* Les vins blancs bourguignons sont toujours les meilleurs du monde

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Quand on se promène entre les murets qui entourent les vignes des Grands Crus, on voit qu’à quelques mètres de distance le sol ne produit pas les mêmes crus. L’altitude des vignes, selon qu’elles se situent à 150 ou 300 m, l’inclinaison des pentes (les meilleurs vins proviennent des mi-pentes), la richesse des sous-sols en ressources minérales, en sodium, en oligoéléments… Tout concourt ici, dans un “mouchoir de poche”, à faire la différence entre un bon vin et un vin sublime. Ajoutez à cela l’exposition (fondamentale) face aux mouvements du soleil, un territoire pauvre où la terre est rare, et vous comprendrez l’extrême diversité des grands vins bourguignons. Globalement, les Grands Crus sont régulièrement “supérieurs” aux Premiers Crus, l’exception et le talent de l’homme confirmant la règle.

Bien sûr, il s’agit de savoir faire le bon choix, tant la complexité des classements en crus, clos, climats, et le fait qu’un vigneron puisse posséder une multitude de crus dans un périmètre très restreint (quelques ares…) ne peuvent que multiplier les différences. La Bourgogne est un paradoxe à l’état pur, où la nature, au travers des terroirs et des microclimats, est omniprésente. Comment expliquer que l’on puisse trouver autant de différence entre un Nuits-Saint-Georges ou un Pommard, un Meursault ou un Montrachet, quand on sait que le cépage (Pinot Noir ou Chardonnay) est unique, et que l’on ne peut pas “jouer” sur la proportion des raisins ?

Inutile que je rappelle que les plus grands vins blancs secs du monde proviennent de la Côte de Beaune. Pour exemple aujourd’hui, Meursault : Le vignoble est étalé en pentes douces, entre 230 et 360 m d’altitude. L’orientation est très favorable par son ensoleillement maximal. L’abondance de marnes blanches en milieu calcaire explique la prédominance de la production de vins blancs, car elles sont plus compatibles à l’acclimatation du Chardonnay. Le Meursault blanc a un bouquet très capiteux, typé amande amère ou sèche, feuillage, croûte de pain chaude, pomme reinette ; ils sont, en bouche, très consistants, avec un moelleux abondant qui touche à l’onctuosité. Leur persistance est sensationnelle. Certains Premiers Crus comme Aux Perrières, Le Poruzot, Les Bouchottes, Les Caillerets, Les Genevrières ou Les Charmes, provenant de propriétaires hors pair, sont alors exceptionnels, envoûtants, riches, moelleux, très typés, puissamment mais subtilement bouquetés (fleurs blanches et fruits secs), d’excellente évolution. Avec eux, nous entrons dans la catégorie des plus grands vins du monde. Les (rares) vins rouges sont fins et de charpente souple.

Ici, il y a donc les incontournables qui élèvent quelques-uns des plus grands vins blancs du monde, tant cette catégorie ne supporte pas de comparaison (Clos des Perrières, Ampeau, Antonin Guyon, Chartron…); d’autres avec des vins vraiment exceptionnels pour leur rapport qualité-Prix-typicité (Blondeau-Danne, Prieur-BrunetPrunier, Marey, Vincent Bachelet, DelagrangeGirard, Capron-Charcousset, Jomain, Carillon, Virely-Rougeot, Denis Père et Fils, Gérard Doreau,,…), et enfin un véritable vivier de crus que l’on retrouve notamment dans la catégorie des Deuxièmes Grands vins Classés, dans l’ensemble des appellations.

N’hésitez pas à « taper » dans des millésimes anciens (15 à 20 ans, minimum) : vous atteindrez le summum de la complexité d’arômes, où le musc s’allie au tilleul, la rose à la noisette.

Il en va de même à Chablis (Tremblay, Pinson, Robin…) où il faut prendre le temps d’attendre ces grands vins racés et minéraux, uniques grâce à leurs sols de marnes de Kimméridgien. Ce territoire résulte d’une délimitation de l’Institut national des appellations d’origine (Inao). Mais en fait, il résulte d’une longue sélection des terrains aptes à produire les meilleurs vins, faite par les moines au xiie siècle et poursuivie par les générations des vignerons qui ont suivi. On peut observer que ce territoire est situé sur un ensemble de terrains formés à une époque bien précise dans l’histoire de la formation de la terre, il y a plusieurs millions d’années. Les géologues lui ont donné le nom de Kimméridgien, par référence aux terrains de la baie de Kimmeridge en Angleterre. De belles valeurs sûres encore avec Alain Geoffroy, Naulin, Domaine du Chardonnay, Dampt

Bien entendu, ici comme ailleurs, quelques producteurs élèvent des vins trop “travaillés” (et bien chers) où le fût neuf est employé à l’extrême, et tout le baratin que l’on va vous raconter ne remplace pas le terroir…

Ce qui différencie un vrai vin (le prix n’entre pas en compte alors) d’un simple produit aseptisé, rouge ou blanc, c’est donc ce qu’il nous apporte : le plaisir. Et l’on ne se fait pas plaisir quand on débouche certains vins “modernes” ou à la mode. L’abus de la barrique neuve en est un exemple type. Rares sont les vrais grands vins qui dépassent 50 à 70 % de barriques neuves, et, eux, ont un terroir qui permet de sortir des vins qui “tiennent” autant de pourcentage de fûts neufs.

Quel intérêt de boire un vin de Chardonnay planté n’importe où, en Languedoc comme en Australie, qui a le même goût qu’un autre vin blanc issu du Sauvignon ou de je ne sais quoi. Le vin, ce n’est pas cela, ce n’est pas un jus de bois mais un jus de raisin. Il faut qu’il garde son fruit et de la finesse. Quand on a la chance de pouvoir sortir de son sol un Meursault “minéral” ou un Puligny-Montrachet voluptueux… on n’a pas besoin de tricher. On a besoin ensuite de le faire savoir, d’expliquer pourquoi tel terroir donne à son raisin, puis au vin, ce goût de chèvrefeuille ou de cannelle, tel autre celui du lis ou de noisette.

Mes Classements vous permettent de faire le point, en tenant compte qu’il existe une véritable hiérarchie interne à chaque catégorie et qu’il ne faut pas comparer, bien sûr, un classement d’une appellation à celui d’une autre appellation.

Voir LES MEILLEURS VINS DE L’ANNEE EN CÔTE DE BEAUNE

Le point sur les millésimes

En Bourgogne, le millésime 2007 est très réussi, très minéral, en blanc (très beaux Chablis) comme en rouge, ces derniers largement supérieurs au 2006. Les millésimes 2008, 2004, 2003, 2002, 2001, 2000 et 1999 sont très savoureux. Exceptionnel 2004, dans la lignée du 2000, dans les deux couleurs, qui côtoie donc un 2003 atypique, comme le grand 2005, qui demande de la patience. Superbes bouteilles en blancs dans les millésimes 2000, 1999, 1995 ou 1989, alors que les meilleurs rouges développent leur attrait dans les millésimes 1999, 1997, 1989 ou 1985.

Pour les rouges

les grands : 2009, 2008, 2005, 2003, 2002, 2000, 1999, 1995, 1990, 1989, 1985, 1983, 1979, 1978, 1976, 1978, 1971, 1970.

les bons : 2007, 2006, 2004, 2001, 1998, 1996, 1993, 1988, 1986, 1979.

Pour les blancs

les grands : 2009, 2008, 2007, 2006, 2005, 2004, 2002, 2000, 1999, 1998, 1995, 1990, 1989, 1986, 1985, 1983, 1982, 1979, 1978, 1976, 1970.

les bons : 2003, 2001, 1997, 1996, 1994, 1988, 1987, 1971.

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Voir le Top Palmarès Vignerons 2011 Région BOURGOGNE en CLIQUANT : ICI

Prix d’Honneur : 31

Prix d’Excellence : 18

Satisfecits : 21

– Lauréats : 12

Espoirs : 4