Un seul mot : bravo ! Que sert-on sur les vols Air France Paris-Pékin et Shanghaï-Paris : des vins de pays d’Oc concoctés par des maisons bordelaises, qui se reconnaîtront. Une honte, et ceci pour 2 raisons :
1/. Acheter son vin du Languedoc à un négociant bordelais est une hérésie. Soit on l’achète à un producteur du Languedoc, soit on achète un Bordeaux à une maison bordelaise. Les négociants bordelais qui signent une sélection d’un vin de pays sont bien loin de servir la cause de leur région et alimentent ainsi la « crise » de Bordeaux.
2/. Comment peut-on, sur une compagnie française, escamoter ainsi les vins typés d’appellations (ou non) ? On fait boire des produits aseptisés, sans vice ni vertu, des vins de cépages « Merlot, Viognier, Sauvignon » que n’importe quel pays peut fabriquer, bref, on fait tout ce qu’il ne faut pas faire pour détruire notre singularité.
Il paraît que c’est un sommelier français qui choisit ces vins. Un bon, celui-là. Chapeau, donc.