Si les vins du Médoc sont réputés, ce n’est pas pour être des vins intouchables à cause de leur prix ou “putassiers”, ces vins ou micro-cuvées qui n’existent que pour rafler de bonnes notes à des concours et ne correspondent plus à la grande tradition médocaine. Ces pratiques sont une honte pour la majorité des grands vins de la région, qui sont des vins fermés dans leur jeunesse, typés par leur terroir, et qui demandent d’évoluer dans le temps pour s’exprimer, en fonction de chaque millésime, respectant ainsi la nature. La force du terroir est la base de tout. Les autres sont sans intérêt, et les prix sont souvent déments.
Voici les coups de cœur de mon nouveau CLASSEMENT 2009 : Les 1ers Grands Vins Classés
Château GRAND PUY LACOSTE (PAUILLAC)
Incontestablement au sommet. François-Xavier Borie vit ici avec son épouse, Marie-Hélène, et leurs enfants, ce qui n’est pas si courant dans le Médoc. Les 55 ha de vignes (75% Cabernet-Sauvignon, 20% Merlot et 5% Cabernet franc) sont situés tout autour du château, sur une belle croupe très graveleuse. Splendide Pauillac 2005, très corsé, au nez complexe (fraise des bois, réglisse), d’une grande intensité en finale avec ces notes bien persistantes et très caractéristiques de fumé, de mûre et d’épices, de belle base tannique, puissant et complet, de garde. Le 2004 est superbe, de couleur très profonde, avec des tanins intenses, un nez complexe où l’on retrouve les fruits cuits (cassis, groseille, mûre) et l’humus, avec cette finale subtilement poivrée qui fait tout son charme, un vin très distingué, de belle garde. Le 2003 est toujours l’un des vins les plus séduisants de ce millésime, d’une belle robe de couleur intense et soutenue, d’un très bel équilibre en bouche, très riche et concentré, un grand vin équilibré et ample, racé, avec ces notes caractéristiques de petits fruits rouges frais, d’épices et de truffe, très prometteur. Remarquable 2002, un vin très corsé, de couleur soutenue, très riche, alliant structure et bouquet, intense au nez comme en bouche (fraise des bois, réglisse, épices). Le 2001 est superbe, gras en bouche, avec des arômes persistants (pruneau, grillé), structuré et charpenté avec beaucoup d’élégance, ample et séveux en finale, aux tanins savoureux comme ce 2000, où couleur, structure, concentration et distinction s’associent dans ce grand vin à la fois d’une belle finesse et d’une charpente très dense, de longue garde. À la suite, il y a ce 99, de belle robe grenat, aux notes d’épices et de sous-bois, aux tanins puissants et savoureux à la fois, complexe, de très bonne garde. Le 98 est d’un grand classicisme, tout en bouche, concentré, associant ce gras caractéristique à des notes finement boisées, un vin puissant, de très bonne évolution. Plus souple, bien sûr, le 97 est parfait actuellement sur un gibier d’eau, intense et complexe au nez comme en bouche, parfumé (mûre, épices…), un vin rond, aux tanins harmonieux, persistant en bouche. Riche, très parfumé, le 96 est savoureux, ferme, suave, mêlant charpente et charme, souplesse et richesse, aux notes de fruits mûrs avec des nuances d’épices. Goûtez son La Coste-Borie, une valeur sûre. Le rapport qualité-prix-typicité est exceptionnel.
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