Château BALESTARD La TONNELLE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Émilion “En 2016, la récolte a été très généreuse et très qualitative, nous dit Thierry Capdemourlin. La maturité était à son apogée, les raisins très beaux. Le vin est fruité, les couleurs sont très prononcées, beaucoup de richesse, vin très suave, tanins très ronds et très profonds. Le 2016 est un millésime à garder, je n’ai jamais vu cela, un millésime fabuleux !
Nous avons aussi repoussé la date des vendanges pour le 2015, afin d’obtenir une maturité optimale, l’état sanitaire était parfait. Nous avons commencé la récolte des Merlots vers le 13 octobre et le 22 octobre pour les Cabernets, un millésime un peu plus généreux en quantité (45hl/ha). Le 2015 est un vin d’une grande complexité aromatique avec des couleurs très soutenues, une richesse en bouche, des notes savoureuses de fruits noirs, un vin racé, dense, avec du gras, belle onctuosité, finale très longue, beau potentiel de garde. Concernant le 2014, nous avons vendangé vers la mi-octobre. Dans l’ensemble de nos propriétés les robes sont homogènes, le vin est généreux, vineux, ample, notes de cerise noire et truffe, bouche superbe, dense et racée, des tanins remarquablement enrobés par un boisé délicat. Finale longue et persistante, un superbe vin de garde. Pour le Château Cap de Mourlin, la robe est grenat intense, notes de fruits noirs, attaque franche et fraîche, belle concentration, tanins serrés, gras et onctueux, un très grand vin de terroir. Château Petit Faurie de Soutard séduit par ces notes de réglisse, la bouche est franche bien équilibrée, belle texture, tanins frais et soyeux. Château Roudier, Montagne Saint-Emilion : joli nezfruité, arômes de fruits rouges, bouche ample, puissante, tanins assez soyeux, un millésime qui mérite quelques années de bouteilles pour être apprécié pleinement. Nous cherchons à obtenir cette complexité aromatique en vendangeant tardivement et en faisant de petits rendements de 35hl/ha. Nous avons prolongé l’élevage en barriques de 15 à 18 mois.” Beau Saint-Émilion GCC Château Balestard La Tonnelle 2014, riche en couleur, au nez de cassis et de poivre, ample en bouche grâce à des taninssoyeux et puissants à la fois, tout en finesse mais corsé. Le 2013, de robe grenat foncé, au bouquet développé avec des nuances fruitées et giboyeuses, aux tanins harmonieux, tout en bouche, fin et corsé à la fois, un vin charmeur. Excellent 2012, de base tannique ample et très équilibrée, dense, de robe soutenue, charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, la prune et le fumé au palais. Le 2011 est un vin complet, aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, avec des tanins riches. Le Saint-Émilion GCC Château Capdemourlin 2014, 14 ha de vignes, mêlant concentration d’arômes et ampleur, a des notes de cerise noire macérée, de cuir et d’humus, une bouche savoureuse et dense, de garde, naturellement. Joli 2013, de couleur pourpre, au nez confit, aux tanins très harmonieux, est un joli vin, avec des senteurs de cassis et de cuir, d’une grande souplesse au palais. Le Saint-Émilion GCC Petit Faurie de Soutard 2014, issu de 8 ha de vignes, parfumé (cassis, myrtille), est corsé comme il le faut, avec des tanins mûrs et des parfums subtils dominés par le cassis, la violette et la cannelle, de belle structure, de robe brillante, très équilibré, souple et charnu à la fois. Le 2013 est classique, ample, de bouche fondue. Savoureux 2012, qui réunit puissance et distinction, un vin gras, corsé, intense au nez comme au palais avec de petites nuances de cerise noire et de truffe. |
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Château BELLISLE MONDOTTE(SAINT-ÉMILION) Propriété familaile, 3e génération. Quelque 25,6 ha pour le Château Grand-Pey-Lescours, sur sol graveleux et sableux, âge moyen du vignoble de 25 ans, et 4,54 ha pour le Château Bellisle Mondotte, sur sol argilo-calcaire, avec une moyenne d’âge de la vignes de 30 ans. En Bio depuis le millésime 2014.
Françoise Escure nous indique que, outre les millésimes récents, sont mis sur le marché les 2006, 2007, 2008, 2009, 2010. “Le 2016 est superbe, bouqueté, tannique, équilibré, de garde, concentré, mais la quantité ne suit pas”. Projet d’un nouveau chai de stockage. Le Saint-Émilion GC Château Grand-Pey-Lescours 2012, tannique mais tout en délicatesse, parfumé (cassis, cannelle, poivre), charnu, est de belle charpente. Le Saint- Émilion GC cuvée Prestige Château Grand- Pey-Lescours 2010 est un beau vin charnu, épicé, de bouche soyeuse, riche et corsé, concentré, aux tanins fermes et ronds à la fois, avec une jolie finale légèrement poivrée, de très bonne évolution. |
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- Accords vins proposés :
- Agneau du Bosphore
- Brochettes à la sauce cacahuète
- Entrecôte bordelaise
- Filet de bœuf à la salardaise
- Filet de bœuf stroganof
- Goulache à la Hongroise
- Lapin à l’orange
- Lièvre en terrine
- Lièvre en crépinettes
- Perdreaux farcis
- Poires au vin
- Rôti de veau en papillote
- Rouy
- Veau Orloff
- Filet de boeuf en gelée à la mousse de foie gras
- Rôti de boeuf au vinaigre, gratin de courgettes
- Jambon de prague poché et caramélisé
- Poulet aux amandes
- Poulet farci
- Poulet sauté à la forestière
- Poularde truffée aux légumes
- Rosbif en croûte
- Poulet en brique
- Chapon en camail violet
- Chapon farci
- Mousse de foies de volailles
- Demoiselles en hochepot
- Ballotine de canard
- Lapin en cocotte aux boulettes
- Chaud-froid de cailles
- Filet de boeuf rôti gastronome
- Fricassée de cèpes et ris d’agneau
- Oeufs brouillés aux champignons des bois
- Tournedos aux cèpes
- Terrine de ris de veau aux girolles
- Côtes de veau grand-mère
- Tartelettes aux fraises des bois
- Pigeon en compote de cèpes
- Gigue de chevreuil en demi-glace
- Chapon braisé au vin rouge et gratin de céléri
- Foie gras aux figues en feuille de brick
- Selle d’agneau en persillé de truffe
- Mignon de veau à l’embeurrée de chou
- Filets de pintadeaux au parfum de framboise
- Cotelettes d’agneau aux aubergines frites
- Cèpes à la béarnaise
- Rôti de veau farci aux truffes
- Rognons de veau à la moelle
- Noisettes d’agneau aux flans de légumes
- Boeuf bourguignon
- Filet de veau en croûte de cèpes
- Boeuf à l’aigre-doux
- Tournedos de boeuf sauté, fond d’artichaut aux morilles
- Gigue de chevreuil
- Feuilletés de cèpes au foie gras
- Cailles farcies aux raisins et foie gras
- Filet de boeuf à la truffe et fleur de sel
- Carpaccio à la truffe et au parmesan
- Pot-au-feu de foie gras
- Epaule d’agneau
- Ragoût de boeuf
Château TROTTE VIEILLE(SAINT-ÉMILION) Au sommet, naturellement. On fait remonter l’origine de son nom à une vieille dame qui habitait cette maison il y a plusieurs centaines d’années. La légende veut qu’à proximité du château, au croisement de ses routes se trouvait un arrêt de diligence, et chaque fois qu’un attelage s’arrêtait, la vieille dame descendait en trottinant pour aller aux nouvelles d’où le nom Trotte Vieille. Le Second Vin fût créé en 2002, sous le nom de La Vieille Dame de Trotte Vieille. Un vieux parchemin en Gascon datant du XVe siècle atteste déjà de l’utilisation de ce nom. Fait exceptionnel, il existe encore une pièce de vigne datant d’avant le phylloxéra.
Formidable Saint-Émilion 1er GCC 2012, 45% Cabernet franc, 50% Merlot et 5% Cabernet-Sauvignon, volumineux, un vin riche et structuré, au nez épicé dominé par des senteurs de framboise, de poivre, de musc, alliant une charpente réelle à une belle rondeur en bouche, aux tanins très équilibrés, très typé, classique de ce millésime séduisant. Très beau 2011, avec une belle matière, un vin qui allie charpente et finesse, avec des senteurs de cuir et d’épices, aux tanins savoureux, où dominent les fruits mûrs et les sous-bois au palais, de bouche flatteuse et riche à la fois. |
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Château CADET-BON(SAINT-ÉMILION) “Nous entamons une conversion en Bio, nous explique Guy Richard, nous étions déjà en culture raisonnée, cela fait longtemps que nous n’employions plus du tout de désherbant, nous travaillons les sols en les labourant.
Le 2016 est encore à l’élevage, ce sera un excellent millésime, nous avions de très belles maturités, le vin est très homogène avec un très bel équilibre, de bons pH. Le 2015 est un très joli millésime qui se déguste déjà très bien, nous le mettons en bouteilles début mai. Jolie couleur très rouge bien soutenue, puissants arômes de fruits rouges et de cassis, beaucoup de matière, de charnu, le boisé est très fondu, un millésime de garde, une grande réussite. Dégusté sur place, ce Saint-Émilion GCC 2015, un vin de couleur grenat intense, complexe au nez comme en bouche, distingué, aux connotations de cerise confite et d’humus, qui possède des tanins amples et denses. Le 2014 est remarquable, marqué par des notes d’épices à dominante de fruits rouges mûrs et de violette, un vin de bouche pleine et riche, de très bonne évolution. “Château Cadet-Bon 2014 est composé de 70% de Merlot et 30% de Cabernet franc. Il a bénéficié d’un élevage d’un tiers de barriques neuves. C’est un vin qui s’illustre par un bon équilibre, beaucoup de finesse et d’élégance. L’état sanitaire était bon ce qui nous a permis de terminer les vendanges fin octobre et de profiter de la très belle arrière-saison, les raisins étaient bien mûrs.” Le 2013, de belle robe pourpre, avec des arômes de griotte, de prune et d’humus, un vin savoureux, de bouche ample, est tout en souplesse. Remarquable 2012, au nez où dominent le cassis bien mûr et les sous-bois, alliant concentration aromatique, ampleur des tanins et distinction. Goûtez la cuvée privée 2014 pour François Louis Vuitton, un vin structuré, ample, avec des tanins riches et qui se fondent bien, des arômes de fruits bien mûrs (cassis, prune…), d’une belle persistance. Le Just’un Bon 2016, issu de jeunes vignes, est un vin tendre et gourmand, qui sent bon les fruits rouges frais. |
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Château CANTENAC(SAINT-ÉMILION) “Nous avons reçu un Best Of du Tourisme décerné par la Chambre d’Agriculture avec le coup de cœur du Jury pour notre action d’œnotourisme, nous raconte Johan Roskam. C’est mon épouse Adrienne Jenifer qui anime cette activité au Château Cantenac depuis 3 ans. Nous avons aussi reçu le prix Trip Advisor 2016-2017. Nous reconduisons notre participation aux Grandes Heures de Saint-Émilion la première semaine de décembre, un concert organisé dans des propriétés, une manifestation de prestige qui rencontre un franc succès. Les portes ouvertes au Château Cantenac se déroulent cette année le premier week-end de mai, à cette occasion, nous accueillons toujours un artiste qui expose ses œuvres.
Pour les vins, nous n’utilisons plus du tout de désherbant entre les rangs, pratiquons les labours, les plantations à 6600 pieds par hectare pour une meilleure concurrence…, cela entraîne plus de travail car il y a plus de pieds, les rendements sont mieux maîtrisés, et tous ces efforts font partie logiquement de notre démarche qualitative. millésime 2016 : l’été s’est avéré très sec, chaud, et les jeunes vignes sur graves commençaient à manquer d’eau à la fin août. La petite pluie de mi-septembre a permis aux vignes de poursuivre leur maturation et de classer cette récolte comme excellente. Les vendanges ont débuté fin septembre par nos jeunes vignes puis se sont prolongées en octobre.” Dégusté sur place, ce Saint-Émilion GC 2015, terroir de sable sur graves et argile bleue, 75% Merlot et 25% Cabernets. Robe profonde et dense, reflets violine, belles larmes. Nez expressif, élégant, fait de fruits bien mûrs sur fond de chêne toasté, crayeux, épices douces. L’attaque est ample, la bouche pleine dotée d’une charpente pleine, intense en fruits mûrs sombres, rafraichissante. Un ensemble harmonieux et puissant dans la lignée des grands vins de garde. “Le millésime 2015 a démarré avec de bonnes réserves hydriques, précise Frans Roskam. Le mois d’avril, ensoleillé et particulièrement chaud nous a offert un débourrement rapide et régulier. Les belles journées de fin mai et début juin ont permis une floraison rapide et homogène de tous les cépages. Le maintien de ce beau temps exceptionnel a permis l’installation de bonnes contraintes dès le début du mois de juillet, à un stade très bénéfique pour la synthèse des précurseurs de polyphénols. La véraison a évolué de façon régulière, rapide et homogène. Après un mois d’août alternant périodes ensoleillées et quelques averses orageuses, la phase de maturation s’est poursuivie sur septembre sous des conditions plutôt sèches et douces permettant de conserver une belle fraîcheur aromatique et concentration des raisins. Les vendanges ont été sereines tant pour la récolte que pour le potentiel de cette excellente année. Un grand millésime. ” Le 2014 est de belle Robe d’un grenat profond, aux arômes de fruits rouges avec des notes fumées et réglissées, où élégance, équilibre des tanins et persistance sont en harmonie. La Sélection Madame 2014, de Robe rubis assez profonde, brillante, a un Nez net, élégant et nuancé de fruits rouges mûrs (fraise, framboise, cerise), de la mûre, réglisse, du toasté moka, notes encens. L’entrée en bouche est tendre, parfums de fruits mûrs et réglissée, avec de la matière soyeuse qui affiche une certaine structure sur une finale séduisante. Il y a aussi l’excellent Haut-Médoc Cru Bourgeois Château La Lauzette 2014, 60% Cabernet Sauvignon, 37% Merlot et 3% Cabernet franc, élevage 12 mois en barriques dont 1/3 de bois neuf, au Nez de petits fruits cuits, est un vin qui allie puissance et souplesse, de Robe grenat soutenu, très aromatique en bouche. |
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Château CORBIN MICHOTTE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint Emilion Au sommet, tant ce cru associe élégance et typicité.
“Le 2016 est un très joli millésime après un départ de saison problématique, nous explique Hubert Boidron, il se révèle très prometteur, il est encore à l’élevage. Le 2015 est un très grand vin de très belle couleur, les tanins sont fondus, nous avons un peu poussé l’extraction mais pas trop, un vin déjà agréable dans sa jeunesse, aromatique, sur le fruit. Nous développons l’œnotourisme sur notre autre propriété Château Calon à Montagne Saint-Émilion, nous réhabilitons des moulins à vent, qui se visitent.” Belle verticale cette année : vous allez aimer ce Saint-Émilion GC 2014, de belle robe pourpre, complexe au nez comme en bouche (griotte, épices, poivre), classique, typé comme nous les aimons, aux tanins fermes et fondus à la fois. Le 2013 est particulièrement harmonieux, très élégant, au bouquet dominé par l’humus et les petits fruits rouges frais, de bouche ample, très classique. Beau 2012, avec ce nez de griotte surmûrie, est complexe, aux tanins bien équilibrés, d’une richesse réelle et persistante, avec des notes de prune cuite, finement poivré. Formidable GCC 2009, un grand vin marqué par l’élégance, très typé, au nez d’humus et d’épices, associant richesse et finesse en bouche, coloré et charnu, aux tanins puissants et souples à la fois, qui commence à se goûter remarquablement actuellement, à prévoir, par exemple, sur un carré d’agneau persillade ou des magrets de canard aux cèpes. Le 2008 est très typé, très spécifique de ce grand millésime classique bordelais, de couleur pourpre intense, aux tanins savoureux, très parfumé, associant gras et intensité, un vin généreux, avec cette bouche séduisante dominée par les fruits à noyau et la cannelle. Le 2007 est de bouche corsée, de belle matière, aux connotations de cerise, de sous-bois et d’épices, aux tanins très étoffés, un vin velouté où l’élégance s’exprime à plein, vraiment remarquable aujourd’hui. |
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Château La CROIX MEUNIER(SAINT-ÉMILION) Cette propriété familiale, exploitée par la Scea Meunier et Fils depuis 1988, appartient aujourd’hui au Gfa Meunier. C’est la 5e génération qui dirige le domaine. Les premières parcelles de ce petit vignoble ont été acquises vers 1840, et sont situées sur des sables anciens à l’ouest du village de Saint-Émilion, à proximité du Château Figeac et du Château Cheval Blanc. Les vendanges se font manuellement, après avoir déterminé la date de récolte par analyses et dégustation des baies. Les raisins sont transportés au cuvier dans des bastes, puis sont égrappés, triés et foulés pour être ensuite acheminés dans des petites cuves pour la fermentation.
“Le 2016 est charpenté, fruité, riche en couleur, flatteur, nous dit Sandrine Meunier, il a des tanins souples et des degrés élevés (13,5°), bénéficie d’une superbe qualité et d’une belle quantité. Ce sera un vin de garde, nettement supérieur au 2015. Une nouvelle cuvée, actuellement élevée en fûts de bois neuf, devrait apparaître fin 2017. Le travail de la vigne exige, de remplacer, chaque année, les anciens plants par des nouveaux.” Ventes en 2017 : les 2014 et 2015. On se fait vraiment plaisir avec ce Château La Croix Meunier cuvée Georges Meunier 2014, à la robe profonde, aux arômes d’épices, de cuir et de myrtille, d’une belle complexité, qui développe des tanins gras et harmonieux, et des notes fondues en finale, aux nuances de réglisse et de mûre. “En 2014, nous avons fait une belle vendange saine, sur trois jours, poursuit Sandrine Meunier, qui, au final, nous donne un vin très complexe, avec de la matière, une belle couleur, sur le fruit (fruits rouges, cassis) comme nous savons le faire au Château. Sa belle acidité me permet de dire que se sera un millésime de garde.” Le 2012 est tout en arômes, gras, au nez intense et complexe, corsé et charpenté, avec des arômes de framboise et de mûre, de très bonne garde. Le 2011, avec cette touche de fumé caractéristique, ample et très équilibré, où se retrouve une belle subtilité d’arômes dominée par la griotte et la mûre, d’une grande harmonie en bouche, est savoureux, tout en finesse. Le 2010, de couleur soutenue, aux notes de cassis mûr, d’épices et de fumé, très bien élevé, riche et savoureux, est bien marqué par son terroir, de garde, naturellement. |
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Château CROQUE MICHOTTE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint Emilion Au sommet. Le vin est racé et distingué, très représentatif de ce que doit être un vrai grand vin de Saint-Émilion, collectionne les récompenses, et c’est mérité.
Vous allez le constater par vous-même en débouchant ce Saint-Émilion GC 2012, de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, de très belle évolution. Le 2011, tout en finesse, se caractérise par une charpente solide et des nuances de fruits cuits, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, la mûre et les sous-bois, à savourer aussi bien sur un civet de lapin qu’avec des ris de veau sur canapé. Le 2010 est superbe, de base tannique importante et très équilibrée, aux arômes de fruits rouges cuits, de truffe, d’épices et de sous-bois, un vin ample, d’un remarquable équilibre en bouche, avec beaucoup de matière. Le 2009 n’a rien à lui envier, très typé, aux tanins très soyeux mais fermes également, au nez complexe (fraise des bois, cuir), d’une belle intensité en finale, un vin riche en couleur, classique, alliant finesse et charpente, ample et persistant en bouche, certainement l’une des plus belles réussites de l’appellation dans ce millésime. |
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Château DARIUS(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Laurent-des-Combes Un vignoble de 6 ha 60 sur sols argilo-calcaires. Agriculture raisonnée.
Excellent Saint-Émilion GC Darius 2012, 60% Merlot, 40% Cabernet franc, riche en couleur, tout en nuances aromatiques en bouche, où se mêlent la griotte et l’humus, ample et fondu, aux tanins savoureux, un vin qui mêle finesse et structure. Le 2011, charpenté et équilibré, parfumé (griotte, humus…), un vin intense au nez, plein en bouche, velouté, bien classique du millésime, d’un beau rouge profond. Le 2010, de belle attaque ronde et charnue, généreux et persistant, aux arômes prononcés de fruits rouges, est un vin suave et harmonieux, séduisant, d’un beau volume en bouche souligné par des tanins fins. |
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Château LE DESTRIER(SAINT-ÉMILION) Dans la famille depuis plus de quatre générations. “En fonction du degré optimal de maturation, la cueillette est élaborée fin septembre début octobre, parcelle par parcelle. La vendange est triée manuellement avant d’être mise en cuves thermorégulées pour les vinifications. Le vin est entonné dans des fûts de chêne durant 12 mois pour son élaboration et son vieillissement.”
Beau Saint-Émilion Château Le Destrier cuvée Prestige 2014, 100% Merlot noir issu de vignes de 60 ans sur sol argilo-siliceux (12 mois en barriques neuves à 50%), de bouche profonde, de robe rouge sombre, aux notes de prune et de cuir, avec des nuances épicées, un vin complexe, harmonieux, alliant une bonne base tannique à une finesse persistante. Le 2012 est de couleur grenat, aux tanins savoureux, très bien élevé, tout en nuances aromatiques, avec des notes de cerise confite et de poivre. Le Premium Château Le Destrier Saint-Émilion GC 2014, velouté, aux arômes puissants de fruits noirs et de sous-bois, est un vin ample et très chaleureux. Goûtez le Bordeaux rouge Les Chênes 2014, vieilli en fûts, aux tanins savoureux, avec des notes de griotte et d’épices. |
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Château FONROQUE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Émilion Au sommet. Le Château est le berceau saint-émilionnais de la famille Moueix, acquis en 1931 par Jean et Adèle, arrières grands-parents d’Alain Moueix, exploitant de cette jolie propriété viticole. En 1979, la gestion du domaine est confiée aux Établissements Jean-Pierre Moueix. L’entretien du vignoble se fait alors sur la base d’un programme de replantation régulier assorti de drainages. Au cuvier, l’introduction d’une gestion méticuleuse des fûts ainsi que la rigueur des assemblages constituent des apports qualitatifs importants. Alain Moueix se voit confier la gestion de la propriété familiale en 2001. En 2005, l’ensemble du vignoble passe à la biodynamie. Vignoble de 17,6 ha sur plateau calcaire et côte argilo-calcaire, 85% Merlot et 15% Cabernet Sauvignon.
“La biodynamie est un état d’esprit qui cherche à respecter le vivant, explique Alain Moueix. Celle-ci fait prendre conscience du potentiel de son vignoble et permet de mieux l’exprimer. Ainsi, elle aide l’homme à s’effacer devant son terroir, ce qui est une belle récompense. Elle est exigeante, mais elle donne beaucoup.” Dégusté sur place, ce Saint-Émilion GCC 2015, de robe grenat brillante, au nez complexe avec des arômes de fruits rouges (cerise), en bouche, une attaque franche avec un bel équilibre entre l’acidité et le boisé, on retrouve bien les fruits rouges du bouquet. Le 2014, Merlot très majoritaire, 85%, et Cabernet franc, avec 30 à 35% de barriques neuves, est un vin puissant, solide, structuré, corsé, au nez de petits fruits rouges mûrs et de cuir, avec des tanins riches et veloutés à la fois. Le 2013 est excellent, marqué par son terroir argilo-calcaire, finement bouqueté, avec cette bouche tendue, ample, où se décèlent des connotations de griotte, de fraise et d’épices aux papilles. Le 2012 est gourmand, de couleur rouge sombre, fin, avec des arômes de cerise et de chocolat, une note réglissée, d’une finale persistante, très distingué, avec un joli potentiel d’évolution. Le 2011 est plus souple, de couleur rubis soutenu, corsé au nez comme en bouche, avec ses notes de fraise des bois surmûrie, tout en complexité aromatique, aux tanins ronds mais présents, parfait aujourd’hui sur un poulet aux amandes ou des côtes de veau grand-mère. Très beau 2010, tout en couleur et en matière, au nez riche de framboise mûre, dense et gras, d’une jolie concentration, de belle garde. Dans la lignée, le 2009, d’une texture très généreuse, est un grand vin dense, complexe, aux nuances de kirsch. |
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Château FRANC LARTIGUE(SAINT-ÉMILION) La Scea des Vignobles Marcel Petit, fut créée en 1986 par Marcel Petit avec l’acquisition du Château Pillebois en Castillon Côtes de Bordeaux. Dès 1988, la société s’est enrichie avec les Châteaux Franc Lartigue et Grande Rouchonne (Saint-Émilion), puis, en 1997, la gestion des vignobles est confiée à Élisabeth et Jean-Pierre Toxé, respectivement fille et gendre de Marcel Petit. Le terroir est constitué de sable et de graves, les sols sont travaillés un rang sur deux, les autres rangs étant engazonnés. Toutes les fertilisations sont faites avec des fumures organiques naturelles à faible teneur azotée mais riches en humus. Domaine en démarche qualitative tout en respectant l’environnement (certification HVE 3 – ISO 1401).
Pour Jean-Pierre Toxé, “le 2016 a une belle maturité, volumes satisfaisants, un vin charpenté, des degrés élevés (13-14°), gros potentiel, notamment sur Saint-Émilion.” Ventes en 2017 : Saint-Émilion 2014 puis, en mai, les 2015, Côtes de Castillon 2014, et en Septembre 2015, Tradition fût de bois 2015. Sortie de “L’Embellie 2015” (Merlot) en Septembre. Vous allez apprécier ce Saint-Émilion GC 2014, issu de vignes de 42 ans, assemblage de 70% de Merlot et parts égales de Cabernets Franc et Sauvignon, vieilli 12 mois en barriques dont 1/3 de fûts neufs, d’une robe rouge cerise limpide, développe un nez de griotte mais aussi des arômes de cassis et de pivoine et une bouche fraîche aux tanins fondus, un vin qui demande une cuisine riche, comme, par exemple, un pigeon en compote de cèpes ou un mignon de veau orloff gratiné. Très joli 2013, parfumé et fin, tout en bouche, à dominante de rondeur, tout en nuances aromatiques (cerise noire, cannelle), tout en séduction. Excellent 2012, alliant puissance et distinction, charnu, où dominent la prune et l’humus, avec des nuances de fruits rouges cuits, de bouche riche, aux tanins équilibrés. Le 2011, savoureux, de belle robe pourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, d’une grande harmonie, très parfumé, séveux, généreux et persistant aux papilles, à déboucher sur une côte de veau panée à la milanaise ou un pigeon aux légumes, par exemple. Le Castillon Côtes de Bordeaux Vieilles vignes Château Pillebois 2014, 95% Merlot et 5% Cabernet-Sauvignon, riche en bouquet comme en matière, charnu, qui mêle couleur et structure, avec ces notes de cerise et d’humus. |
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Château La GRACE FONRAZADE(SAINT-ÉMILION) “Le Château connaît une deuxième vie depuis 2013, nous raconte François-Thomas Bon. Nous avons acheté la maison principale fin 2010, et après une longue réflexion, la décision de refaire la totalité des bâtiments a été prise en 2013. Les nouveaux chais ultra-modernes répondent au niveau d’exigence qualitative et technique que nous souhaitons. Les parcelles sont plantées sur 3 profils distincts : les sols marquées par la grave fine, les parcelles sur argilo-calcaire et enfin les sols sablo-argileux très riches en minerai de fer. Nous avons fait le choix d’être en agriculture bio, dans le respect des sols et de la nature (les Saint-Émilion sont AB dès le millésime 2013, les Bordeaux, à partir du millésime 2016). La propriété compte 5 ha en Saint-Émilion Grand Cru et 6 en Bordeaux ou Castillon Côtes de Bordeaux, ainsi que les parcelles de blanc car les vignes se trouvent sur la commune de Gardegan-et-Tourtirac.”
Bénédicte Bon propose en Saint-Émilion les 2013, 2014, et fin 2017, les 2015; en Bordeaux Supérieur les 2013, 2014 et les 2015 au printemps, en blancs, les 2014 puis les 2015 en Juin. “Le 2016, nous dit-elle, rejoint la série des 2009 et 2010, a bénéficié d’une année gorgée de soleil, il est fruité, coloré, tannique, de garde, et, en plus, la quantité est présente !” Beau Saint-Émilion Grand Cru Château La Grâce Fonrazade 2014, alliant une finesse tannique à une structure en bouche persistante, d’une très jolie finale avec des notes de fumé et de fraise des bois surmûrie, de belle garde. Le 2013, 75% Merlot noir, 15% Cabernet Sauvignon et 10% Cabernet franc, de couleur grenat, aux tanins savoureux, est très bien élevé, tout en nuances aromatiques, avec des notes de cerise confite et de poivre, de belle amplitude au palais, où s’esquissent des nuances de grillé et de réglisse, d’une grande persistance. Le 2012, d’une belle concentration d’arômes (cassis, épices…), ample, de belle charpente, de couleur pourpre, très bien élevé, de bonne garde, naturellement. Le Saint-Émilion Grand Cru Persevero du Château La Grâce Fonrazade 2014, 100% Merlot noir, alliant fermeté et rondeur, aux tanins riches, de robe intense, au nez persistant avec des nuances de fruits à noyau et une pointe d’épices douces, est très équilibré. Il y a aussi le Bordeaux Supérieur rouge Château de Gardegan 2014, 100% Merlot noir , aux notes de fruits rouges mûrs (cerise, cassis), de bouche corsée, le Bordeaux rosé Château de Gardegan, 100% Merlot noir, de belle teinte, aux notes de fraise et de rose, et ce Grand Vin Blanc du Château La Grâce Fonrazade, pur Sauvignon gris, un Vin tout en nuances d’arômes, tout en subtilité, parfait sur des sushis. |
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Château GRAND CORBIN-DESPAGNE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Émilion “Après mes études de biologie moléculaire spécialisées en microbiologie, en œnologie et ampélologie suivies d’une expérience dans le conseil et la direction de domaines viticoles, précise François Despagne, ma famille me confie cette propriété en 1996.”
Il élève soigneusement son très beau Saint-Émilion GCC 2014, de bouche charnue, de robe rubis, au nez concentré (violette et cassis), aux tanins bien fondus mais présents, persistant en finale. Joli 2013, très bien élevé, tout en nuances avec des notes de griotte et de cannelle. Beau 2012, tout en couleur et en matière, au nez de griotte et de fumé, riche et gras, tout en nuances aromatiques, très bien charpenté, d’un bel équilibre en bouche, aux tanins denses et savoureux. Le 2011, puissant, savoureux, est riche en couleur comme en charpente, aux tanins amples, corsé, tout en bouche, chaleureux, au nuances de fraise, de truffe et d’humus. Le 2010, intense, associe finesse et charpente, est très parfumé (truffe, groseille), aux tanins fermes. |
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Château GROS CAILLOU(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Sulpice-de-Faleyrens Implantée depuis près de six générations sur la commune de Saint-Sulpice de Faleyrens au lieu dit Gros Caillou (on retrouve des actes notariés datant de 1804), la famille Dupuy a su faire prospérer la propriété pour atteindre près de 12,5 ha. Ici, on a pour philosophie : “le respect de l’équilibre alcool, acidité. Nos vins sont produits sur des couches de graves où le mariage cépage (Merlot, Cabernetfranc) sol se fait dans un commun et inséparable accord. La passion, le sérieux et le soin apportés à notre production permettent d’assurer le maintien de la qualité dans le respect de la tradition.”
“Le 2016, nous raconte Éric Dupuy, est surprenant par son volume et sa qualité, puissant, élégant, de couleur profonde, très fruité, avec une fin de bouche très longue.” Ses ventes en 2017 se portent sur les 2011, 2012 et 2013 pour le Château Gros Caillou, 2011 et 2012 pour L’Excellence et Moulin de Cantelaube. Coup de cœur pour son Saint-Émilion GC 2014, ample, tout en bouche, aux arômes puissants de fruits noirs et de sous-bois, de bouche riche et harmonieuse, aux nuances fruitées et épicées, aux tanins mûrs et pleins. “Avec de la patience, une gestion parcellaire et une vinification précise avec notre œnologue, nous avons obtenu un très beau millésime 2014. Joli équilibre, belle structure, beau potentiel de garde, un vin sur le fruit mûr (fruits rouges).” Le 2013, légèrement épicé, avec beaucoup de souplesse, aux senteurs où prédominent le cassis et les sous-bois, est généreux. Le 2012 est d’une belle complexité d’arômes (cannelle, fraise des bois, épices…), riche au nez comme en bouche, aux tanins amples, de très bonne évolution. Très joli 2011, qui mêle puissance et distinction, bien charnu, rond, d’une bouche persistante, où dominent la prune et l’humus. Le 2010 (95% Merlot), avec une structure solide en tanins, au nez complexe de fruits rouges à noyau et d’épices, est un vin de belle couleur, corsé, aux notes de fruits mûrs (prune, griotte) et de truffe au palais. Beau 2009, aux notes de cassis, d’épices et de fumé, riche et savoureux en bouche, concentré, parfumé, d’excellente évolution comme en atteste le 2006, parfumé au palais (mûre, cannelle, fumé…), aux tanins ronds, tout en bouche, parfait actuellement. Plus intense, l’Excellence du Château Gros Caillou 2012, 100% Merlot, 25 hl/ha,élevé durant 12 mois en barriques neuves, de robe brillante et soutenue, dégage des senteurs de fruits rouges cuits et de cuir, avec une bouche riche qui dévoile des tanins fondus mais denses, d’une belle longueur. Excellent 2011, charnu, aux tanins fermes et savoureux à la fois, avec des notes de griotte, de musc et de cuir. Le 2010 sent la groseille mûre, aux tanins puissants et soyeux à la fois, au nez intense, complexe, d’une belle finale aromatique. Il y a aussi son Saint-Émilion Château Moulin de Cantelaube 2012, classique, dense, charpenté, riche et rond à la fois, aux nuances de fruits cuits, fondu mais puissant en bouche. |
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Château GUILLEMIN LA GAFFELIÈRE(SAINT-ÉMILION) Vignoble de 14 ha sur sol et sous-sol argilo-calcaire (62% Merlot noir, 25% Cabernet franc, 10% Cabernet-Sauvignon et 3% Malbec), avec une moyenne d’âge des vignes de 30 ans (labour des sols, vendanges manuelles triées, élevage en barriques…).
Ce Saint-Émilion GC 2014 est particulièrement savoureux, corsé, aux tanins souples, où se mêlent la griotte bien mûre, le poivre et la fraise des bois, de robe grenat soutenu, un vin dense au nez comme en bouche. Le 2013 se goûte très bien, de bouche charnue, de robe pourpre, au nez concentré (mûre et cassis), aux tanins fondus, tout en charme. Beau 2012, de robe brillante, aux senteurs de fruits rouges cuits, avec une bouche qui dévoile des tanins fondus mais bien présents, d’une belle longueur. Le 2011 poursuit une jolie évolution, complexe, harmonieux, aux connotations fruitées et épicées, aux tanins mûrs et riches, élégant, avec de la matière, de belle couleur soutenue, de bouche chaleureuse. Le 2010 mêle concentration aromatique, rondeur des tanins et persistance, aux notes de cuir et de fruits confits, de belle charpente. Le 2009, corsé, est ample et flatteur, généreux, fin mais charnu, avec des senteurs de violette, groseille et d’épices que l’on retrouve au palais, charmeur. |
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Clos LABARDE(SAINT-ÉMILION) Le vignoble (4,6 ha) est planté à l’est de Saint-Émilion, sur un coteau argilo-calcaire. Les méthodes de culture sont à l’ancienne : labour et pas de désherbant, les vendanges sont faites manuellement, les grappes triées sur tapis et éraflées, le chai a été rénové, parfaitement équipé pour pratiquer des cuvaisons longues contrôlées par thermorégulation. L’élevage dure de 18 à 22 mois dans des barriques de chêne dont 1/3 renouvelées chaque année.
Nicolas Bailly juge “le 2016 très prometteur, plus équilibré que le 2015, structuré, bien tannique, des degrés élevés avec une superbe qualité et une quantité normale. Nous proposons les 2014 et 2015. Le 2014 est un millésime très agréable à déguster, belle tenue dans les vins, il ne faudra pas être pressé pour les ouvrir. Le 2015 est plus concentré. Il nous reste du 2013, un peu plus léger, très agréable à déguster maintenant, il a très bien évolué.” En effet, voilà un remarquable Saint-Émilion GC 2014, qui associe couleur et matière, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien soyeux, de bouche ample avec cette saveur d’épices persistante. Le 2013 est très agréable, de couleur intense, charnu, d’une jolie rondeur et persistance, aux notes de groseille et de cerise mûres. Beau 2012, fin, aux tanins harmonieux et riches, charpenté, associant structure et velouté, à dominante de fruits frais et d’humus, de bouche gourmande. Le 2011, de couleur cerise intense aux reflets pourpres, au nez distingué et persistant de fruits noirs et d’épices, aux tanins bien enveloppés, est un vin de belle matière, qui se goûte remarquablement bien. |
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Château La MARZELLE(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Émilion Au sommet. “Nous accroissons notre effort pour la culture en biodynamie, nous explique Philippe Genevey, nous avons fait les 2015 et 2016 en suivant ses principes. Depuis deux ans, nous observons des améliorations dans le végétal et le fruit. Nous faisons des préparations de plantes et de silice uniquement pour traiter la vigne. C’est une originalité importante ici et nous mettons encore plus en valeur notre terroir de la haute terrasse de Saint-Émilion que nous partageons avec Cheval Blanc, Petrus et Figeac. Nous nous situons sur l’ancien lit de l’Isle, une rivière qui passait il y a deux millions d’années. Nos vins ont reçu d’excellentes notes, il faut dire que nous mettons tout en œuvre au service de la qualité : sélections très poussées ce qui induit maintenant la production de trois vins, Château la Marzelle, le Grand Cru Classé, Château Prieuré La Marzelle et un troisième vin, L de La Marzelle. Nous faisons des sélections drastiques à la réception de vendanges, nous ne nous contentons plus de sélections parcellaires mais nous choisissons grain par grain. Les baies sont calibrées, les plus grosses seront saignées, et, nous réservons les plus petites et mûres au grand vin.
Avec la culture en biodynamie, nous avons observé une diminution des Ph. C’est intéressant pour la couleur qui offre de beaux reflets violets, la tenue en bouche, la droiture du vin, les arômes de fruits frais bien préservés et purs.” Vous allez aimer ce Saint-Émilion GCC 2014, élevé 100% bois neuf, de couleur grenat intense, au nez profond et complexe avec des notes de fruits rouges (cerise) et un côté un peu fumé. En bouche, les tanins sont déjà fondus, les fruits très présents avec une touche légèrement boisée et parfaitement fondue. Le 2013, marqué par les fruits noirs (griotte, pruneau), de bouche pleine, ample et velouté, d’une belle concentration, est tout en charme. Remarquable 2012, très gourmand, de robe pourpre, intense, aux tanins riches, très équilibré, très charnu, au nez dominé par les fruits rouges et la truffe, de bouche puissante et fondue à la fois, d’évolution prometteuse. Le 2011, au nez où s’entremêlent des notes d’épices et de fruits rouges mûrs, est structuré, d’une belle ampleur, complexe, un vin encore jeune, qui demande à se fondre. Superbe 2010, un très grand vin, de couleur cerise intense aux reflets pourpres, au nez distingué et persistant de fruits noirs et d’épices, aux tanins bien enveloppés, un vin puissant, de belle matière, de bouche riche et harmonieuse, de garde, naturellement. Le 2008 est velouté, complexe avec ces nuances de fruits mûrs et de notes vanillées, d’une grande netteté, c’est un vin complet, ample et très équilibré, et poursuit une très belle évolution, même s’il se goûte parfaitement, actuellement. Le 2007 est vraiment très bon, avec une jolie fraîcheur, un vin minéral, tendu, où se développent des connotations de mûre, de groseille et de fumé, corsé mais velouté, avec cette bouche soyeuse en finale. Le 2006, complexe, harmonieux, aux connotations fruitées et épicées, aux tanins mûrs et riches, est classique et puissant, élégant, avec de la matière, et poursuit une évolution prometteuse. Le 2004 est chaleureux, au nuances de fraise cuite, de truffe et d’humus, parfait sur un sauté de veau et de rognon à la crème ou un tournedos aux cèpes. |
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Château MAUVINON(SAINT-ÉMILION) Au sommet, tant ce cru possède une véritable typicité, marqué par une alliance entre la finesse et la richesse, le tout lui conférant un potentiel de garde conséquent. On y voit aussi toute la force du Cabernet franc, sous-estimé par rapport au Cabernet-Sauvignon. Une propriété de 6,50 ha. Sol et sous-Sol : 70 % silico-graveleux, 30% sables humifères. Âge moyen du vignoble 30 ans, 65% Merlot, 35% Cabernet franc, vendanges manuelles à la cagette et tri manuel. Cuvaison : 3 à 4 semaines selon les années, puis élevage en barriques de chêne renouvelées par moitié, de 12 à 16 mois. “Je suis très fière du 2014, nous raconte Brigitte Tribaudeau, un vin qui a du corps. Il est formidable, il a tout pour lui, il est concentré, belle couleur rouge foncé, des arômes de fruits rouges, c’est un super millésime, j’ai le sentiment que c’est le meilleur vin que l’on ait fait à Mauvinon depuis 25 ans, c’est dire la qualité…
Le 2016 est très prometteur. Pour la première fois, nous avons vinifié les 2015 et 2016 sans soufre. C’est notre envie, notre idée, de ne pas mettre de soufre après les malos. Je pense que c’est l’avenir, cela correspond au désir de la clientèle aussi. Nous avons construit un nouveau chai flambant neuf où nous avons vendangé le 2016, nous avons opté pour des petites cuves thermorégulées, de forme trapue pour faire de meilleures extractions, des pigeages, nous procédons à un encuvage gravitaire, échangeur tubulaire à froid pour refroidir très rapidement la vendange, cela nous a permis de faire une semaine de pré fermentaires à froid à 4°. Notre cuvée haut de gamme Gabriel Lauzat n’est produite que pour les meilleurs millésimes 2008, 2009, 2010, 2012, 2014. Un vin vendangé de nuit pour préserver la fraîcheur des raisins, un vin plus concentré, vinifié dans de petits contenants, vieillissement en barriques neuves, de chauffe douce, ce qui donne au vin un léger boisé au vin. J’ai en projet de passer Mauvinon en biodynamie.” Superbe Saint-Émilion GC 2014, qui dégage des arômes de baies rouges soulignées par des notes de poivre, un très beau vin charnu, complet et complexe, déjà séducteur mais de belle évolution. Le 2013 est particulièrement charmeur, de bouche corsée, aux connotations de cerise, de sous-bois et d’épices, aux tanins étoffés, parfait sur une terrine de ris de veau aux girolles ou des cotelettes d’agneau aux aubergines frites. Le 2012, où s’entremêlent des notes de petits fruits rouges à noyau bien mûrs, est riche en couleur comme en charpente, d’une belle longueur, tout en élégance, comme le 2011, harmonieux, aux connotations fruitées et épicées, aux tanins ronds, classique et soyeux, avec de la matière. Il y a aussi la cuvée Gabriel Lauzat 2012, d’un beau rouge profond, au nez persistant, aux connotations d’humus et de petits fruits noirs bien mûrs, tout en finesse tannique, de bonne structure, de garde. |
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Clos des MENUTS – Maison RIVIERE(SAINT-ÉMILION) Ici, on cultive et valorise plus de 100 ha dans la région bordelaise. En trente ans, Jean-Pierre et Philippe Rivière ont constitué un vrai domaine, fait de propriétés distinctes, chacune ayant sa spécificité. Dans les années 50, le Clos des Menuts, ne comptait qu’un seul hectare. Aujourd’hui, il s’étend sur 25 ha tout près des remparts de la cité médiévale, pour l’essentiel à l’ouest de la commune. Situé au cœur même de Saint-Émilion, le Clos des Menuts possède de superbes caves médiévales monolithes à température constante de 12°. Il y règne une “religiosité” propice au vieillissement de ces grands crus en fûts de chêne.
“Toutes nos terres ne se ressemblent pas, précise-t-on ici. Depuis 2001, nous avons repensé nos méthodes de culture en fonction de ces différences, dues principalement à leurs particularités géologiques. C’est ainsi que nos traitements phytosanitaires sont particulièrement contrôlés et compatibles avec les bonnes pratiques de la culture raisonnée. Ainsi, la plupart de nos parcelles sont enherbées, ce qui a pour principal avantage de réduire significativement les doses d’herbicide, d’une part, alors que l’herbe retient les produits de traitements, d’autre part. Tous les traitements utilisés sont estampillés “respectueux de l’environnement” et afin d’assurer une totale traçabilité sur la conduite des vignobles, chaque intervention est soigneusement consignée. Ce sont parfois des travaux d’envergure telle la reconstitution des parcelles, le drainage comme cela fut entrepris pour le Château Haut-Piquat ou le remplacement complet des vignes qui permettront aux terroirs d’exprimer tout leur potentiel. Les bonnes pratiques doivent également se retrouver pendant toute la conduite du vignoble et, lors des vendanges. Pour le Clos des Menuts, c’est un effeuillage manuel, 45 jours avant la récolte qui viendra soutenir la maturité de nos raisins. La taille Guyot double, les vendanges manuelles transportées en cagettes jusqu’au cuvier où s’opère un second tri des meilleures grappes…” Ces efforts se retrouvent dans ce très beau Saint-Émilion GC Clos les Menuts l’Excellence 2012 (belle étiquette orange vif), issu des plus anciennes parcelles, avec ces arômes caractéristiques d’épices et de griotte, un vin intense, gras, de belle robe grenat profond, au nez complexe où l’on retrouve les fruits cuits et l’humus, de bouche puissante et parfumée. Le Saint-Émilion GC 2014, au nez de violette et de sous-bois, est tout en couleur, avec en bouche ces notes de kirsch et de fruits rouges surmûris, aux tanins puissants mais bien fondus, un vin tout en nunaces. Le 2013, au nez subtil de fruits à noyau, légèrement épicé, souple, est de bouche ample. Le 2012, de couleur grenat soutenu, d’une belle intensité, très parfumé (framboise, épices), est plus dense, et mêle distinction et richesse. Goûtez aussi le Graves Château de Callac rouge, régulièrement réussi comme le Lalande-de-Pomerol Château Moulin de Lavaud. |
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Château ORISSE du CASSE(SAINT-ÉMILION) La famille Dubois est entrée en viticulture en 1885. Un siècle plus tard, Richard, fils de Jean et Simone Dubois, reprend l’exploitation familiale avec son épouse Danielle. Tous deux sont œnologues. En 1985, l’exploitation grâce à l’amour qui a été porté par les parents de Richard, est en excellent état et présente une belle infrastructure. Dès ce moment là, une philosophie, un plan, sont établis : contrôle rigoureux des rendements (avec une mise au régime stricte des vignes), contrôle de l’état qualitatif du vignoble, vendange et vinification parcelle par parcelle, cépage par cépage, terroir par terroir, et retour à un élevage raisonnable en fûts.
“Les Grands Vins de Bordeaux s’éloignent de plus en plus de la tradition, écrit Danielle Dubois, du respect des équilibres entre le terroir, les Cépages, et le Vigneron responsable de l’élevage. En ce qui concerne la qualité, la conceptualisation technologique du vin a permis un grand bond en avant. Hélas, l’arrivée de quelques “gourous” conséquence de la Mondialisation, amène les concepteurs de vin à penser “uniforme”. Qu’il soit de Bordeaux ou de Taïwan, il faut faire le vin selon leurs critères, leurs absolutismes, pour qu’il se vende et se vende cher. Cette vue à court terme, où seul l’intérêt économique dirige, n’est pas pour nous plaire. Nous ne voulons pas de standardisation dans la création d’un Grand Cru. L’élaboration d’un cru n’est pas une industrie, soumise aux normes, ce n’est pas une activité qui souffre de se plier à la lourdeur, à la furie législative, au logo adelphe, aux écotaxes, au numéro de lot etc… Nous avons donc choisi, sur la commune de Saint-Sulpice-de-Faleyrens (le pied de Saint-Émilion), une magnifique croupe graveleuse sur laquelle nous avons, jour après jour, utilisé tout notre savoir-faire ancestral et notre interprétation des usages modernes pour permettre à ce mamelon de nous offrir le plus grand fruit possible ! Enfin, pour respecter au maximum ce grand fruit, nous bannissons tout appareil mécanique (érafloir, pompe, etc…). Nous présentons Château Orisse du Casse, 2014, il est supérieur au 2013. Le 2015 est à l’élevage, il a beaucoup plus de structure, la couleur est très profonde. Pour le P. du Roy sont à la vente les 1998, 1999 et 2002. Pour la cuvée Arthémis, c’est le 2005, et bientôt le 2008. J’ai la volonté de garder les Vins en caves, de les laisser vieillir afin de les présenter aboutis.” Elle a raison et on le voit avec son Saint-Émilion GC 2014, parfumé, aux notes typiques de mûre, de belle structure, aux tanins soyeux mais bien présents, un vin généreux et souple. Le 2011, de belle couleur, charnu, avec des arômes intenses (truffe, cassis, sous-bois) et persistants, poursuit son évolution comme le 2010, avec ces nuances se définissant par des senteurs de framboise, de fraise des bois, un vin de couleur profonde aux reflets violacés, aux tanins amples, tout en bouche, de garde. Le 2009, aux tanins savoureux, d’une jolie concentration, aux notes de cassis, de cuir et de fumé, est bien corsé et s’apprécie avec un lièvre en terrine ou un mignon de veau à l’embeurrée de chou. Belle cuvée Arthémis 2005, de couleur pourpre, aux notes de fruits rouges et d’humus, velouté, au bouquet très fin, de bouche puissante, ample, aux tanins denses et souples à la fois, qui commence à se dégusqter pleinement, à prévoir sur un filet de veau en croûte de cèpes ou une poularde truffée aux légumes, par exemple. “Ce cru, en quantité très limitée, est avant tout et surtout l’expression d’un beau d’un grand terroir, seul capable de nous offrir un magnifique fruit. Nous nous contentons de respecter ce fruit en bannissant pour une grande partie les manipulations mécaniques. Ce nectar arrive jusqu’à vous notamment sans avoir subi de pompage (nous déplaçons dans un premier temps le moût puis par la suite le vin uniquement par gravité). Non filtré, ce cru est l’expression même du fruit au naturel, de la structure en dentelle liée au sol calcaire.” |
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Château de PASQUETTE(SAINT-ÉMILION) Les propriétaires du Domaine de la Paleine (voir Anjou-Saumur) sont tombés sous le charme de cette propriété, déjà mentionnée en 1762 sur la carte de Belleyme. Le vignoble de 3 ha, situé au pied du coteau sud de Saint-Émilion, bénéficie d’un ensoleillement idéal. Terres légères sur fond argileux, faibles rendements.
“Notre Saint-Émilion Grand Cru offre un très joli fruit expressif, précis au nez comme en bouche. C’est un vin croquant et au style sincère, c’est un peu “la marque de fabrique” de Pasquette, explique Marc Vincent. Les vignes ont 35 ans de moyenne d’âge, l’encépagement est à forte dominante de Merlot 80%, 10% de Cabernet franc et 10% de Cabernet-Sauvignon. J’ai l’intention d’ailleurs de diminuer les plants de Cabernet-Sauvignon au profit du Merlot. Nous avons effectué notre première vendange en 2010. Nous sommes en Bio, tout comme au Domaine de la Paleine. J’ai un objectif de qualité très fort, les rendements sont limités, les tris sélectifs, je souhaite aussi positionner le vin dans un excellent rapport qualité-prix, raisonnable. Je veux, en effet, qu’il plaise au consommateur et qu’il ait envie d’en racheter.” C’est le cas avec ce Saint-Émilion GC 2014, d’une belle couleur aux reflets violets, alliant structure et distinction, très classique, très parfumé, avec ces notes d’humus et et de fruits surmûris, un vin où l’élégance prime, tout en bouche. Très joli 2013, à la fois fin et corsé, avec ses notes de mûre, de violette et d’épices, qui développe des tanins velouté. Le 2012 est d’une grande élégance, au nez subtil où dominent la prune, le cuir et la griotte, aux tanins denses, d’une jolie finale, de belle évolution. |
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Château PIGANEAU(SAINT-ÉMILION) Au sommet. Vincent Brunot poursuit la tradition familiale qui est de privilégier le fruité et de réduire l’apport de bois neuf. Les vins sont toujours élevés une année en barriques mais avec seulement 25% de bois neuf, on obtient des vins plus veloutés, plus fruités, séduisants avec une aptitude à vieillir mais aussi aptes à être appréciés dans leur jeunesse. Nous restons raisonnables dans l’élevage en barriques qui ne doit pas masquer notre joli terroir de sables et de graves, et privilégions le bon rapport qualité-prix.”
“Château Le Gravillot, poursuit Vincent Brunot, est une toute petite cuvée, 6000 bouteilles produites sur un hectare d’un très joli terroir sur le plateau de Néac, tout proche de Pomerol, cela fait partie de nos plus belles parcelles. Nous l’élevons 100% en barriques neuves, c’est un vin concentré, avec de la matière. Au Château Piganeau, nous aménageons l’entrée pour recevoir les visiteurs, développons un accueil œnotouristique dans le chai, ce qui nous permettra aussi de participer aux journées “Portes ouvertes” de Saint-Émilion. Il y a une entrée paysagée qui offrira un meilleur accueil. Nous avons l’avantage d’être au bord de la route près de Libourne, pas très loin de Saint-Émilion, c’était logique d’organiser cette “vitrine” pour recevoir les visiteurs au Château Piganeau.” “Le 2016 est un grand millésime que ce soit dans nos trois propriétés, en Bordeaux, en Lussac Saint-Émilion ou dans notre Grand Cru de Saint-Émilion, nous explique Vincent Brunot. J’aime privilégier le fruit plutôt que le boisé, j’aime les vins harmonieux, souples et équilibrés, d’une belle élégance. Le terroir de Piganeau est composé de sables cela donne beaucoup de finesse dans les tanins du vin, en 2015 nous avons beaucoup de matière. Le 2015 est très belle année, vin très équilibré avec des degrés maîtrisés, belle couleur, beaucoup de matière, un vin plus corsé mais très harmonieux que l’on pourra apprécier dans sa jeunesse grâce aux tanins bien mûrs, la bonne maturité des raisins a apporté de la souplesse mais le vin a un joli potentiel de garde. Nous commercialisons actuellement Château Tour de Grenet 2015 et Château Maledan 2015, des vins délicieux. Château Maledan 2012, 2014 et 2015 sont à la vente, cette propriété est située sur le plateau de l’Entre-Deux-Mers. 13 ha sur un terroir homogène d’argile et de graves. Un terroir plus chaud qu’à Lussac. Les raisins arrivent facilement à maturité, des vins fruités, très gourmands, très accessibles. Mon épouse Béatrice m’aide, elle travaille à temps partiel avec moi, elle s’occupe de la partie administrative et de l’accueil des clients.” On excite ses papilles avec ce Saint-Émilion GC 2014, parfumé, associant couleur et matière, très équilibré, aux tanins mûrs et structurés, au nez de cassis, de griotte et d’épices, ample en finale. “Château Piganeau 2014, 100 % Merlot puisque nous n’avons plus que des Merlots sur la propriété, est un vin un peu plus souple, sur le fruit, grande finesse des tanins. Nous avons eu une très belle arrière-saison, un été indien qui a permis de concentrer les baies juste avant les vendanges. Depuis quatre ans nous faisons un léger boisé, nous renouvelons par tiers nos barriques de chêne français. L’idée est d’avoir un boisé pas trop prononcé qui laisse le fruité s’exprimer pleinement.” Le 2012, épicé au nez, solide et structuré, de couleur profonde, avec cette bouche où prédominent le cassis bien mûr et le cuir, est un beau vin très charmeur et très abordable. Le 2011 est dans la lignée, bien dense, est très bien charpenté, riche, parfumé, aux notes de fruits mûrs, tout en bouche, un vin riche, au nez intense et complexe (fraise des bois, violette, cuir…), de couleur profonde, d’un bel équilibre, aux tanins savoureux, et s’accorde parfaitement avec une épaule d’agneau braisée ou un chapon rôti. Le 2009, vraiment remarquable, est structuré, élégant, avec des tanins veloutés, associant distinction et richesse, au nez présent avec des notes de violette, de réglisse et de pruneau, ample et persistant en bouche. Le 2008, aux tanins amples, charpenté, est un vin de belle structure, au bouquet subtil et intense à la fois (griotte, groseille, poivre…), tout en persistance. |
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Château CLOS des PRINCE(SAINT-ÉMILION) Un vignoble de 4 ha, sur sables siliceux et profonds et de crasses de fer en sous-sol, avec une moyenne d’âge des vignes de 48 ans (80% Merlot et 20% Cabernet franc). Le suivi du vignoble est permanent afin de préserver au maximum les sols (sables profonds, graves…) et de respecter les vignes. Ce soin particulier et constant, quelle que soit la saison, nous amène tout naturellement à des pratiques culturales raisonnées et raisonnables. La taille, élément fondamental de la qualité, est précise et limite ainsi les rendements, gage d’excellence. Au chai, on applique le même souci de perfection et de modernité maîtrisée. Vendanges manuelles en cagettes, tris sévères, tapis roulants et tables vibrantes pour une vinification parcellaire, dont une partie est réalisée en « vinification intégrale » (baies de raisins entières), une pratique qui confère au vin un soyeux et une élégance subtils et délicats.
Marie-Christine Prince met en vente cette année les 2011, 2012, 2013 et 2014. Elle considère le 2016 “très prometteur, équilibré, fruité, avec de bons tanins, bien coloré, seul hic, une quantité réduite : 43 à 44 hl/ha. Un nouveau vin pour 2017 : la Cuvée Offrande 2015.” Tout cela explique ce beau Saint-Émilion GC 2014, un vin de belle robe grenat, délivrant des arômes d’épices et de fruits cuits, puissant et volumineux en bouche, de belle évolution. Le 2011, séduisant avec ces notes de framboise et de griotte très mûres, très aromatique, d’une jolie finale, ferme, à dominante de rondeur. Quant au 2010, il dégage un bouquet complexe où s’entremêlent des notes de cassis et de cannelle, un vin harmonieux, de belle matière. Il y a également cette Cuvée Offrande du Château Clos des Prince 2012, mêlant structure et charnu, avec des arômes de fruits rouges mûrs, de cannelle et de fumé, aux tanins équilibrés, un vin riche, d’une belle longueur, à déboucher, notamment, sur des feuilletés de cèpes au foie gras ou un poulet farci. |
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Château La ROSE- POURRET(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Émilion Un vignoble familial (depuis 5 générations) de 8 ha d’un seul tenant. La génération actuelle maintient la tradition en travaillant avec passion les Merlot (75%) et Cabernet franc (25%), plantés sur des sols argilo-sableux sur crasse de fer et sables anciens. Labours, vendanges manuelles, vinification traditionnelle, élevage en barriques neuves renouvelées par 1/3 chaque année…
Philippe Warion propose à la vente cette année les 2011, 2012, 2013 et 2014. Il considère le millésime 2016 “exceptionnel, il a tout : puissance, rondeur, bouquet, charpente, équilibre, des tanins très doux, une belle couleur, et, en plus de la qualité, il conjugue la quantité. C’est le millésime que tout vigneron aimerait retrouver chaque année.” Savoureux Saint-Émilion GC 2014, qui mêle concentration aromatique, rondeur des tanins et persistance en bouche, aux notes très caractéristiques de cuir et de fruits confits, parfait, par exemple, avec un lapin en cocotte aux boulettes ou un chaud-froid de cailles. Le 2013 est très réussi, fin et élégant, avec de la matière, de belle couleur soutenue, au nez où dominent les baies rouges et la mûre, mêlant charpente et rondeur. Excellent 2012, dense et puissant au nez comme au palais, avec ses tanins soyeux, au nez de fruits cuits (myrtille, fraise des bois), de bouche finement épicée. Le 2011, dense et très parfumé (mûre, humus), avec des tanins ronds mais présents, est un vin qui emplit bien les papilles, d’une finale très savoureuse. Très beau 2010, riche, aux tanins denses, ferme, très bien élevé, tout en nuances d’arômes (griotte, groseille, cannelle), de bouche riche et persistante, très équilibrée, dominée par les fruits cuits. Le 2009 séduit toujours autant, de couleur profonde, complexe au nez (pruneau, épices), de bouche flatteuse et riche à la fois, aux nuances de cassis et de poivre noir, d’une jolie finale finement épicée, avec des tanins veloutés. Le 2008, harmonieux, tout en finesse, aux tanins riches, légèrement corsé comme il se doit, est très représentatif de ce beau millésime classique bordelais, au nez comme au palais (griotte, cannelle, sous-bois…), d’une matière soyeuse. |
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Château CLOS de SARPE(SAINT-ÉMILION) Ancienne propriété du Baron du Foussat de Bogeron, achetée par Jean Beyney en 1923.
Reprise par son fils Yvan Beyney en 1950; cette propriété familiale est actuellement dirigée par Jean-Guy Beyney – aux cotés de son épouse Christine – qui représentent la 3e génération et en assurent la vinification avec passion, sérieux et savoir faire. |
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Château LA TOUR DU PIN FIGEAC(SAINT-ÉMILION) Au sommet. Les 11 ha de vignes bénéficient d’un sol graveleux et argilo-siliceux avec un sous-sol très ferrugineux permettant aux vignes âgées de 40 ans de produire le meilleur. L’encépagement est réparti pour 75% de Merlot et 25% de Cabernet franc. Les fermentations sont longues et surveillées, le vieillissement se fait en fûts de chêne.
Coup de cœur pour ce Saint-Émilion GCC 2014, riche en couleur comme en arômes, avec ces notes de prune mûre et de poivre, intense au nez comme en bouche, un beau millésime, ample et chaleureux. Le 2013 est parfumé, ample, séveux et persistant, avec ces notes de fraise et de griotte, riche en couleur, alliant finesse et structure, aux taninssoyeux, de bouche franche, où se retrouvent des connotations de framboise mûre et de sous-bois. Le 2012 est riche en arômes, d’une belle structure avec beaucoup d’élégance, aux notes de fruits, de cannelle et d’humus, très équilibré au nez comme en bouche, très typé. Le 2011, de couleur soutenue, est structuré, aux senteurs intenses, de charpente élégante, très parfumé (fruits cuits, poivre), un vin complexe, d’une belle finale. Superbe 2010, au nez puissant et subtil à la fois, tout en bouche, avec des connotations de petits fruits mûrs (cassis, cerise noire…) et de cuir, un vin dense, de garde. Beau 2009, au nez délicat où dominent le cuir et la griotte, d’une jolie concentration, avec des tanins savoureux, un vin de couleur profonde, idéal avec des côtes de veau à la paysanne ou des cuisses de poulets farcies. Le 2008 se goûte parfaitement bien, très classique de ce beau millésime libournais, un vin qui a des nuances de truffe et de framboise, aux tanins souples, mêlant charpente, élégance et puissance aromatique, de couleur pourpre. Le 2007 a une bouche fondue particulièrement séduisante, des tanins mûrs, une belle finale avec des nuances de fraise des bois et de truffe, très équilibré. Le 2006, dense, complexe, développe des arômes intenses (cassis, sous-bois, cuir) et persistants, parfait aujourd’hui avec un tournedos aux cèpes ou une terrine de ris de veau aux girolles, notamment. Le 2005 est vraiment remarquable, d’un beau rouge profond, au nez persistant, aux connotations d’humus et de petits fruits noirs bien mûrs, tout en finesse tannique, suave et de bonne structure. Le 2004, surprenant par sa tenue, est corsé, au nez marqué par la prune, riche et rond à la fois, avec ces notes de cerise mûre en finale, de bouche fondue comme ce 2001, intense, velouté, très parfumé, tout en bouche, aux nuances de cassis mûr et d’épices, harmonieux. Beau 2000, avec ces arômes subtils de fruits surmûris et de cannelle, un vin typé et très structuré, d’une belle complexité. Voir le Château Le Caillou, à Pomerol. |
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Clos TRIMOULET(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Émilion Au sommet. De forte personnalité, les frères Appollot, Alain et Joël, continuent d’appliquer la même philosophie que leur père, Guy Appollot. Des vignerons qui s’adaptent à leur terroir et savent en tirer le meilleur vin possible, grâce à l’anticipation, au sens de l’observation et à leur grande expérience. Chaque année, ils essayent de tirer la quintessence du millésime, avec humilité, s’effaçant devant la Nature, qui reste reine. “C’est quand on rentre du très bon raisin que l’on fait du très bon vin” !
“Cette année, les 2013, 2014 et 2015 sont à la vente, nous dit Alain Appollot. Le 2013 est un vin assez facile, plutôt sur sur le fruit, pas besoin de les faire vieillir longtemps. Le 2014 est un vin aromatique plutôt sur la finesse, je conseille 3 ou 4 ans de garde. Le 2015 est un millésime charnu, structuré, au bon potentiel de garde qu’il faudra laisser un peu vieillir pour vraiment l’apprécier. Il est très typé Saint-Émilion, c’est un très joli millésime avec de la finesse et d’élégance. Arômes bien présents de fruits rouges et même de fruits noirs, très jolie couleur profonde. En 2016, la très belle arrière-saison a été très bénéfique et a fait le millésime. C’est un très joli vin, les tanins sont riches et présents, un résultat qualitatif et quantitatif. Les degrés sont assez corrects sachant que l’on est dans une année chaude, néanmoins, le vin reste équilibré. Nous avons toujours le souci de travailler en amont dans les vignes pour apporter le meilleur raisin au chai. En 2016, nous nous sommes adaptés au climat en effeuillant moins pour protéger la vigne. Nous sommes toujours désireux de respecter la Nature, le millésime avec ses particularités. Nous nous investissons beaucoup pour offrir des vins à des prix très intéressants, notre rapport qualité-prix est imbattable, nous tenons à rester dans cette gamme de prix, car nous tenons à ce que le plus grand nombre de consommateurs ait accès à notre vin, à notre appellation de Saint-Émilion Grand Cru. Nous préférons produire des vins de plaisir, nous sommes contre les vins hyper concentrés, notre vin est apprécié et accompagne très bien tout le repas, notre récompense, à nous vignerons, est de voir une bouteille vide, ainsi le vin a plu !” Vous allez vous faire plaisir avec ce Saint-Émilion GC 2014, au nez délicat, mêlant puissance et finesse, de belle robe pourpre soutenu, aux nuances de violette et de truffe, d’une grande harmonie, séveux, généreux aux papilles. Le 2013, médaille d’Argent Bordeaux, se goûte parfaitement, de robe rubis profond, généreux, un vin persistant au nez comme en bouche, tout en finesse, aux tanins fins, aux connotations de cassis mûr et de truffe en finale, à prévoir avec des côtelettes d’agneau aux aubergines frites ou des cèpes à la béarnaise. Remarquable 2012, médaille d’Or Bordeaux, coloré et très parfumé, d’une jolie concentration en bouche, aux notes de fruits rouges et de réglisse, charnu, aux tanins bien soyeux mais bien riches. Le 2011, lui aussi médaille d’Or Bordeaux, est excellent, parfumé (humus, griotte, mûre), tout en bouche, aux tanins amples, au nez complexe (violette, fraise des bois), alliant souplesse et charpente, chaleureux. |
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Château VIEUX RIVALLON(SAINT-ÉMILION) 33330 Saint-Émilion D’une superficie de 20 ha, le Château est situé sur la commune de Saint-Émilion, au pied du coteau, à l’ouest de la cité médiévale, sur un sol tantôt silico-argileux, tantôt silico-calcaire avec Cela donne cet excellent Saint-Émilion GC 2014, 60% Merlot, 35% Cabernet franc et 5% Cabernet-Sauvignon et Pressac, vieilles vignes âgées de 35 ans en moyenne, aux connotations de prune macérée et d’épices, ample, charnu et bien classique, à prévoir, notamment, sur une terrine de ris de veau aux girolles ou des côtes de veau grand-mère.
Le 2012 se goûte très bien, un vin aux tanins fermes et fins à la fois, corsé, tout en bouche, très chaleureux, aux nuances de fraise, de mûre et d’humus. Le 2010, de couleur cerise intense aux reflets pourpres, au nez persistant de fruits noirs et d’épices, aux tanins bien enveloppés, est un vin de belle matière, de bouche harmonieuse. Le 2009, de couleur intense, est charnu, d’une jolie rondeur, aux notes de groseille et de cerise mûres, de bouche savoureuse. |
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