J’aime la grande simplicité des Bourguignons, leur chaleur humaine et leur fidélité. Ici, on ne s’excite pas à faire des vins “putassiers”, privilégiant ce qui doit l’être : le terroir et le fruit. L’altitude des vignes, l’inclinaison des pentes, la richesse des sous-sols en ressources minérales… Tout concourt donc ici, à faire la différence entre un bon vin et un vin sublime, et cela explique l’extrême diversité des grands vins bourguignons, qui leur donne cette typicité unique, où l’élégance prédomine toujours, en rouge comme en blanc. J’apprécie ces vignerons talentueux et passionnés, pour lesquels il n’y a nul besoin de fioritures ni de vinifications “gonflées”, et dont les prix sont bien souvent justifiés, même s’ils remontent.
La Bourgogne est un paradoxe à l’état pur, où la nature, au travers des terroirs et des microclimats, est omniprésente. Comment expliquer que l’on puisse trouver autant de différence entre un Nuits-Saint-Georges ou un Pommard, un Meursault ou un Montrachet, quand on sait que le cépage (Pinot noir ou Chardonnay) est unique, et que l’on ne peut pas “jouer” sur la proportion des raisins ? Quand on se promène entre les murets qui entourent les vignes des Grands Crus, on voit qu’à quelques mètres de distance le sol ne produit pas les mêmes crus. L’altitude des vignes, selon qu’elles se situent à 150 ou 300 m, l’inclinaison des pentes (les meilleurs vins proviennent des mi-pentes), la richesse des sous-sols en ressources minérales, en sodium, en oligoéléments… Tout concourt ici, dans un “mouchoir de poche”, à faire la différence entre un bon vin et un vin sublime. Ajoutez à cela l’exposition (fondamentale) face aux mouvements du soleil, un territoire pauvre où la terre est rare, et vous comprendrez l’extrême diversité des grands vins bourguignons. Globalement, les Grands Crus sont régulièrement “supérieurs” aux Premiers Crus, l’exception et le talent de l’homme confirmant la règle.
En Bourgogne, le millésime 2007 est très réussi, très minéral, en blanc (très beaux Chablis) comme en rouge, ces derniers largement supérieurs au 2006. Les millésimes 2008, 2004, 2003, 2002, 2001, 2000 et 1999 sont très savoureux. Exceptionnel 2004, dans la lignée du 2000, dans les deux couleurs, qui côtoie donc un 2003 atypique, comme le grand 2005, qui demande de la patience. Superbes bouteilles en blancs dans les millésimes 2000, 1999, 1995 ou 1989, alors que les meilleurs rouges développent leur attrait dans les millésimes 1999, 1997, 1989 ou 1985.
Tout est exceptionnel ici : la convivialité, la force des terroirs, l’exposition des vignes, la puissance d’arômes, la suavité en bouche… et, ce qui peut faire défaut à d’autres appellations, une grande typicité associée à une volonté sincère des hommes et des femmes de ne pas se laisser piéger par des vinifications les plus sophistiquées comme aux appels de “gourous” qui n’ont rien compris à la Bourgogne et n’y ont pas leur place. On sait, évidemment, que les plus grands vins blancs s’élèvent ici, et que vouloir planter du Chardonnay n’importe où relève de la plaisanterie. On sait -aussi- que quelques-uns des plus beaux rouges de la planète se savourent sur place, à Vosne-Romanée comme à Volnay ou à Gevrey-Chambertin. Mais, les sols et les hommes faisant aussi la différence entre un grand vin et un autre, il s’agit de frapper à la bonne porte. On est alors au sommet. Voir aussi l’article : « Sans élégance, pas de grand vin”.
Les vignerons de l’année de la Côte de Nuits
Les vignerons de l’année de la Côte de Beaune
Les vignerons de l’année de Chablis
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Le Classement 2010 des meilleurs vins de Bourgogne BLANCS
PREMIERS GRANDS VINS CLASSÉS
CHABLIS
COTES DE NUITS
AUTRES
LAROCHE
PINSON
GUY ROBIN
TREMBLAY
CHARDONNAY
A.GEOFFROY
NAULIN
C. CONNAISSEUR
DAMPT
GLANTENET
HEIMBOURGER
MOSNIER
MOTTE
CORTON
PERNAND-VERGELESSES
ANTONIN GUYON (CCh)
CHANDON DE BRIAILLES (Corton)
DOUDET-NAUDIN (CCh)
LALEURE-PIOT (CCh)
JAFFELIN (CCh)
MAREY (CCh)
Jean-Jacques GIRARD (PV)
JACOB (CCh)
MEURSAULT
PULIGNY-MONTRACHET
AMPEAU (M)
BLONDEAU-DANNE (CBM)
Marc JOMAIN (PM)
Albert GRIVAULT (M)
PRIEUR-BRUNET (BM)
CARILLON (BBM)
Alain et Christiane PATRIARCHE (PM)
Michel PRUNIER
Vincent BACHELET (ChM)
Jean CHARTRON (BM)
Patrick MIOLANE (ChM)
Marc ROUGEOT (M)
VIRELY-ROUGEOT (M)
COTE DE BEAUNE
MARSANNAY
AUXEY-DURESSES
AUTRES
AUDOIN (Ma)
GERMAIN et Fils (SR)
Marc BROCOT (Ma)
FOURNIER (Ma)
Abbaye de SANTENAY (Santenay)
COTE CHALONNAISE
CREMANTS
VITTEAUT-ALBERTI (Crémant)
GRAND-MOUGIN
PARIZE (Givry)
POUILLY FUISSE
MACON
BRUYÈRE (Mâcon)
Roger LUQUET
Jean-Paul PAQUET
PÉRELLES
Le Classement 2010 des meilleurs vins de Bourgogne ROUGES
PREMIERS GRANDS VINS CLASSÉS
GEVREY-CHAMBERTIN
FIXIN
AUTRES
Henri REBOURSEAU (Ch)
ESMONIN (GCh)
GÉLIN (Fixin)
Philippe LECLERC (GC)
AUDOIN (Mars.)
Pierre BOURÉE (Ch Ch)
(DUROCHÉ)
Stéphane MAGNIEN (ChCh)
MOREY SAINT-DENIS
CHAMBOLLE-MUSIGNY
Clos des LAMBRAYS (MSD)
Pierre AMIOT (Clos de la Roche)
MONTS-LUISANTS (MSD)
François BERTHEAU
CLAVELIER (MSD)
COQUARD-LOISON-FLEUROT (ChM)
VOSNE-ROMANEE
NUITS ST GEORGES VOUGEOT
COTE DE NUITS
ROMANÉE-CONTI
LAMARCHE (La Grande Rue)
CHEVILLON-CHEZEAUX (N)
François GERBET (VR)
BERTAGNA
René CACHEUX
GROS (Gd-É)
POULETTE (V)
VOLNAY
POMMARD
AUTRES
MARQUIS D’ANGERVILLE (V)
AMPEAU (V)
MUSSY (P)
PRIEUR-BRUNET (V)
Michel PRUNIER (AD)
BILLARD-GONNET (P)
VIOLOT-GUILLEMARD (P)
VIRELY-ROUGEOT (P)
CORTON
COTE DE BEAUNE
AUTRES
ANTONIN GUYON (C)
DOUDET-NAUDIN (C)
MAREY (C)
Clos BELLEFOND (S)
DUBREUIL-FONTAINE (C)
LALEURE-PIOT (C)
Abbaye de SANTENAY (S)
CHANDON DE BIAILLES (C)
GERMAIN et Fils (Beaune)*
JACOB (C)
COTE CHALONNAISE
MACON
AUTRES
BRUYÈRE (Mâcon)
PARIZE (Givry)
Alain VIGNOT
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