Incontetablement au sommet. Anthony Barton est l’une des grandes figures de la région, loin des modes et garant de la grande tradition médocaine où l’élégance prime (voir encadré). À la dégustation, les vins sont certainement l’archétype de ce que doivent être des grands crus de Saint-Julien. Ils présentent une belle robe de couleur profonde, sont très équilibrés et amples, révèlent un joli bouquet aux arômes très fins avec de la persistance. Leurs qualités s’expriment plus par une très grande élégance plutôt que par une puissance ou une concentration excessive qui risqueraient de masquer la typicité du terroir.
Superbe Saint-Julien 2005, très typé, d’une grande complexité aromatique avec ces notes caractéristiques de cerise noire, de poivre et d’épices, est très équilibré, de très belle garde. Formidable 2004, l’un des plus beaux vins de la presqu’île dans ce millésime de grande race, où l’élégance vient épauler une structure dense, un très grand vin, très classique comme on les aime, où le terroir s’est exprimé tout particulièrement, qu’il faut savoir attendre. Le 2003 est très représentatif de ce millésime atypique, un vin charmeur, velouté, riche, qui permet d’attendre l’évolution des millésimes qui l’entourent comme ce superbe 2002, concentré, dense, un grand vin savoureux, riche en couleur comme en charpente, aux tanins fermes et fins à la fois. Le 2002 est superbe, concentré, dense, un grand vin savoureux, riche en couleur comme en charpente, aux tanins fermes et fins à la fois. Exceptionnel 2001, un grand vin très distingué, très fin, ample, aux connotations de cerise confite, de sous-bois et de cannelle, un vin puissant, aux tanins enrobés, qui poursuit une fort belle évolution.