* PARUTION DU GUIDE DES VINS 2017 : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR CETTE ANNEE, REGION PAR REGION !

ALSACE

Des crus les uns plus typés que les autres… tout ici concorde à une grande convivialité du vin, où chaque vigneron s’emploie à faire ressortir la typicité de son Riesling ici, de son Gewurztraminer là… On élève alors des vins sans concurrence, dans une large gamme où se cotoient des Vendanges Tardives rares, un vin suave, un autre sec, un rouge savoureux ou un Crémant tout en fraîcheur. On comprend alors que la force des terroirs et la main de l’homme sont en osmose. Les millésimes 2014 à 2007 méritent actuellement une commande.

 

Bestheim est toujours la référence des Crémants, et ne cesse de monter en gamme dans les autres appellations.

 

Les autres incontournables sont toujours Schléret (à la retraite, mais qui termine ses vieux millésimes avec des bouteilles qui ont collectionné les récompenses), Hauller, Gresser, Koch, Schaeffer-Woerly, Simon, Frick, Haegi (on les retrouve, à plusieurs reprises dans les Classements avec des cuvées différentes).

 

Les grandes valeurs se confirment : Pettermann, Reinhart, Frey, Hartmann, Brobecker, Huber et Bléger, Iltis, Baumann-Zirgel, Jost, Kamm, Vielweber, Frey-Sohler, Stoeffler, Zoeller…

La cave de Hunawihr est en grande forme.

 

 

 

BORDEAUX

 

MÉDOC

De formidables verticales sur place cette année à Montrose, Pichon-Comtesse, Cantenac-Brown, Maucaillou, etc.

Toujours au sommet : Lascombes, Haut-Marbuzet, Clauzet, où le rapport qualité-prix-plaisir est à un bien haut niveau, par rapport à d’autres crus plus connus (et c’est ce qui compte : vendre cher n’est pas “le” gage de qualité);

En Premiers Grands Vins, toujours à Pauillac, dominent Grand-Puy Lacoste et Batailley, deux très grands Pauillac, très typés, différents, et c’est parfait comme cela, Latour confirmant son staut Hors-Classe, aux côtés de Mouton-Rothschild, formidable.

 

Dans une palette exceptionnelle, toutes appellations du Médoc confondues, les valeurs sûres sont toujours La Galiane, Tronquoy-Lalande, Fourcas-Dupré, Saint-Hilaire, Villegeorge, Fonbadet, Fontesteau, les crus de la famille Lapalu, La Peyre, Cartujac, Doyac, Plantier Rose, Brousteras, Lestage-Darquier, Hourbanon, Souley Sainte-Croix, Saint Ahon, Le Meynieu, Bourdieu, Hourtin-Ducasse, Panigon, David, Pomys, Doyac, Le Meynieu, Coudot, Hennebelle…

 

Parmi les nouveaux, Cissac, Marquis de Terme, Lagrange, Rollan de By, La Mouline, Loustaneuf…

POMEROL

C’est toujours un plaisir de déboucher les vins de cette appellation. Très belles verticales sur place à Caillou, Mazeyres, Petrus, Beauregard…

 

Certan de May et les crus de Janoueix sont incontestablement au sommet, et de nombreux crus restent de belles valeurs sûres à prix doux (Plince, Clos René, Bellegrave, Clos du Pèlerin, Valois, Lafleur du Roy…).

 

Lalande-de-Pomerol est très bien représenté avec Roquebrune, Voselle, Moines, Béchereau, Viaud, Belles-Graves ou Bourseau.

 

SAINT-ÉMILION

On est ici dans la région où se mêlent de vrais terroirs, souvent en coteaux, et d’autres coins où le maïs pourrait y cotoyer la vigne. On a donc accès, soit, à de vrais vins racés, du plus grand au plus abordable, marqués par des sols historiques, et à des vins où les sols ont peu de réelle influence, beaucoup plus “signés” par des vinifications trop sophistiquées qui donnent des vins très concentrés au détriment de la finesse.

 

Le Merlot, prédominant, est pourtant le raisin par excellence de l’élégance et de la souplesse, même s’il est aussi largement capable de s’exprimer dans le temps. Un Saint-Emilion, un vrai, c’est une osmose entre la complexité aromatique et une texture savoureuse, souple mais ferme, dense mais distinguée. De quoi exciter ses papilles, d’autant plus que le 2013 est assez réussi (pas partout, certes, il faut bien que le terroir ait son mot à dire, les vinifications à la mode ne peuvent pas tout résoudre…).

Très belles verticales à La Marzelle, Cantenac, La Tour du Pin Figeac, Fonroque, Cadet Bon…

 

Trotte Vieille est au sommet, et les crus de Capdemourlin, Piganeau, Mauvinon, Rivière, également, ce qui explique leur place dans le Classement (pensez toujours au rapport qualité-prix-plaisir), et je ne suis toujours pas preneur de crus trop chers, sirupeux, que je n’ai pas besoin de vous citer et qui ne sont pas dans mon Guide.

Dans la lignée, les grandes valeurs sûres sont Clos Labarde, Orisse du Casse, Gros Caillou, Franc Lartigue, Guillemin La Gaffelière, Croix Meunier, Clos de Sarpe, Vieux-Pourret, Grâce Dieu Les Menuts, Grâce-Fonrazade…

 

En Satellites, Haut Saint Clair est vraiment au sommet, aux côtés des châteaux Vieux Château des Rochers, Macquin, Grenière, Chêne Vieux, Grand Cormier, Vaisinerie…

Parmi les nouveaux, Yon-Figeac, Pipeau, Guibot, Grand Bert, Jura-Plaisance…

 

 

GRAVES ET PÉSSAC-LÉOGNAN

Il y a d’incontestables vins de très haut niveau, dans une gamme de prix large, mais il y a également des vins décevants, bons certes, mais “dépersonnalisés”. Il est indispensable de s’attacher à la réelle typicité des terroirs et de soutenir les hommes qui restent fidèles à ces sols très spécifiques. Il faut noter que, si les vins rouges sont assez réussis dans la trilogie des 2013, 2012 et 2011, ils sont remarquables en blancs, dans ces mêmes millésimes.

 

Verticale splendide à Chevalier, qui propose une série de millésimes exceptionnels, comme à Lespault-Martillac.

 

Lafargue, Haut-Lagrange, Bouscaut, Grandmaison, Brown, Luchey-Halde ou Pontac-Monplaisir sont à de très beaux niveaux, en blanc comme en rouges…

Parmi les nouveaux, deux beaux coups de cœur, les Châteaux de Léognan et de France.

En Graves, plusieurs crus sortent du lot : Chantegrive, Grand Bos, Vimont, Le Tuquet, Rose Sarron, Mauves, Arricaud, Brondelle, Haut-Calens, Rougemont, Magence, Caillivet… et Toulouze, toujours au sommet des Graves de Vayres.

 

 

CÔTES

Selon les expositions, les sols, la complémentarité des cépages (Merlot souvent prépondérant), on peut passer du très beau au très simple. Les propriétaires talentueux se démarquent donc aisément des autres, sans avoir besoin de manipulations œnologiques, et c’est ainsi depuis des décennies.

 

Les grandes valeurs sûres : Moulin Vieux, Les Graves, Berthenon, Pont Les Moines, Lagarde, La Croix-Davids, Larrat, Fayau, Valentin, Haie, Haut-Maco, les vins des Vignobles Gonfrier…

Parmi les nouveaux, Mayne-Guyon, L’Espérance, Terre Blanque…

 

 

BORDEAUX SUPERIEURS ET BORDEAUX

Comme dans les Côtes, il y a de tout, et Il s’agit de savoir frapper à la bonne porte. On accède alors à des vins typés par des sols très différents (on ne fait pas les mêmes vins à Monségur ou à Frontenac, à Génissac ou à Pondaurat…) et l’on aurait donc tort de croire que les terroirs ne jouent pas leur rôle.

 

Les meilleurs sont Boutillon, Crain, Siron, Bossuet, Fillon, Bernardon, Cornemps, Entre Deux Mondes, Haut-Cruzeau, Aux Graves de la Laurence, Lauduc, Pascaud, Lagrange les Tours, Thuron, Lajarre, Parenchère, Penin, Panchille, Grand Français…

Fontbonne, Masson, Piote ou Belle Garde sont les fers de lance en Bordeaux.

 

 

SAUTERNES ET LIQUOREUX

Ces vins rares, du plus liquoreux au plus fin, dont les prix sont largement justifiés quand on connaît les efforts des propriétaires, méritent alors d’être appréciés tout au long du repas, tant le charme opère.

 

Les grands vins sont toujours magiques : Filhot, La Tour Blanche, Raymond-Lafon, Caillou, Haut-Bergeron, Bastor-Lamontagne, Coutet, Caillou, Malle, Lamothe-Guignard…

Loupiac-Gaudiet et Clos Jean sont à la tête des liquoreux.

 

 

 

BOURGOGNE

C’est “la ” région où le terroir est omniprésent. Qui ne s’est jamais promené sur la route des crus, comprenant la force des sols de mi-pente, notamment, ne peut pas comprendre ce qu’est un terroir digne de ce nom.

 

Aucun autre vin blanc ne peut rivaliser avec ces Crus (Grands Crus ou Premiers) de Puligny-Montrachet, Meursault, ou Chablis, qui dévoilent une minéralité envoûtante, magique et tiennent 15, 20, 30 ans sans décevoir ! Je parle de Chartron, Marey, Robin, Antonin Guyon, Carillon, Tremblay, Jomain, Alain Geoffroy… Toujours à Chablis, Mosnier, Chardonnay, Dampt, Naulin…

 

En rouges, pour lesquels certains dégustateurs idiots n’ont pas encore compris que la couleur ou la concentration n’ont rien à voir avec un réel potentiel de garde (j’ai des bouteilles des années 1970 dans ma cave, superbes), on ne peut qu’exciter ses papilles avec des crus aussi racés mais divers que ceux de Gelin, Monts Luisants, Cacheux, Philippe Leclerc, Esmonin, Chevillon, Bertheau, Esmonin, Fougeray de Beauclair, Philippe Leclerc, Coudray-Bizot, Berthaut, Ampeau, Prieur-Brunet, Vincent Bachelet, Albert Joly, Michel Prunier, ou du Clos Bellefond.

On poursuit avec Delagrange, Denis, Bourée, Bocard, Diconne, Girard, Seguin-Manuel, Gros, Dubreuil-Fontaine, Amiot, Doreau, Coquard-Loison-Fleurot, Domaine de la Poulette… ou, en Pouilly-Fuissé, Paquet, Auvigue, Paquet, Denuziller…

 

Ils sont nombreux à élever de grands vins typés, et, franchement, si l’on compare le rapport qualité-prix-typicité, dans une gamme haute de 40 à 100 e, ils renvoient à un jardin d’enfants un bon nombre de crus bordelais, gavés à outrance par des vinifications sophistiquées et bien trop chers.

 

 

 

BEAUJOLAIS

Les fidèles du Guide savent déjà que cette belle région vallonnée regorge de crus dont la qualité s’associe à des prix très sages.

 

Les sols comptent ici, autant qu’ailleurs, et on le voit bien en débouchant des flacons de Gérard Brisson, Pizay, Cédric Chignard, Michel Tête, Crêt des Garanches, Emeringes, Champagnon, La Combe aux Loups, Cheysson, Granit Doré, Jean-Pierre Mortet, Baron de L’Ecluse, Flache-Sornay, Métrat…

Et le roi Dubœuf est toujours là, incontournable.

Parmi les nouveaux, Frédéric Berne, Madone, Gimarets, Montillets, Garanches…

 

 

 

CHAMPAGNE

C’est la région où l’on est en train de reconquérir les lettres de noblesse de son terroir et le travail accompli par de nombreux vignerons est exceptionnel.

 

Du grand art, que l’on retrouve évidemment dans les Premiers Grands Cru Classés, où se cotoïent de très grandes maisons (qualitativement, j’entends) comme Krug, le premier des premiers, puis Roederer, Gosset, Pol-Roger, Taittinger, Laurent-Perrier, Charles Heidsieck, Ellner, Lombard, Philipponnat, Legras, Bara, Arnould et Thiénot, et des vignerons exemplaires comme Erick de Sousa, qui, en une vingtaine d’années, a fait de son nom une référence. Toujours une seule cave coopérative, Devaux.

 

La hiérarchie des Deuxièmes Grands Vins Classés est à prendre à la lettre : les Premiers des Seconds sont nettement supérieurs aux Cinquièmes…

 

Quatre caves sont au top : Collet, De Castelnau, Beaumont des Crayères et Vincent d’Astrée, et sont à même de sortir des cuvées qui atteignent les sommets. Deux d’entre elles devraient passer en Premiers Grands Vins prochainement.

 

Il y a aussi des propriétaires qui peuvent prétendre atteindre les sommets, selon leurs cuvées, globalement ceux qui sont dans le peloton de tête des Deuxièmes Grands Vins Classés, dans les deux ou trois premiers échelons de cette hiérarchie, donc, élevant des vins les uns plus séduisantes que les autres, garants d’une typicité et d’une grande régularité qualitative, associés à des prix doux.

 

Il s’agit de Jacques Defrance, Michel Turgy, Bourdaire-Gallois, Goutorbe, Jean-Marie Pelletier, De Lozey, Ralle, Coutier, Drappier, J.-B. Bourgeois, Pierre Mignon, Laurent-Gabriel, Perseval-Farge, Edouard Brun, Rutat, Michel Arnould, Maurice Vesselle, Pierre Gobillard, Fleury-Gille, Lequart, Lancelot-Royer, Gimonnet, Simart-Moreau, Charles Mignon, Gatinois, Huot, Thévenet-Delouvin, Etienne Oudart…), un bon nombre exploitant des terroirs situés en Grands (et Premiers) Crus, ceci expliquant bien sûr cela, et prouvant que, ici comme ailleurs, la force du terroir est primordiale, même si l’art de l’assemblage, les stocks et l’élevage feront la différence.

 

On poursuit avec J.-M. Tissier, De Milly, Renaudin, Bardy-Chauffert, Bourgeois-Boulonnais, Margaine, Royer, Leconte, Veuve Olivier, Médot, Lejeune-Dirwang, Brixon, Guy Cadel, Nathalie Falmet, Rollin, Royer, Labbé, Aspasie, Baron-Fuenté, Morize, Verrier, Baron Albert, Hamm, Jeaunaux-Robin, Maletrez, Moussy, Marteaux, Dauphin, Boizel, Bardoux…

 

De beaux coups de cœur parmi les nouveaux : Egrot, Brice, Litière, Berthelot-Piot, Faniel-Filaine, Legrand, Vanzella, Malingre, Moya-Jaury-Guilbaud, Boutillez-Marchand, Ruelle, Rigollot, Girardin, Devillers, Mannoury, Bouché, Gruet, Barbier-Roze, Jacob Robert…

 

 

 

LANGUEDOC-ROUSSILLON

Des Corbières à Saint-Chinian, de Faugères en Minervois, en passant par les Coteaux-du-Languedoc ou les vins de pays… on aime ces producteurs passionnés qui élèvent des vins racés, historiquement marqués par des cépages spécifiques… le tout donnant de vrais beaux vins typés, qui parviennent à un niveau qualitatif réel, en blancs comme en rouges, et c’est tout ce qui compte.

 

Savouré sur place cette année, Daumas-Gassac est toujours hors normes, en rouge, bien sûr, mais aussi avec ce blanc somptueux, où le minéral sait s’allier à un gras spécifique.

 

Les grandes références sont Pépusque, Peyregrandes, Fabas, Grand Caumont, Martinolle-Gasparets, Mas du Novi, Saint-Martin des Champs, Barroubio, Mire-L’Etang, Pépusque, Grand Moulin, Etang des Colombes, Cascades, Herbe Sainte, Clarmon, Familongue, Guizard, Clotte Fontane, Casa Blanca, Bertrand-Bergé, Domaine de la Vieille, Mairan, Spencer La Pujade, Mas Rous…

 

Deux caves coopératives sont au top : celles de Roquebrun et de Cabrières.

 

Parmi les nouveaux, Auris, Saint-Michel-Les-Clauses, Lalis, Marmorières, Deux Ânes, Fontfroide, Mas Paumarhel, Clos des Augustins, Devèze-Monnier, Mas des Caprices, Terre Georges,..

 

 

 

PROVENCE-CORSE

Les meilleurs sont vraiment loin devant les autres, et sont ceux de ces propriétaires qui laissent s’exprimer au mieux les grands cépages de la région (Grenache, Mourvèdre, Cinsault, Rolle, Ugni blanc…).

Dans les trois couleurs, en Bandol, on est au sommet avec La Bastide Blanche, Bunan, Lafran-Veyrolles et Pradeaux, L’Olivette, Terrebrune, Chrétienne et Vannières.

Trians et Fontlade sont les meilleurs Coteaux-Varois, et Camaïssette le meilleur Coteaux d’Aix.

 

Fontcreuse est le meilleur Cassis, et Toasc, le meilleur Bellet.

 

En Côtes-de-Provence, deux rosés sont formidables : Rasque et Jas d’Esclans, suivis par ceux de Maïme, Terre de Mistral, Sumeire, Valcolombe, Pourcieux, Font du Broc, Dragon, Montaud, Berne… La majorité de ces crus élèvent aussi des rouges et blancs savoureux.

Parmi les nouveaux, de bien jolies bouteilles à Thuerry, Pigoudet, Rose des Vents, Mesclances, Saint-jean le Vieux, Fontainebleau, Léoube, Chaberts, Mesclances, Barbebelle…

 

La Corse est vraiment au sommet avec le Domaine de Maestracci, le Domaine Gentile, le Domaine de Torraccia, et celui de Peraldi. Ces quatre-là sont les références de l’ïle de Beauté, avec des vins extrêmement typés, élégants, chaleureux, dans les trois couleurs.

 

 

 

SAVOIE-JURA

En Savoie, la diversité des terrains (mélange de blocs rocheux marno-calcaires émanant du Granier avec les sols en place) laisse s’exprimer au mieux les cépages propres à la région : la Jacquère, l’Altesse ou la Mondeuse, qui apportent une spécificité rare et réelle à ces vins, digestes, tout en fraîcheur, qui s’associent remarquablement à la cuisine régionale, comme ceux, non loin, du Jura viticole.

 

Le Classement des meilleurs : Mollex, Million-Rousseau, Lambert, Fortin, Peillot, suivis de Lambert, Meunier, en Savoie, et Dorbon et Badoz, pour le Jura, se trouve avec celui des Beaujolais.

 

 

 

SUD-OUEST

Lorsque l’on est un vigneron qui sait mettre en avant son terroir et la puissance de ses grands cépages historiques régionaux, on élève alors, de Buzet à Jurançon, de Gaillac à Cahors, de Bergerac à Madiran… des vins typés qui entrent dans la “cour des grands”.

On le voit bien en savourant les bouteilles de Barréjat, Nozières, Pichard, Lamouroux, Lavaur, Péroudier, Paillas, La Caminade, Labarthe, Vieux Touron, Gautoul, Bourguet, Paradis, Croze de Pys, Bovila, Émmeillé, Pouypardin, qui sont à la tête de leur appellation respective.

La Cave de Buzet est la meilleure de toute la région, avec une gamme importante qui sait décliner toute les facettes du Buzet.

 

 

 

VAL DE LOIRE

Grandes et belles dégustations organisées en Avril, l’une dans le Pays Nivernais (Sancerre, Pouilly-Fumé, Menetou-Salon, Quincy, Reuilly), l’autre à Saumur (pour les régions d’Anjou-Saumur, Touraine et Pays Nantais).

 

La région est garante d’une typicité hors normes, grâce à ses grands cépages spécifiques (Chenin, Sauvignon, Cabernet franc…) qui s’expriment pleinement dans ces terroirs de silex, de tuffeau, de craie marneuse, de marnes kimméridgiennes…, sont parfaitement “chouchoutés” par ces vignerons passionnés et passionnants, qui s’attachent à conserver une authenticité rare.

 

Du rouge le plus gouleyant à celui qui demande de la patience, des blancs secs aux moelleux, des demi-secs aux rosés ou aux Crémants… la palette est grande.

 

Sancerre et Pouilly-Fumé sont les territoires, où, avec la Bourgogne et l’Alsace (chacun ayant sa spécificié, naturellement), on entre dans la catégorie des vins blancs exceptionnels chez Natter, Sarry, Gitton, Chevreau, Reverdy, Dezat, Roger, Champeau, Blanchet, Barillot, Landrat-Guyollot, Pabiot, Bernard Petit, Guy Baudin…

 

En Quincy, Trotereau et Commanderie, ou Malbète en Reuilly sont toujours à la tête de leur appellation, comme Chaillot, à Châteaumeillant.

La Cave de Pouilly-sur-Loire est la référence dans la région.

 

Le meilleur Saint-Nicolas-de-Bourgueil se trouve chez Drussé, les meilleurs vins de Saumur-Champigny se savourent au Château de Targé, au Clos Maurice, chez Dézé ou Gouron.

 

En Chinon, on est au sommet avec Bouchardière, Couly-Dutheil, Bouquerries, Noiré, et, en Touraine, Chaise, Mandard, Charbonnier et, Montigny.

 

En Anjou, on ne peut éviter Gauterie et Gonorderie, comme, à Saumur, Vieux Pressoir, Beauregard et Rocheville.

Les liquoreux sont toujours exceptionnels chez La Varière, Aubert, Rochettes, Dansault Hauts Perrays et Godineau.

 

En Muscadet, toujours deux ténors : Morilleau et Poiron-Dabin, suivis de Tourlaudière, Coing de Saint-Fiacre, Espérance, Cognettes, Bideau-Giraud, Durandière, Topaze, Hautes Noëlles, Elget, Plessis-Glain.

 

Parmi les nouveaux, des bouteilles superbes chez Pierre Martin, Chasseignes, Thirot-Fournier, en Pays Nivernais, suivis de Fouassier, Fournier, Millet, Cottat, Clé du Récit, puis, en Anjou, chez Alain Château, Passavant, Legrand…

 

 

 

VALLÉE DU RHÔNE

Une grande dégustation conviviale organisée à Châteauneuf-du-Pape, en Octobre, où le top de la Vallée du Rhône était présent, de Condrieu à Gigondas, de Vacqueyras à Saint-Joseph, de de Beaumes-de-Venise à Vinsobres, de Côte-Rôtie à Cairanne…

Le Classement parle de lui-même, et c’est la grande régularité qualitative, qui prime, ici comme ailleurs, avec des vins racés, chaleureux, dont le rapport qualité-prix-plaisir est toujours exceptionnel.

 

On s’en assure, à Châteauneuf-du-Pape, à Mont-Redon, Fortia, Méreuille, Serguier, Tour-Saint-Michel, Beauchêne, 3 Cellier, Jacumin, et chez les Mathieu.

 

En Côte-Rôtie, le Domaine des Rosiers, et celui des Levet.

 

Redortier est toujours au sommet à Beaumes de-Venise, avec Beauvalcinte, Arnoux élève des vins superbes à Vacqueyras, Alary est à la tête de l’appellation Cairanne, avec Gayère, Deurre, à celle de Vinsobres, Lauribert, à celle de Visan, et, en Côtes-du-Rhône-Villages, les incontournables sont le Domaine de l’Amauve, Saint-Estève, Croix Blanche, Magalanne et Valériane, quand le Moulin du Pourpré reste le fer de lance des Côtes-du-Rhône.

 

On poursuit avec un bon nombre de vignerons talentueux que l’on retrouve, toutes appellations confondues, à Montine, Moulin, Tara, Canorgue, Jaboulet, Or et de Gueules, Gravennes, Bizard, Amadieu, Trois Colombes Les Rameaux, Charbonnière, Camarette, Carabiniers, Clavel, Châteauvieux, Clos des Cazaux, Farge, Faure, Flacher, Enchanteurs, Fontvert…

 

Parmi les nouveaux, de superbes Châteauneuf-du-Pape chez Gradassi, Solitude, Haut Terres Blanches, Sabon de Rocheville, Bois de Boursan, d’autres vins remarquables chez Christophe Pichon, Grangier, Rouchier, Verrerie, Masquin, Peyre, Joncier, Aureto, Abbé Dîne, Collines, Croix des Pins, Fontenille…

 

On a de quoi exciter ses papilles !

 

Merci de votre fidélité.

 

Patrick DUSSERT-GERBER