Vino encyclopédie a à z : S

SAARBURG
Remarquable village allemand de la région de Sarre-Ruwer, à propos duquel on peut parler de grands vins de Riesling, remarquables de finesse.

SABLE
Sol chaud et aéré, qui assure un bon drainage. Ne fait pourtant pas assez souffrir la vigne.

SACCHAROMÈTRE
L’instrument sert à mesurer précisément le taux de sucre du jus de raisin.

SACCHAROMYCES CEREVISEAE
Pellicule grise qui couvre la peau du raisin (la pruine) au début de l’automne.

SACK
Ancien nom anglais du Xérès.

SAFI
Maroc. Ville entourée de vignobles, où l’on goûte avec plaisir les vins gris de Boulaouane.

SAGRANTINO DI MONTEFALCO
Produit en Italie, dans la région de l’Ombrie, un excellent vin doux et onctueux, méconnu, très complexe au nez comme en bouche, suave, au nez subtil, vraiment délicieux avec des chocolats.

SAIGNÉE
La meilleure méthode pour faire un vin rosé. Elle consiste à extraire rapidement l’excédent liquide de la cuve, lors de la fermentation.

SAINT-AMOUR
Les vins de Saint-Amour sont ce que l’on attend des Beaujolais. Légers et fruités, modestes, ce ne sont ni des vins de garde, ni des vins de folie, mais surtout des vins plaisants et très agréables à boire.

SAINT-AUBIN
Appellation bourguignonne, tout proche de Meursault. Des vins riches en arômes.

SAINT-BEL
Dans le département du Rhône, la localité est au cœur des vins de l’appellation Coteaux-du-Lyonnais, blancs, rouges et rosés.

SAINT-ÉMILION
Quelque 1 000 crus qui s’échelonnent du premier grand cru classé à la simple AOC Saint-Emilion, en passant par le Grand Cru Classé et le Grand Gru. Située au cœur du Libournais, la belle commune de Saint-Emilion, littéralement entourée de vignobles, est considérée comme l’une des plus vieilles agglomérations viticoles de France.

Les amateurs -faisant fi des renommées galvaudées- savent que l’appellation Saint-Emilion est l’une de celles où il est impératif de savoir frapper à la bonne porte. Les prix en effet, profitant d’un tourisme envahissant, ne se gênent pas pour distancer des qualités parfois bien modestes. Ici, les vins n’ont souvent rien à voir entre eux, selon qu’ils proviennent de la plaine (il fallait voir l’an dernier les pieds de vignes baigner les pieds dans l’eau après les averses), ou des secteurs de coteaux ou du plateau nettement plus passionnants. Pour remédier à cela, le Syndicat a donc défini une notion de “Grand Cru”, qui n’a rien à voir avec un terroir quelconque, mais n’est attribuée qu’au travers de critères de dégustation. Parmi les châteaux qui parviennent (ils sont nombreux) à cette notion de “Grand Cru”, un bon nombre sont classés alors en “Grands Crus Classés”.

Les terroirs de Saint-Émilion
La force du terroir est omniprésente. Peu de chose en commun en effet entre les coteaux de Pavie et la plaine de Vignonet, voire entre les coteaux situés à l’ouest et les sols du “plateau” de Saint-Emilion. L’appellation est donc relativement grande, étendue, divisée officiellement aujourd’hui en deux grandes catégories : les Grands Crus et les autres, qui peuvent réserver des surprises et parfois être meilleurs que leurs “supérieurs” hiérarchiques…

En dehors de la prépondérance du cépage Merlot, ce qui marque le plus cette appellation, c’est l’extrême variété des sols et sous-sols, selon que l’on se trouve proche de Pomerol, sur les “Hauts de Saint-Emilion”, sur les coteaux ou dans la plaine.

– Le secteur le plus “simple” à définir, historiquement et géologiquement, c’est celui du plateau de Saint-Emilion qui culmine à quelques 100 mètres d’altitude, caractérisé par des coteaux et pentes aux expositions variées et aux sous-sols tout aussi variés (dépôts marins et continentaux, calcaires marins à astérie, molasse…), qui font la diversité de son terroir et la typicité de chaque cru.

– Le second secteur est celui qui se rapproche de Pomerol. Des graves profondes, plus ou moins riches en argiles, en silices et en sables selon les sols, et en alios en sous-sols.

– Le dernier secteur, s’étend sur la plaine de la Dordogne, autour de Libourne (les “sables”), des communes de Vignonet et de Saint-Sulpice-de Faleyrens, des territoires issus de formations alluviales qui se trouvent de l’autre côté de la nationale Libourne/Castillon, où les sables sont également omniprésents, avec des graviers.

SAINT-ESTÈPHE
Avec Margaux, Saint-Estèphe est l’appellation du Médoc où l’on déguste le plus grand nombre (à l’hectare) de vins superbes, des vins de “mâche”, rigoureux et racés.

SAINT-JOSEPH
Vins rouges (Syrah, principalement) et blancs (Marsanne et Roussane). L’appellation est reconnue par décret du 15 juin 1956. Terres adéquates sur la rive droite du Rhône depuis Chavanay, Malleval et Saint-Pierre-de-Bœuf, dans le département de la Loire et sur vingt-deux communes de l’Ardèche jusqu’à Châteaubourg, au sud de Tournon. 300 hectares de vignes.

Le Saint-Joseph tire son nom du coteau situé entre Tournon et Mauves où s’établissait le meilleur cru de toute cette région. A l’origine, Saint-Joseph était d’ailleurs connu sous le nom de “vin de Mauves” que fournissaient cinq communes : Tournon, Glun, Saint-Jean-de-Muzols, Lemps, Mauves. Les sols sont moins granitiques qu’à l’Hermitage qui leur fait face et le relief un peu moins escarpé, mais cependant pentu, est orienté est et sud-est.

Les vins rouges sont flatteurs, séveux, charnus, soyeux, de belle teinte rubis, marqués par un arôme intense de cassis, de longévité moyenne (10 ans), nettement supérieurs aux Crozes-Hermitage. Il faut les boire relativement frais. Les vins blancs sont très parfumés, au goût de pêche et doivent être dégustés plus rapidement.

SAINT-LAURENT
Cépage rouge autrichien.

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Millesimes