Le terroir
Le Beaujolais peut revendiquer des sols et sous-sols conséquents et la même notion de Cru : d’ailleurs, on est aussi mono-cépage, et le Gamay ne donne pas les mêmes vins sur des sols de granite rose, de schistes, de sable granitique ou de filons argileux, et les hommes sont à la hauteur de leurs vignes.
Un Brouilly (granit et sables alluviaux) n’a rien à voir avec un Morgon (schistes granitiques décomposés), un Juliénas (schiste et granit) avec un Fleurie (arène granitique), un Chiroubles (granit et porphyre) avec un Moulin-à-Vent (granite rose)…
Les vins qui comptent bénéficient d’une typicité réelle exacerbée par des terroirs spécifiques où l’on retrouve aussi bien des roches volcaniques que des argiles siliceux. À cela s’ajoute une complexité aromatique réelle, toujours dominée par les petits fruits rouges mûrs, qui vient s’associer en bouche à une saveur bien particulière où la finesse retrouve le charnu, la fraîcheur le velouté, le tout donnant des vins qui en surprendraient plus d’un par leur potentiel d’évolution (le millésime 2009 est remarquable actuellement).
Les vignerons de l’année
cliquez sur le nom pour accéder gratuitement aux commentaires de dégustation du Guide Dussert-Gerber des vins
Pour les millésimes, les vins sont très bons, du 2020 au 2009, le 2013 est assez réussi, les 2019, 2018, 2016, 2010 et 2009, remarquables, chacun dans son style, le 2015 très typé, le 2014, dense et très aromatique, le 2013 un ton en dessous…