Attention aux pièges de notre alimentation…

Le vin, c’est bien… encore faut-il savoir aussi associer les mets adéquats et faire attention à ce que nous pouvons trouver dans nos assiettes.

On sait qu’une alimentation adaptée permet de prévenir les maladies chroniques et optimise la santé. Au cours de son histoire, depuis ses débuts sur terre il y a 4,5 millions d’années, l’espèce humaine a dû gérer de fréquentes périodes de famine et a pu ainsi s’adapter à un certain manque de nourriture. Or, actuellement, et plus précisément depuis une bonne cinquantaine d’années, c’est l’inverse qui se produit : c’est l’abondance de nourriture qui prédomine dans les pays occidentalisés, et ça, l’homme n’a jamais appris à gérer ; il en arrive aujourd’hui à pouvoir manger sans avoir faim, entraînant des efforts quotidiens excessifs de la part de son organisme pour la digestion et l’assimilation de cette alimentation de luxe. Des « dysfonctionnements » de son métabolisme sont apparus, qui deviennent de plus en plus difficiles à maîtriser : ce sont les maladies dites « de civilisation », comme l’hypertension, le diabète, les pathologies cardiovasculaires, l’obésité (1ère épidémie mondiale d’origine non infectieuse, avec 312 millions d’obèses et 1,7 milliard de personnes en surpoids dans le monde…..), mais aussi les allergies, les maladies auto-immunes… En effet, depuis quelques décennies, nos modes alimentaires ont bien changé :

– Nous mangeons trop de viande et de produits laitiers, ce qui entraîne une consommation excessive de graisses saturées qui rigidifient nos membranes cellulaires empêchant les échanges entre les cellules et provoquant des lésions au niveau des tissus;

– Notre consommation de sucre est passée de 2,4 kg par an et par personne en 1840 à près de 50 kg actuellement. Cet aliment ne nous apporte que des calories « vides », provoquant fermentations intestinales, un risque d’obésité et de diabète, une diminution de notre immunité, et la dépendance vis-à-vis de tous les produits sucrés. Nous consommons aussi trop d’aliments à base de farine blanche : pain, pâtes, viennoiseries, pâtisseries… Ces produits raffinés (sucre, farine, céréales…) ont perdu leurs éléments vitaux : vitamines, minéraux, oligoéléments, ce qui acidifie notre terrain, rend notre système immunitaire moins efficace et fragilise notre système nerveux avec une moins bonne résistance au stress ;

– Le raffinage des céréales et la trop faible consommation de fruits et légumes frais entraînent un manque de fibres, avec les conséquences que l’on sait sur l’effet de satiété et le transit ;

– Nous manquons cruellement d’acides gras insaturés, alors que ce sont des constituants importants de nos membranes cellulaires. Ces acides gras insaturés ne sont présents que dans les huiles végétales de 1ère pression à froid. Hélas, ce ne sont pas ces huiles que l’on nous propose en général : les huiles végétales que l’on trouve dans le commerce sont des huiles qui ont été raffinées et ont donc subi une série de transformations qui leur ont fait perdre leurs propriétés pourtant si précieuses…

Mais tout ça, c’est l’histoire du progrès, avec le raffinage des huiles et des céréales, avec l’augmentation de la production de lait car l’alimentation des vaches a été enrichie en protéines, avec l’élevage des animaux de boucherie et des volailles en batterie, avec la généralisation de l’utilisation de traitements chimiques pour les fruits, les légumes, les céréales. A ce propos, il est utile de constater que ces produits chimiques ne sont que le résultat du « recyclage » de substances mises au point pour les besoins de la guerre 14-18 ; les nitrates ne sont que le résultat de la reconversion des composés nitrés utilisés comme explosifs pendant la guerre, et les pesticides ne sont que les descendants des gaz de combat chlorés… Produire toujours plus a entraîné manger plus mais aussi plus mal…

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