Les vins sont magiques, blancs comme rouges, et les petites récoltes de ces dernières années ont fait s’envoler les prix. D’autant plus que la demande est mondiale. Difficile de se procurer les plus beaux crus mais c’est toujours l’une de nos régions préférées où l’on prend plaisir, à chaque déplacement, de partager un flacon où la convivialité est de mise. Ici, les vignerons sont de vrais vignerons et mettent leurs mains dans les vignes.
Et les Grands et Premiers Crus sont de vrais crus ! On apprend très vite ce qui distingue les crus séparés par une route, les mi-pente à la plaine, des sols d’une richesse magique : marnes kimeridgiennes à Chablis, de silice, calcaire, argile, marnes pour les plus grands rouges (ceux des mi-coteaux), argilo-calcaire ou marnes calcaires en pentes douces pour les plus grands blancs… Les sols et sous-sols sont d’une complexité millénaire et cela ne donne pas les mêmes raisins à 10 m d’intervalle, d’autant plus que nous sommes en mono-cépage. L’exposition a une incidence considérable, les pentes, collines et plaines n’offrent pas la même possibilité qualitative. D’une manière générale, les vignobles de mi-pente sont les plus propices aux grands vins. Le climat est également très favorable, avec des incidences semi-continentales, et particulièrement sensible, en Bourgogne, selon l’altitude des vignobles (entre 120 et 400m)…
On ne peut pas dire non plus que les prix sont beaucoup plus chers qu’ailleurs. Un Premier Cru de Chablis ou un de Pernand-Vergelesses à moins de 25 €, un autre Nuits-Saint-Georges ou de Pommard, un Meursault à 40 €, un Côte de Nuits ou un Monthélie à 15 €… valent largement leur prix, Il suffit de comparer leur qualité intrinsèque à d’autres vins totalement surcôtés que l’on trouve notamment de les grands crus de Bordeaux pour s’en assurer. Bien sûr, les prix s’envolent pour les vins magiques, mais la très faible quantité alliée à une complexité de sols exemplaire explique aisément la chose.
En rouges, pour lesquels certains n’ont toujours pas encore compris que la couleur ou la concentration n’ont rien à voir avec un réel potentiel de garde, on ne peut qu’exciter ses papilles avec ces crus racés, à Volnay comme à Corton, à Gevrey-Chambertin comme à Chambolle-Musigny. Pour les millésimes, une grande séquence qui comprend les millésimes 2022 à 2009, avec des 2017, 2016, 2015 ou 2012 vraiment sensationnels, les 2013 et 2007 sont en ton en-dessous.
Aucun autre vin blanc sec ne peut rivaliser avec ces Crus (Grands Crus ou Premiers) de Puligny-Montrachet, Meursault, ou Chablis qui dévoilent une minéralité envoûtante et tiennent 15, 20, 30 ans sans décevoir. Superbes millésimes 2022 à 2018, un époustouflant 2015, comme le 2010, et des millésimes 2014, 2013, 2011 ou 2007 excellent, et de très beaux 2009 et 2008.
On ne peut pas dire non plus que les prix sont beaucoup plus chers qu’ailleurs. Un Premier Cru de Chablis ou un de Pernand-Vergelesses à moins de 25 €, un autre Nuits-Saint-Georges ou de Pommard, un Meursault à 40 €, un Côte de Nuits ou un Monthélie à 15 €… valent largement leur prix, Il suffit de comparer leur qualité intrinsèque à d’autres vins totalement surcotés que l’on trouve notamment des les grands crus de Bordeaux pour s’en assurer.
Bien sûr, les prix s’envolent pour les vins magiques, mais la très faible quantité alliée à une complexité de sols exemplaire explique aisément la chose.