Dans le Rhône: de 2020 à 2009, on est sûr de se faire plaisir, le 2011 est splendide, le 2008 est un peu décevant, le 2007 est remarquable, supérieur au 2006. Les 2017 et 2013 se goûte très bien. Les 2005 et 2003 sont très (trop) mûrs, le 2004, très classique. Il faut prendre le temps de conserver ces vins, car on débouche de grandes bouteilles actuellement dans des millésimes comme 2002, 1998, 1995 ou 1990.
De Vienne en Avignon, les rouges, charnus, charpentés, séveux, racés, avec des notes de prune, de réglisse et des parfums de sous-bois, sont des vins denses et chaleureux comme nous les aimons. On déguste des blancs rares et savoureux (Condrieu, Ermitage, Saint-Joseph et Châteauneuf-du-Pape), issus de raisins qui se plaisent à merveille dans ces sols pauvres, exceptionnels pour la vigne qui doit chercher sa nourriture en profondeur. Les meilleurs vins, dans de nombeuses appellations (Cairanne, Vacqueyras, Vinsobres, CDR-Villages…), bénéficiant d’un remarquable rapport qualité-prix-typicité, viennent conforter le terroir et la main de l’homme, qui font la différence.
Voici les meilleurs de l’année !
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