En Beaujolais, comme en Bourgogne, les vignerons sont attachants (Tête, Brisson, Pizay, Chignard…) et ont su redonner toute la noblesse à leurs crus, après une époque ou les primeurs qui sentaient tout sauf le vin risquaient de détruire toute l’image de la région.
Les sols comptent ici, autant qu’ailleurs, et on le voit en débouchant les flacons de ces vignerons qui associent talent et convivialité.
Terroir oblige, à cépage unique, un Brouilly (granit et sables alluviaux) n’a rien à voir avec un Morgon (schistes granitiques décomposés), un Juliénas (schiste et granit) avec un Fleurie (arène granitique), un Chiroubles (granit et porphyre) avec un Moulin-à-Vent (granite rose). Les prix sont très doux (8 à 15 €) et les vins typés.
Le Classement regroupe les vins dégustés et sélectionnés cette année dans le Guide
(Bl) : le domaine est aussi classé à cette place pour son Blanc.
Certains vignerons peuvent se retrouvent dans plusieurs catégories, élevant des vins remarquables dans les unes comme les autres.