Château LAYAUGA-DUBOSCQ(MÉDOC) Henri Duboscq (voir Haut-Marbuzet) et sa sœur Anne-Marie se sont associés à Philippe Jorand dans ce vignoble de 12 ha qui s’étend sur les communes de Gaillan et de Queyrac.
Belle verticale cette année de ce Médoc Château Layauga-Duboscq cuvée Renaissance (50% de barriques neuves) : le 2015, très parfumé au nez(griotte, fumé), dense, tout en distinction, aux notes de cassis et de sous-bois au palais, a des tanins soyeux mais denses. |
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Château BOIS CARRÉ(MÉDOC) Vignoble de 6 ha (50% Merlot, 50% Cabernet-Sauvignon), planté sur des croupes caillouteuses, sablo-argileuses et argilo-calcaires.
Excellent Médoc 2014, alliant rondeur et charpente, marqué par la prune et la griotte, légèrement poivré comme il le faut en finale, à ouvrir sur côte de bœuf flambée ou une épaule d’agneau braisée. Le 2013 est de bouche intense et dominé par la mûre, alliant souplesse et intensité aromatique. Beau 2012, aux tanins mûrs et fermes à la fois, de bouche parfumée (fraise des bois), riche et fondue, au nez où se mêlent la truffe et l’humus, charnu comme il se doit, de jolie garde mais que l’on peut déjà apprécier avec une selle d’agneau en persillé de truffe ou un ragoût de bœuf. Le 2011, médaille de Bronze à Bordeaux 2013 (1/3 de barriques neuves), riche en couleur, où se mêlent la griotte et l’humus, aux tanins soyeux, bien charpenté, de bouche séduisante dominée par les fruits à noyau et la réglisse. Le 2010, avec des notes intenses de petits fruits rouges surmûris et d’épices, est charnu, coloré et parfumé, aux tanins savoureux et denses. |
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Château Le BOURDIEU(MÉDOC) Vignoble de 38 ha planté sur un sol de formation caillouteuse mêlée de sable et d’argile (c’est ce que l’on appelle des croupes). Construit vers 1830 par Philippe Delacourt, reconnu Seigneur du Bourdieu, dans le style architectural des maisons de maître du XIXe siècle, le Château apparaissait déjà dans la 2e édition du Féret (1878) ainsi que dans la 1ère classification des Crus Bourgeois de 1932.
Coup de cœur pour son Médoc 2014 (50% Cabernet-Sauvignon, 50% Merlot), vieilles vignes de 35 ans, élevage 12 mois en barriques de chêne, un vin aux tanins présents, intense en bouche, marqué par son terroir, au parfum de cerise et de sous-bois, d’excellente garde. Le 2013 est une réussite, charmeur, au nez délicat de petits fruits rouges mûrs (cassis, mûre) et d’humus, aux tanins soyeux, à la fois puissant et fin, un joli vin mêlant rondeur et structure, où l’élégance prédomine. Le 2012, charnu, est riche en matière, aux tanins équilibrés, où se mêlent la mûre et le cassis, ample et solide, de bouche riche et corsée, de garde. Le 2011 est excellent, d’un beau rouge profond, concentré et fruité, avec des tanins souples, et un nez où dominent la groseille et la prune, avec une touche poivrée. Le 2010, caractérisé par un nez complexe (cassis, épices…), réunit puissance et souplesse, riche et fin, bien typé, charnu, de bouche pleine. Superbe 2009, au nez subtil dominé par des arômes persistants de fumé, d’humus et de cerise noire, très équilibré, ample, de belle présence tannique, un vin, très prometteur. Le 2008 est ferme et persistant, aux senteurs de mûre et de poivre, aux tanins très bien équilibrés, alliant structure et élégance au palais, où prédominent le cassis et les sous-bois, parfait aussi bien sur des grillades de veau qu’avec un tajine de bœuf aux pois chiches. |
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Château DAVID(MÉDOC) Un domaine sur sol de sables graveleux. Le vignoble de 16 ha est composé de 50% Cabernet-Sauvignon, 40% Merlot, 5% Cabernet franc et 5% Petit Verdot. Vinification selon les méthodes traditionnelles médocaines, et vieillissement de 12 à 18 mois en fûts de chêne.
Thierry Kerdreux trouve le 2016 “remarquable, matière, concentration, intensité en arômes, tout est là pour un vin de garde. Un millésime supérieur au 2015 où la qualiité et la quantité se rejoignent.” Les 2015 sortent en Mars. Ses trois cuvées, issues d’assemblages différents : Château David, fruité, finement boisé; Les Hauts de David, plus boisé, et le Château Les Abèdes, boisé, très fin, fruité. Cette année, réalisation d’un chai à barriques plus important. Son Médoc 2014 est un vin de robe rubis, avec des arômes de fruits surmûris et de poivre noir, charnu, complexe, avec des saveurs intenses, de bouche généreuse. Excellent 2012, aux arômes de fruits mûrs (cassis, mûre) et de réglisse, un vin étoffé, charnu en bouche, avec des nuances de fruits cuits à noyau et de cannelle, ample et franc, typé et de couleur profonde, parfait avec, par exemple, un navarin de souris d’agneau ou des tendrons de veau aux champignons et à la tomate. Joli 2011, de robe sombre, c’est un vin aux tanins veloutés, de bouche dense, au bouquet complexe. Beau 2010, de belle teinte pourpre, aux taninsmûrs mais tout aussi riches, dominé par le cassis et la framboise, charnu comme il le faut. Le 2009, de couleur pourpre intense, au nez puissant et subtil à la fois, aux notes de fruits mûrs (cassis, griotte) et de truffe, allie concentration aromatique et souplesse, et poursuit son évolution. Les Hauts de David 2014 se goûte très bien, avec des arômes complexes de prune, de sous-bois et de réglisse, ample en bouche. |
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Château Les GRAVES de LOIRAC(MÉDOC) Une exploitation familiale de 8 ha de sol graveleux (66% Cabernet-Sauvignon et 34% Merlot noir, élevage 8 à 12 mois en fûts de chêne).
Excellent Médoc 2014, avec des tanins soyeux et riches, au nez de groseille, de robe grenat, épicé en bouche. Le 2012, intense, ample au nez comme en bouche, aux tanins fermes, poursuit sa belle évolution. Joli 2011, classique de ce millésime, à la fois riche et souple, très équilibré, très charnu, au nez dominé par les fruits rouges et la truffe. Le 2010 réunit concentration aromatique et souplesse, aux notes de griotte mûre, avec cette pointe de poivre séduisante, de bouche soyeuse mais puissante, de garde comme le 2009, tout en bouche, avec des notes de groseille, idéal avec une terrine de volailles ou un faisan au chou. |
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Château de PANIGON(MÉDOC) Le vignoble se situe sur des croupes de graves dignes des meilleurs terroirsdu Médoc. Vendanges manuelles et mécaniques avec tri sélectif par parcelle, élevage en barriques 100% dont 33% neuves chaque année, et un séjour de 12 à 18 mois.
En 2017, Georges Dadda met sur le marché ses 2014 et 2015. “Le 2016 est excellent, nous dit-il, bien supérieur au 2015, avec une qualité et une quantité extrêmes.” Vous allez aimer son Médoc Cru Bourgeois 2015, d’une robe rouge cerise limpide, qui développe un nez de griotte mais aussi des arômes de cassis et de pivoine et une bouche fraîche aux tanins riches, très prometteur. Le 2014, où se développent des connotations de mûre, de groseille et de fumé, corsé mais velouté, avec cette bouche puissante en finale. Le 2013, aux tanins soyeux, au nez intense de fruits (griotte) et de fleurs (pivoine), est un vin de belle ampleur, tout en finale. Le 2012, qui dégage un nez très intense (mûre, griotte), de bouche subtilement épicée, est un vin riche et d’une belle finale, où dominent les nuances de groseille et de poivre. Le 2011, parfumé et persistant, aux tanins soyeux, équilibrés, mêle une charpente certaine à une jolie souplesse au palais, et développe des connotations dde fruits noirs, tout en bouche, de bonne garde. Le 2010, de couleur soutenue, aux notes de cassis mûr, d’épices et de fumé, est savoureux, concentré, parfumé, de garde, naturellement, parfait avec une selle d’agneau en persillé de truffe ou un mignon de veau à l’embeurrée de chou. Son Médoc Cru Bourgeois Château Amour 2014, 50% Merlot, 45% Cabernet-Sauvignon et 5% Petit Verdot, élevage de 6 à 8 mois 100% en barriques, structuré, ample et parfumé (cerise, cassis), a des tanins présents, un vin puissant mais tout en souplesse, velouté, aux nuances, en bouche, de petits fruits noirs et de sous-bois, avec une pointe de fumé, ample et très chaleureux. |
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Château SAINT-HILAIRE(MÉDOC) C’est à partir de 1982 qu’Adrien Uijttewaal débute la plantation de vignes, dont la production sera vinifiée en cave coopérative. Puis, il développe peu à peu son vignoble. Le 1995 est le premier millésime vinifié directement à la propriété sous les conseils de Jacques Boissenot. Le vignoble représente alors une surface de trente hectares.
A partir du millésime 2003, son cru est reconnu cru Bourgeois. A compter du millésime 2006, il commercialise la production issue des vignes situées à Queyrac sous la marque Château Gemeillan, reconnue cru Bourgeois à partir du millésime 2009. Plusieurs autres achats de vignes portent ses propriétés à quelque 50 ha. Les autres Domaines en vidéo sont sur Vinovox |
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