* LES VIGNERONS ET MAISONS DE CHAMPAGNE QUI COMPTENT VRAIMENT

 

On ne peut aimer un vin qu’en appréciant celui qui le fait.

 

Le vin, c’est bien, mais celui qui l’élève, c’est tout aussi bien. La typicité d’un vin, ce n’est rien d’autre que l’association d’un sol, d’un micro-climat, d’une plante et d’un homme.

 

Ma nature me poussant à soutenir les hommes et les femmes qui partagent les mêmes valeurs, je suis toujours, aujourd’hui comme hier, passionné par ce “Sang de la Terre et du Ciel”, cette entité à part entière qui associe l’inné et l’acquit, le talent et la passion, l’homme et la science, le matériel et l’irrationnel, le plaisir et la mesure (si l’on a soif, on boit autre chose)… s’attachant à respecter à la fois une culture et une éthique.

 

Il ne s’agit donc pas seulement de faire du bon vin, ce que tout le monde peut faire, mais surtout d’élever de vrais vins racés, reconnaissables entre mille, qui sentent ce “fumé” bourguignon, déploient ce “velours” libournais, cette “chair” en Médoc ou à Châteauneuf, cette “minéralité” à Pouilly ou à Meursault, cette fraîcheur en Champagne comme dans nos grands liquoreux.

 

– Il n’y a pas de vin sans éthique. Cela consiste à ne pas se fourvoyer dans des opérations marketing extravagantes, ne pas se laisser prendre à la mode, qui, par définition, ne fait que passer (vite). Et c’est surtout respecter les consommateurs, ceux qui vous font vivre, sans les abreuver de prix surestimés ou de produits “sans âme, ni vertu”. L’éthique, c’est croire en soi, avoir la foi, des valeurs, c’est la fidélité.

 

– On ne peut pas faire un bon vin sans élégance. Elle est innée, inutile de vouloir se l’approprier. Je parle, bien sûr, de celle de l’âme. L’arrogance, la frime, sont des critères qui comptent pour décrypter les uns et les autres, dans toute les régions, du plus grand vin au plus modeste.

 

– Un vrai vin est signé par l’humilité. Et être humble, ce n’est pas de la fausse modestie. On peut être fier, conquérant, et avoir les pieds sur terre, c’est-à-dire ne pas se prendre pour le messie. Et des prophètes ou des gourous, on en voit pas mal dans notre milieu.

 

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Prix d’Honneur

Les références de leur appellation, que je connais généralement depuis longtemps, un bon nombre étant retenus depuis le 1er Guide (ou patiquement), ce qui -en soi- mérite un véritable “coup de chapeau”, tant il est difficile de se maintenir au plus haut niveau, chacun dans sa gamme, naturellement, et dans son style. Ils associent le talent et la passion, sans se faire avoir par les modes… tout ce que l’on aime. Certains et rares vignerons peuvent également y accéder très rapidement lorsque le “coup de cœur” est immédiat.

Pascal Bardoux
Ignace Baron (Baron Fuenté)
Claire, Lise et Aline Baron (Baron Albert)
Céline et Jérome Bourgeois (Jean-Bernard Bourgeois)
Alain Brixon (Brixon-Coquillard)
Famille Collet
Michel Drappier
Nathalie Falmet
Hervé et Florence Gobillard (Pierre Gobillard)
Rémy et Amélie Gratiot
Guy et François Larmandier
Daniel et Marie-Marjorie Laurent (Laurent-Gabriel)
Bernard, Marie-France, Arnaud et Karine Margaine
Sylvère et Cédric Massin (Rémy Massin et Fils)
M. et Mme Jean-Loup Méa (Devavry)
Anthony Pointillard
Michel et Evelyne Rutat (René Rutat)
Antoine et Dominique Tellier-Renaudin (Renaudin)
Jean-Pierre Vazart
Didier et Thierry Vesselle (Maurice Vesselle)

Prix d’Excellence

De grandes valeurs sûres, dans toute la gamme, dans le Guide depuis longtemps ou qui sont de grands coups de cœur des derniers millésimes. Ils sont également garants d’une régularité qualitative exemplaire et d’un attachement réel au terroir. Du grand art encore, chacun possédant son originalité. Pour quelques-uns, s’ils confirment cette excellence, ils atteindront le Prix d’Honneur.

Marie-France, Laureen et Justine Baillette (Baillette-Prudhomme)
Alain Bailly
Francis et Florence Beaudouin-Latrompette
Frédéric Berthelot (Roger Barnier)
Marc Billiard
Famille Brice
Marie-Hélène Chaumont (Michel Littière)
Famille Clergeot (Clergeot Père et Fils)
Élise Dechannes
Famille Dérot (Derot-Delugny)
Nicolas Dubois (François Dubois)
Victor Duntze
Marianne et Laurent Farfelan
Michel Forget et Frédéric Jorez (Forget-Brimont)
Famille Fourrier
Famille Gabiel Pagin
Famille Galichet (Rémy Galichet)
Didier Gallimard
Pierre Goulard
Philippe Guyard (Guyard-Lamoureux)
Famille Hautbois
Famille Jacquinot
Aude et Vincent Jourdan-Lutun (Lutun)
Michel Labbé
Famille Lacuisse
Noël Leblond-Lenoir
François Lecompte
Famille Lemaire
Virginie et Florence Lourdez (Castelger)
Frédéric Maletrez
Pierre Malingre
Franck Malot (Sadi-Malot)
Frédéric Manchin
Olivier et Laëticia Marteaux
Françoise et Michel Mathieu-Princet
Carole Noizet
Franck et Christophe Philippart
Famille Phlipaux
Famille Richardot
Evelyne Roques-Boizel (Boizel)
Alexandre Ruffin
Arnaud Vautrain (Vautrain-Paulet)
Jean-Luc Weber-Tritant (Tritant)

Satisfecits

Les grandes satisfactions de ces derniers millésimes et/ou ceux dont les vins m’ont particulièrement séduits cette année, qui se distinguent vraiment dans les dégustations et dont le talent se confirme. Ils peuvent prétendre au Prix d’Excellence. C’est déjà, en soi, une belle garantie qualitative d’être dans cette catégorie.

Famille Autréau (Autréau-Lasnot)
Benoît Barbier (Barbier-Roze)
Famille Beaugrand
Adeline Bonnet (Camille Marcel)
Famille Bouché
Famille Bouloré (Desmoulins)
Lionel Carreau
Xavier Charbaut (Guy Charbaut)
Valentine Clerc (Charles Legend)
Famille Forest-Marié
Famille Gruet (Paul Laurent)
Famille Guyot
Olivier Horiot
Eric Maître
Thierry et Dominique Massin (Thierry Massin)
Famille Mathelin
Famille Pélissot
Marinette Raclot
Claude Rigollot
Pascal Simart (Simart-Moreau)
Famille Valentin