, nous rappelle-t-il, toujours la même devise : 1 seul vin rouge, 1 seul vin blanc !
Coup de cœur pour ce beau Pessac-Léognan rouge 2015, où la structure prédomine, au nez puissant avec des notes de mûre et d’humus, bien charnu comme il se doit, de très bonne charpente, aux taninsharmonieux, un vin distingué, ample, de bouche pleine. Le 2014, au nez de violette et de sous-bois, tout en couleur, avec en bouche ces notes subtiles et intenses de fruits rouges surmûris, aux tanins amples mais bien fondus, est très harmonieux.
Excellent 2013, savoureux, aux notes de groseille et d’humus, mêle une finessetannique à une rondeur en bouche persistante, d’une finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Le 2012 est de jolie couleur soutenue, bien charnu, tout en nuances aromatiques (fruits macérés, épices), de robe foncée, de bouche complexe où dominent la prune, le cuir et les sous-bois, aux taninsdoux, avec une finale très persistante. Le 2011, de couleur intense aux reflets noirs, est un vin généreux, avec des arômes de fruits rouges et d’épices, et des tanins bien enrobés, typé et persistant, idéal sur des noisettes d’agneau aux flans de légumes ou un filet de veau en croûte de cèpes. Remarquable 2010, riche en couleur, dense, où se mêlent la griotte et l’humus, un vin charnu, charpenté, de garde. Savoureux 2009, aux notes de fruits macérés et d’épices, gras, aux tanins très équilibrés, au charnu caractéristique, bien en bouche, de belle évolution. Le 2008, de couleur profonde, structuré, ample, avec des tanins riches et qui se fondent bien, des arômes de fruits bien mûrs (cassis, griotte…), tout en finale.
Remarquable Pessac-Léognan blanc 2016, gras, dense, ample, aux nuances subtiles de pomme et de fruitssecs, de bouche suave, mêlant finesse et persistance. Le 2015, au nez délicat, aux connotations d’agrumes et de fleurs blanches, est tout en élégance. Excellent 2014, aux nuances de fleurs, finement poivré, gras mais nerveux, très bien équilibré, de bouche parfumée et ample, quand le 2013 est un vin sec mais suave, de jolie robe dorée, très rond, très fruité, de bouche puissante et persistante, aux notes d’amande et pêche.
Propriété créée par Francis Boutemy en 1986, sur un terroir mentionné, en 1763, sur la carte de Belleyme. Sol travaillé avec un enherbage partiel, 7 700 pieds/ha, production volontairement ramenée, selon les années, de 10 à 20% en dessous des rendements autorisés. Un vignoble de 8,3 ha dont 1 ha en blanc et 7,3 ha en rouge. Certification Terra Vitis.
Un remarquable Pessac-Léognan rouge 2016, aux tanins bien fermes et savoureux à la fois, tout en nuances avec des notes de griotte et d’épices, est un vin qu’il faut laisser se faire pour bien profiter de son potentiel.
Le 2015, est un vin qui exhale des notes sauvages et persistantes, aux tanins équilibrés qui commencent à se fondre, un vin coloré, dense et ample, de charpente élégante. Le Pessac-Léognanblanc 2017, 50% Sauvignon et 50% Sémillon, vignes de 17 ans, a des notes d’agrumes bien spécifiques, un vin très bien vinifié, de robe brillante et limpide, aux nuances de fougère et de pomme au palais, d’une jolie rondeur, suave et persistant. Très joli 2016, finement épicé, subtil, où s’entremêlent les fruits et le genêt, tout en persistance, d’une jolie finale suave.
Une propriété menée par Jean-Pierre Leymarie, ancien maraîcher, qui s’est passionné pour son cru, le développant petit à petit. Le domaine compte 18,35 ha : presque 16 ha en rouge et 2,5 en blanc. Les vignes ont une moyenne d’âge de 20 à 25 ans. Les vendanges en blanc sont manuelles et effectuées par tries successives selon un critère phytosanitaire très rigoureux. Elles sont en grande partie mécaniques en rouge depuis 1997 (les plus jeunesvignes sont vendangées à la main), à maturité optimale et selon, là aussi, un critère phytosanitaire extrêmement rigoureux. Le vignoble est planté en Cabernet–Sauvignon, Merlot, Cabernetfranc et Petit Verdot pour les rouges, Sauvignon et Sauvignongris pour les blancs.
Vous allez aimer comme nous ce Pessac-Léognancuvée Prestige rouge 2015 (sélection de vieilles vignes, faiblesrendements, vendanges manuelles à maturité optimale), aux notes de cerise et de sous-bois, de robe foncée, très équilibré au nez comme en bouche, un beau vin chaleureux, avec, au palais, des nuances de groseille mûre et de cuir. Le Pessac-Léognan rouge classique 2015, au nez de myrtille, de violette et d’épices, gras, associe puissance et finesse, de couleur profonde aux reflets violacés, aux tanins enrobés. Séduisant Pessac-Léognancuvée Alexandre blanc 2016, il est sec mais suave, de jolie robe dorée, très rond, très fruité, de bouche puissante et persistante, aux notes d’amande et pêche.
Goûtez également le Dauphin de Lafargue, charnu comme il se doit, aux notes caractéristiques de petits fruitsfrais et d’humus, tout en souplesse.
Depuis le millésime 2009, l’exploitation en est confiée au Domaine de Chevalier.
“Il n’est pas abusif de dire que le château Lespault-Martillac possède un très grand terroir, explique Olivier Bernard. D’abord, sa position élevée détermine un régime hydrique très favorable, avec un excellent écoulement naturel des eaux de ruissellement.
Et puis il y a cette couche de graves de taille relativement importante, dont l’épaisseur varie de 80 cm à 1,50 m, qui repose sur de la grave argileuse. La fraîcheur est là, dans ce soubassement profond. Afin de prendre en compte avec précision la gestion parcellaire du vignoble, nous avons mis en place une batterie de petites cuves de 60 et 80 hl, dont le remplissage s’effectue par gravité.
A Lespault-Martillac, désormais, tout comme à Chevalier, les phases de vinification du vinblanc se déroulent exclusivement en barriques et l’élevage, sur lies, est assorti de bâtonnages réguliers. Concernant le vin rouge, notre priorité est de préserver la parfaite intégrité du fruit et notamment de la peau, facteur de qualité de la trame tannique. Remontages et pigeages sont faits manuellement. Je précise que le vin rouge, lui aussi, est élevé sur lies pendant les premiers mois…”
(PESSAC-LÉOGNAN)
Directeur : Olivier Lavialle – Directeur Technique : Pierre Darriet
17, avenue du Maréchal Joffre
33700 Mérignac
Téléphone :05 56 45 97 19
Email : info@luchey-halde.com
Site : www.luchey-halde.com
En 1999, Bordeaux Sciences Agro, Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs Agronomes a redonné vie au Château Luchey-Halde disparu quelque 80 ans plus tôt. Dès l’époque romaine, des vignes étaient présentes sur le terrain de l’exploitation. Au fil des siècles, de nombreuses propriétés ont disparu au gré des crises et du fait de l’extension de l’aire urbaine. Le vignoble s’étend sur 23 ha. Il est composé de 19 ha de rouge : Cabernet–Sauvignon (55%), Merlot (35%), Cabernetfranc (5%) et Petit Verdot (5%), et de 4 ha de blanc : Sauvignonblanc (37%), Sauvignongris (18%) et Sémillon (45%). Une étude pédologique extrêmement poussée, réalisée par les enseignants-chercheurs de Bordeaux Sciences Agro, a permis une implantation optimale de ce vignoble grâce à la mise en adéquation des cépages avec les différents types de sols.
“Notre appartenance à une école d’agronomie nous a permis d’aller plus loin dans notre démarche environnementale. Nous avons engagé un programme agro-écologique basé sur l’innovation et la recherche. Il a pour ambition de faire naître des pratiques à la fois respectueuses de l’environnement et économiquement viables. La transmission de notre savoir : cette exploitation est aussi un lieu de partage et de transmission des savoirs. C’est un outil pédagogique accessible à tous les élèves ingénieurs que ce soit dans les domaines de la production, de la gestion financière ou de la commercialisation. Nous accueillons de nombreux stagiaires souhaitant compléter leur parcours de formation.
Le 2017 a été marqué par le gel. Nos parcelles de Cabernet–Sauvignon et de Petit Verdot, situées sur les terroirs les plus chauds, ont été épargnées. Cela nous a permis de produire un vin rouge largement majoritaire en Cabernet–Sauvignon et avec une proportion de Petit Verdot jamais atteinte au Château. Il en résulte un vinfruité alliant puissance et finesse. Ce 2017 est un millésime petit par son volume mais grand par sa qualité.
Belles vendanges 2018, un vin que l’on peut comparer au 2010”.
Qualité constante avec ce Pessac-Léognan rouge 2015, dense, où se mêlent la griotte, la groseille et l’humus, aux taninssoyeux, il est bien charnu, ample et structuré, de jolie garde. Beau 2012, savoureux, d’une couleur profonde, riche et subtil, complet, aux taninssoyeux, avec des arômes de sous-bois et de groseille, est d’une très belle finale, d’excellente évolution.Excellent 2011, très parfumé au nez (griotte, fumé), il est dense, tout en distinction, aux notes de cassis et de sous-bois en bouche, aux tanins mûrs.
Savoureux Pessac-Léognan blanc 2013, avec cette ampleur caractéristique, alliant charpente et finesse, d’une belle finale aromatique (poire, bruyère…) très séduisant. Le 2012, avec ce bouquet unique d’agrumes frais, d’un bel or pâle brillant, est d’un bel équilibre, d’une très bonne acidité, d’une belle fraîcheur persistante, c’est un vin classique.
On retrouve aussi Les Haldes de Luchey rouge 2015, de belle couleur grenat, finement parfumé (framboise, épices), de belle structure, ample et fin, corsé en bouche, d’une très jolie finale souple et généreuse. Le 2014, aux taninsronds, très classique, est élégant, avec de la matière, aux arômes de fruits rouges intenses, très réussi comme Les Haldes de Luchey blanc 2014, de robe dorée, riche au nez, avec des senteurs de pamplemousse et de noix, un vingras et nerveux à la fois.
Une belle propriété familiale de 16 ha, depuis des générations.
“En 1920, mon père, Auguste Maufras acquit le domaine, dont le vignoble avait une superficie de 50 ha. Pendant la guerre de 1940, la propriété fut négligée : et c’est seulement en 1955, que j’entrepris le remembrement du vignoble en cépagesnobles et la rénovation de tous les chais, cuviers, pour me permettre de faire la mise en bouteille au Château, vu qu’auparavant, la récolte était vendue en fûts. Dès lors, la vinification fut contrôlée par M. Peynaud, œnologue confirmé sur la place de Bordeaux. Au début des années 1980, après avoir suivi une formation œnologique, mon fils travaille avec moi, afin de perpétuer la tradition familiale et de pratiquer des vinifications semblables aux Grands Crus Classés.”
Alain Maufras nous parle du “2016 rouge, le plus beau millésime que j’ai fait depuis 2005, c’est un vincapiteux, assez tannique, très rond avec beaucoup de structure, aux arômes de fruits mûrs, un vin de garde à savourer dans les 4, 5 ans. En blanc, nous proposons le 2016 et le 2015, de belles réussites, 50% de Sauvignon, 40% de Sémillon et 10% de Sauvignongris. Belle couleur, gras, sur la gourmandise avec une belle longueur en bouche aux arômes d’abricot, de pêche et de fleur de miel, à déguster dans les 3, 4 ans.“
Beaucoup apprécié ce Pessac-Léognan rouge 2016, au nez intense où s’entremêlent les fruits mûrs (fraise, groseille) et l’humus, un vincorsé, avec des tanins présents et savoureux, très bien élevé, alliant puissance et finesse, de très bonne garde.
Beau Pessac-Léognanblanc 2016, qui a des notes d’agrumes, un vin complexe et rond, remarquable par sa finessearomatique en bouche (fleurs blanches), vivace et très plaisant, à prévoir sur des filets de turbot poêlés, sauce aux câpres ou une dorade aux poivrons, notamment.
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