De l’Alsace au Rhône, les vignerons talentueux

Les dégustations du prochain Guide ont commencé début Mai et vont s’échelonner jusqu’en Juillet.

Certains sont déjà « éliminés » et un certain nombre vont faire une belle entrée dans nos sélections de l’année.

On patiente avec ce petit rappel de l’édito du Guide actuel.

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En Alsace, c’est l’une de nos régions où l’authenticité prime. Alliée à la convivialité des vignerons et à un savoir-faire qui leur permet avec ces cépages uniques d’élever une gamme incomparable, du vin le plus sec au plus liquoreux, d’autant plus marqués par leurs terroirs où les Grands Crus -ici, comme en Bourgogne- sont de vrais gages de qualité.

On ne peut qu’être sous le charme des vins de Frankstein (Arnold), Kastelberg (Gresser), Frankstein (Schaeffer-Woerly), Steinert (Frick), Mambourg (Blanck), Zotzenberg (Haegi) ou Zinnkoepflé (Fleck)… Dans chacun de ces crus, les sols font la différence: calcaire fossile, schiste, marnes jurassiques. Cela explique la puissante identité de ces vins, associée à une politique de prix particulièrement attractive, tant les vins sont abordables, la majeure partie se situant entre 10 et 15 €, et les Vendanges Tardives de 20 à 25 €.

Bordeaux, les prix de certains “grands crus” du Médoc, et pire, de Saint-Émilion, ne sont pas/plus des gages qualitatifs. Pourtant là, c’est l’inverse de la Champagne : on gomme le terroir !

Nous le répétons depuis des décennies : le Classement “officiel” de Saint-Émilion est une bonne blague. Il fallait attendre la décision d’Ausone (qui refuse dorénavant d’entrer dans ce jeu) pour que beaucoup subitement commencent à se poser des questions.

Qui ne connaît pas les terroirs ne peut pas comprendre : Ausone, historique et vrai Premier GCC A, perché sur son monticule a été “rejoint” par d’autres vins (sont pas dans le Guide, ne les cherchez pas), comme Cheval Blanc (Premier GCC B), par une dizaine d’autres. Pas facile pour ces deux-là de voir apparaître (un vrai tour de magie) des tas de vins classés à leur niveau. Fallait oser !

Vous allez donc trouver des vins dans cette appellation dont les prix frisent l’insolence : 90 €, 120 € et beaucoup plus… quand d’autres, à qualité semblable, voire supérieurs grâce à un vrai terroir (Croque-Michotte, Fonroque, Corbin-Michotte, Laniote, Tour du Pin Figeac…) se situent entre 20 et 45 €, et vous vous doutez déjà lesquels vous trouverez dans ce Guide.  

Ces “satellites” de Saint-Émilion, les Montagne, Puisseguin, Lussac et Saint-Georges, marqués le plus souvent par des sols de calcaire à astéries (le top) ou de molasses du Fronsadais, où l’on est régulièrement sous le charme de ces vins remarquables, dominé par le Merlot et une fraîcheur en bouche certaine, de grande évolution également, dont la plupart sont au même niveau qualitatif, voire bien meilleurs que des Saint-Emilion Grands Crus Classés (toujours selon ce “classement” officiel), mais à des prix divisés par 4, 5 ou 10… Quelques-uns des plus beaux rapports qualité-prix-plaisir du bordelais se trouvent ici : Saint-Georges (qui “écrase” un bon nombre de ces fameux crus classés de Saint-Émilion), mais aussi Macquin, Haut Saint Clair, Grenière, bref, ceux que vous trouverez à la tête du Classement.

Dans le Médoc, le Classement évolue aussi totalement et présente désormais les vins par appellations.

Comment ne pas s’enthousiasmer pour des vins de Margaux ou Saint-Estèphe que l’on savoure entre 30 et 40 €, quand on tombe dans les même appellations sur des bouteilles à 60, 80 ou 200 €…

Dans la lignée, des vins comme Côme (25 € seulement pour le 2015), La Bridane, La Galiane… et une belle sélection en Haut-Médoc et Médoc, très abordables.

Comment expliquer également que Grand-Puy Lacoste, l’un des Pauillac les plus racés qui soient, s’achète seulement entre 80 à 90 €, là ou tant d’autres crus du coin, se permettent de s’afficher au même prix (quelques-uns à Saint-Julien ou à Pauillac peuvent faire sourire). Lascombes est également un très grand vin, classique et typé, comme Batailley, et les deux méritent leur prix.

Car la mode Parker (il ne reste que sa marque, gare à ne pas vous faire avoir en croyant que ce sont ses propres sélections), c’est fini ! Comme les renommées d’antan.

Pomerol comme à Lalande-de-Pomerol, là encore de nombreux vins atteignent cette année la hiérarchie des Premiers Grands Vins, notamment dans l’appellation Lalande-de-Pomerol. On trouve les vins les plus chaleureux de la région bordelaise (Certan de May au sommet, et ceux de Janoueix, Plince, Mazeyres, Clos du Pélerin (23 € seulement pour le 2016), Bellegrave…), où les senteurs de truffe se mêlent à la mûre, à la cannelle, à la cerise ou à la réglisse, la chair s’associant à une texture dense, ample, veloutée, le tout donnant des vins que les propriétaires élèvent à leur image. 

Dans les Graves, la majeure partie des vins en tête de notre Classement, bénéficient aussi d’un formidable rapport qualité-prix. Bien sûr, les territoires signent des vins de qualité et de style différents à Portets, Castres, Beautiran, Podensac ou Landiras, et c’est tant mieux ! Des crus comme Grand Bos sont largement au niveau des Pessac-Léognan, d’autres comme d’Arricaud ou Mauves également.

En Pessac-Léognan, où les sols sont très diversifiés, on peut élever, à la fois, de grands vins rouges et blancs secs. Mais on ne fait pas les mêmes vins sur des croupes graveleuses et des sols sableux.

On cherche aussi, sans la trouver, une réponse légitime à certaines notoriétés qui ne semblent pas/plus justifiées, notamment quand on accède à des prix (très) exagérés, puisque l’on peut passer d’une bouteille, pourtant superbe à 25 € (France, Lafargue…) à une autre, 10 fois plus chère !

Dans les appellations de Côtes, selon les expositions, les sols, la complémentarité des cépages (Merlot souvent prépondérant), on peut en effet passer du très beau au très simple. De Saint-Vivien-de-Blaye ou Saint-Paul-de-Blaye, de Tauriac (Moulin Vieux, Haut Maco…) à Baurech, de Saint-Magne-de-Castillon à Gabarnac (Faugas, Melin, Pont Les Moines, Langoiran, Berthenon, Beynat…), les meilleurs signent de beaux vins de caractère, puissants ou soyeux, vifs ou suaves, en rouges comme en blancs, et à des prix vraiment abordables (de 7 à 12 €).

En Liquoreux, Sauternes en tête, du plus liquoreux au plus fin, méritent toujours d’être appréciés tout au long du repas, et pas uniquement à l’apéritif ou sur les desserts. Bien sûr, on boit de moins en moins ces vins, on les oublie, en fait. Certains s’orientent à faire des Sauternes plus “secs”, mais est-ce vraiment la solution ?

En Bordeaux et Bordeaux Supérieurs, les terroirs ont une réelle incidence sur la qualité des vins ! Et des vignerons passionnés qui savent mettre en avant leurs sols (exception faite des palus) élèvent des vins supérieurs à des crus d’appellations beaucoup plus chères et renommées (Penin, Fontbonne, Lajarre, Bran de Compostelle, Panchille…).

Les blancs se dégustent de mieux en mieux et les rosés, comme les Clairets peuvent être particulièrement séducteurs. On trouve vraiment de très beaux vins entre 8 et 15 €.

La Bourgogne est toujours “la” région où le terroir est omniprésent, où les Grands Crus sont de vrais grands crus ! Quel bonheur de serpenter la route des vins, en apprenant très vite ce qui distingue les crus séparés par une route, les mi-pente à la plaine. Et dans la bonne humeur et le partage de boire un “canon” avec ces vignerons simples qui élèvent des vins légendaires.

C’est aussi l’un des plus vieux vignobles français, qui s’étend sur des sols d’une richesse magique : marnes kimeridgiennes à Chablis, de silice, calcaire, argile, marnes pour les plus grands rouges (ceux des mi-coteaux), argilo-calcaire en pentes douces pour les plus grands blancs, etc.

Aucun autre vin blanc ne peut rivaliser avec ces Crus (Grands Crus ou Premiers) de Puligny-Montrachet (Chartron, Carillon, Joly…), Meursault (Guyon, Seguin-Manuel…) ou Chablis (Robin, Tremblay, Geoffroy…), qui dévoilent une minéralité envoûtante et tiennent 15, 20, 30 ans sans décevoir.

Et, en rouges, pour lesquels certains dégustateurs incompétents n’ont toujours pas encore compris que la couleur ou la concentration n’ont rien à voir avec un réel potentiel de garde, on ne peut qu’exciter ses papilles avec ces crus racés. Pour vous en assurer, et à des prix très sages, débouchez les bouteilles de Denis, Doreau, Bertheau, Cacheux, Prunier, Gelin, Delagrange, Bader-Mimeur, Bellefond, Virely-Rougeot… ou celles d’Esmonin, Pierre Bourée, Gros, Coudray-Bizot ou Monts-Luisants. 

Pour les prix, beaucoup prétendent qu’ils sont beaucoup trop chers. La réponse sera normande :

– Non. Un Premier Cru de Chablis à moins de 20 €, vous trouvez cela cher ? Un Premier Cru de Nuits-Saint-Georges ou de Pommard, un Meursault à 40 €, un Pernand-Vergelesses à 18 €, un Côte de Nuits ou un Monthélie à 12 €… valent bien leurs prix, si on sait chez quel vigneron se les procurer.

– Oui. Pour les plus chers, bien sûr, les prix s’envolent, mais la très faible quantité explique aisément la chose. Et quelle envoûtement en bouche : année après année, les vins sont toujours aussi grands, à Volnay comme à Corton, à Fixin comme à Chambolle-Musigny, sans parler des Grands Crus.

En Beaujolais, comme en Bourgogne, les vignerons sont attachants (Tête, Brisson, Pizay, Chignard…) et ont su redonner toute la noblesse à leurs crus, après une époque ou les primeurs qui sentaient tout sauf le vin risquaient de détruire toute l’image de la région.

Les sols comptent ici, autant qu’ailleurs, et on le voit en débouchant les flacons de ces vignerons qui associent talent et convivialité.

Terroir oblige, à cépage unique, un Brouilly (granit et sables alluviaux) n’a rien à voir avec un Morgon (schistes granitiques décomposés), un Juliénas (schiste et granit) avec un Fleurie (arène granitique), un Chiroubles (granit et porphyre) avec un Moulin-à-Vent (granite rose). Les prix sont très doux (8 à 15 €) et les vins typés.

Pour la Champagne, les vins, comme les références, ont changé, et on peut s’interroger, posément, intelligemment, sur les prix et la typicité. Voici ce qu’il faut comprendre :- Le terroir joue son rôle pleinement et les territoires de Grands ou Premiers Crus ont une influence certaine (comme en Bourgogne, et plus à Bordeaux, voir plus loin) sur la typicité des vins. Notre Classement a donc tenu compte de cela et il se répartit selon les quatre grandes régions viticoles champenoises.On ne fait évidemment pas le même vin à Avize ou aux Riceys, chacun ayant une spécificité propre, c’est tant mieux et passionnant.- Dans chacune de ces régions, comment ne pas faire accéder à la tête du Classement un grand nombre de vignerons et maisons familiales qui offrent une typicité réelle, mettent en avant l’originalité des sols, faisant ressortir ici le Pinot meunier, là un territoire spécifique de Grand ou Premier Cru, la Biodynamie, le respect de la Nature, le traitement des sols à la charrue, tout cela exacerbe ce que l’on attend d’un vrai grand vin : son originalité.

C’est le résultat d’une persévérance hors-normes de la part de ces vignerons. Ici, ce sera les territoires de Grands Crus magnifiques (Paul Bara, Vazart-Coquard, Petit & Bajan, Legras & Haas, Michel Arnould (18 à 36 € seulement pour le Millésime 2016), Gatinois, Michel Turgy, Edouard Brun, Maurice Vesselle, Lancelot-Royer, Guy Larmandier…), là des Premiers Crus, des millésimés ou des cuvées typées (Drappier, Defrance, Bourdaire-Gallois, Baron Albert, Pierre Mignon, Diligent, Gérard Loriot, Gaston Chiquet, Moyat-Jaury-Guilbaud, Etienne Oudart, Jean-Michel Pelletier, Charles Mignon, Thévenet-Delouvin, Yannick Prévoteau, Charpentier, Dauby, Solemme, Renaudin, Rémi Massin…), à des prix très abordables (17 à 30 €, 40 à 60 € pour les cuvées spéciales), c’est-dire aux mêmes tarifs que les cuvées de base ou de “grandes cavaleries” de certaines grandes maisons ou coopératives, “sans âme, ni vertu”, sans intérêt gustatif ni la moindre valeur ajoutée.

– Car on ne veut plus de cuvées identiques, année après année, issues d’innombrables assemblages (parfois 150 vins différents), ni de simples belles étiquettes : le Champagne est un vin et il se dévoile d’autant mieux quand il change selon les millésimes, les cépages et les sols et… bien rares sont les grandes maisons historiques qui peuvent se targuer, grâce, principalement, à leurs propres vignobles, d’offrir un tel panel. Vous verrez que l’on peut les compter sur les doigts dans le Classement.

– Un Champagne de vigneron, c’est aussi le Champagne d’un homme (ou d’une femme), qui ne compte pas ses heures, prend sa voiture pour livrer, partage sa passion avec ses clients… bref, tout ce qu’un représentant ne risque pas de vous apporter.

– Quant aux prix, que dire ? Est-ce qu’une bouteille vaut 300 € ? la réponse est non, sauf pour les buveurs d’étiquettes. Le plus bel exemple est l’extraordinaire pureté et minéralité de la Cuvée des Caudalies d’Erick de Sousa autour des 50 € et 130 € pour l’envoûtant millésime 2008, qui a tout : l’origine du Grand Cru (Avize), le meilleur du Chardonnay, le meilleur du millésime champenois (avec le 2004), les vieilles vignes, un élevage soigné… ! En face, les cuvées ultra connues des grandes maisons sont à 250 e, 300 e, 350 €…, toutes superbes aussi, certes, mais…

Et il y en a d’autres, vignerons et petites maisons, qui proposent des cuvées d’exception, remarquablement élevées entre 60 et 90 €, vous allez le voir dans notre sélection.

En Languedoc, de Faugères en Minervois, des Corbières à Saint-Chinian… on soutient encore et toujours ces producteurs passionnés qui élèvent des vins racés, historiquement marqués par des cépages spécifiques… le tout donnant de vrais beaux rouges typés, même si les conditions climatiques peuvent créer des vins trop alcoolisés.

Les rosés sont de mieux en mieux faits, et les blancs savoureux.

En terme de rapport qualité-prix-typicité (6 à 20 € selon les appellations et les cuvées), les meilleurs se trouvent à Peyregrandes, Etang des Colombes, Martinolle-Gasparets, Pepusque, Bertrand-Bergé, Guizard, Vieille, Mas du Novi… qui sont à la tête du Classement.

Un cru comme Daumas-Gassac à moins de 50 € vaut largement son prix quand on le rapproche d’autres appellations du Rhône ou de Bordeaux, et si l’on se rappelle que son blanc est l’un des vins les plus passionnants de France.

En Provence, le Classement change aussi, même si c’est toujours Bandol qui signe une gamme de vins superbes, dans les trois couleurs, mais gare à certains prix qu’il va falloir vraiment expliquer, car pourquoi passer de 2 à 3 fois plus cher sur les mêmes territoires ! Un beau Bandol rouge entre 15 et 20 €, oui, mais un autre à 60 ou 70 €, pourquoi ?

Sans parler des rosés de cette appellation qui cherchent une “nouvelle” voix à des prix prohibitifs (et de certains Côtes-de-Provence), dont les prix s’envolent et qui devraient rougir face au Cassis de Fontcreuse à seulement 16 €…

Les autres appellations maîtrisent aussi parfaitement les rosés et les blancs. Ceux qui sont retenus élèvent également les meilleurs rouges (Thuerry, Lafran-Veyrolles, Bunan, Jas d’Esclans…, entre 15 et 25 €).

En Corse, la force des terroirs a toute son importance et nos coups de cœur sont réels, d’autant plus que les vins sont superbes dans les trois couleurs, ce qui est bien rare (Torraccia, A Ronca, Maestracci).

Dans le Val de Loire, ’est toujours un plaisir de déboucher un Chinon, un Saumur, un Bourgueil, un Vouvray ou un Touraine à des prix introuvables ailleurs (entre 6 et 15 € : Noiré, Chaise, Paleine, Drussé, Gouron, Bouchardière, Charbonnier, Targé, Aubert, Bouquerries, tous se retrouvent à la tête de leurs appellations). Les rouges sont beaux, bons, savoureux, marqués par ce Cabernet franc et le Gamay qui se plaisent à merveille dans ces appellations où les sols de tuffeau tutoient ceux de graviers.

Les blancs sentent tout aussi bon leur Sauvignon ou leur Chenin. Les liquoreux (Bonnezeaux, Coteaux-du-Layon… Varière, Rochettes) sont au top, avec une suavité où la liqueur ne prime pas, et c’est ce qui fait tout leur charme.

Les Sancerre (Natter, Gitton, Reverdy, Sarry, Garenne…) et Pouilly-Fumé (Pabiot, Dezat, Blanchet, Petit…) sont franchement superbes, à des prix formidables (8 à 20 €), sans comparaison possible. Racés, frais, vifs, parfumés par ce Sauvignon qui ne s’exprime nulle part ailleurs aussi bien, sur ces sols de caillottes, de silex, de terres blanches, de marnes kimméridgiennes…

Menetou-Salon (Ermitage), Quincy (Commanderie) suivent, comme le Muscadet (Morilleau…).

Dans la Vallée du Rhône, comme toujours, les vins retenus bénéficient d’un splendide rapport qualité-prix-plaisir.

En blancs comme en rouges, les sols ont une grande influence, et les vignerons de talent se retrouvent tout naturellement à la tête de leurs appellations respectives. De beaux Châteauneuf-du-Pape (galets, bien sûr, mais aussi des sables, Mathieu, Méreuille)… ou un Côte-Rôtie (terrasses granitiques et oxyde de fer, Rosiers) à 35 € valent largement leur prix, sans parler de vignerons exemplaires avec Redortier, Arnoux, Canorgue, Alary, Amauve, Saint-Estève… à Beaumes-de-Venise (calcaire tendre et molasses), Cairanne (terrasses argileuses et molasses sableuses) ou “simples” Villages (Séguret…) que l’on trouve entre 7 et 12 €. Voilà encore des vins typés et à prix doux !