Je n’avais pas vu le dessin de Plantu dans « Le Monde » (je viens de me désabonner), dont Nicolas Sarkozy se plaignait.
Je vous laisse juge : http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/ill/2007/04/28/v_7_ill_903302_07042914_maurus+x1pl_web.jpg
Franchement, c’est la honte ; on peut être de gauche comme Plantu mais faut quand même pas exagérer : reprendre le brassard et la « mouche » qu’il destine habituellement à Le Pen pour en affubler Sarkozy est indigne.
C’est trop facile de se drapper dans la liberté de parole alors que l’on ne fait qu’insulter un homme et ses 11 millions d’électeurs au 1er tour. On peut d’ailleurs en dire autant pour « Les Guignols » de Canal + (dont les auteurs, très grassement payés – 20 à 25.000 € au moins par mois- se la jouent « près du peuple », c’est cela, l’insupportable gauche caviar). Et puis, faut savoir ce que l’on veut. Toutes ces bonnes âmes de gauche étaient bien contentes de voir Le Pen à un si haut niveau (pas idéologiquement certes, mais pour raisons politiciennes).
C’est Mitterrand qui a « fait » Le Pen (Mitterrand a cassé le Pc en créant Le Pen, avouons-le une bonne fois), c’est la gauche qui s’en sert , c’est la droite molle qui s’en est servi et c’est Nicolas Sarkozy qui a, à son tour, « cassé » Le Pen, redonnant à la France ses lettres de noblesse (la presse étrangère est dythirambique sur ce point).
Avec Royal et Bayrou, on avait Le Pen à 25%, avec Sarkozy, il est à 10%, bravo à lui. Car ces électeurs du Fn n’étaient pas xénophobes, ils étaient paumés, et, le plus souvent, issus du milieu ouvrier, ce qui explique la déliquessence du Pc depuis 15 ans. Sarkozy leur a redonné confiance, dignité, espoir. C’est cette droite-là qui aidera les ouvriers de demain, ceux qui bossent, et pas la gauche de salon qui ne sait faire que des fonctionnaires et des assistés.
Ce n’est pas grâce à Plantu, amer aujourd’hui, mais, ne lui en déplaise, à Nicolas.